Clean Clean MicrosoftInternetExplorer4 / Style Definitions / table.MsoNormalTable mso-style-name:"Table Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";
Bonjour bonjour!
Alors je me lance dans une nouvelle fic… Mais! Cette fois-ci est spéciale! Car c'est une… co-écriture? Moi, Cordelune, et une amie à moi, Darknesslight, écrivons toutes les deux cette fic! Et c'est pourquoi je suis si fière de nous!
D'ailleurs, nous précisons que ce 'chapitre' n'est qu'un prologue. Les chapitres réels seront beaucoup plus long, ne vous en faites pas! Mais bon, passons aux formalités…
Disclaimer : Pas à nous, mais à J.K.Rowling. C'est assez clair?
Titre : All I Really Want
Résumé : Si Harry avait accepté sa main, tout serait-ce si différent? Peut-on vraiment changer nos choix du passé? Maintenant qu'il a une possibilité, une dernière chance, il voit son erreur. Mais est-ce trop tard?
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- « Espèce de crétin, tu ne peux pas regarder où tu marches! Mais non, Monsieur je-suis-le-meilleur Malefoy est beaucoup trop perdu dans ses petits problèmes infantiles! Franchement, à dix-sept ans, tu devrais grandir un peu! »
- « Moi au moins je n'essaie pas constamment d'attirer l'attention avec un supposé passé déchirant, Monsieur je-suis-le-plus-mature-qui-essaie-de-comprendre-tout-le-monde Potter! Tu sais, tu n'as rien de spécial, le Balafré! Tu n'as rien de mieux que les autres. Ça aurait pu arriver à n'importe qui! Mais il s'est adonné que ta pauvre petite maison moldue était sur Son chemin! »
- « Et c'est toi qui parle, Malefoy! Tout en toi crie au manque d'attention! Mais, ne t'inquiète pas, jamais je n'essaierai de comprendre le ton ridicule petit monde! De toute façon, je vois déjà clair en toi, tu es visiblement en manque d'affection. De ton attitude méprisante, en passant par ton air hautain, jusqu'à tes fichus cheveux trop bien placés, tout pour attirer l'attention! Dans le fond, Malefoy, tu devrais réaliser que l'argent ne peux t'acheter des amis! »
- « Tu ne sais pas de quoi tu parles, Potter! Tu ne connais absolument rien de ma vie! Et puis, ce n'est pas moi qui me suis encore transformé en Gnome-à-pustules en buvant ma propre potion! D'ailleurs, tu méritais ton zéro » dit le Serpentard d'un ton supérieur.
Pris d'une soudaine montée de colère, Harry se jeta sur Draco, qui l'agrippa par le col en l'attirant vers lui. Tous les deux, les yeux dans les yeux, brûlants de haine. D'un rapide mouvement, Harry frappa Draco au visage, n'ayant malheureusement pas entendu des bruits de pas venant dans leur direction.
- « ASSEZ! cria la voix reconnaissable de la sévère McGonagall. Potter, ce geste est inacceptable! Allez tout de suite dans le bureau du directeur! Quant à vous, Monsieur Malefoy, le couvre-feu est dépassé depuis déjà bien longtemps! Malgré que vous soyez tous les deux Préfets, cela ne vous autorise pas à flâner toute la nuit dans les corridors! Alors retournez immédiatement dans votre dortoir! »
De mauvaise foi, Draco leur tourna le dos pour descendre aux cachots, une ecchymose naissant sur sa joue. Harry, lui, se dirigea à pas lents vers le bureau du mystérieux Directeur, suivi de McGonagall, en se demandant quelle nouvelle punition lui serait attribuée.
Devant la statuette menant au bureau, la directrice des Gryffondors murmura un mot de passe qu'Harry put aisément entendre, le notant mentalement. Elle lui ordonna d'avancer, tout en lui mentionnant que Dumbledore le rejoindrait bientôt.
Malgré qu'il fût déjà entré dans la pièce circulaire, Harry fut de nouveau étonné par tous les étranges objets jonchant les étagères. Il s'assit sagement dans un fauteuil faisant face au bureau. Les minutes s'écoulèrent, les secondes s'égrainèrent, mais le directeur était toujours invisible. Alors, cherchant à se distraire, Harry promena son regard sur les multitudes de portraits.
L'un d'eux attira son attention. Il s'en approcha, intrigué… L'homme lui sembla étrangement familier. Il avait un visage à l'aspect aristocratique, les yeux noirs et pétillants de malice, les cheveux aussi foncés que le charbon et les lèvres fines. Ses habits anciens semblaient de riche provenance. À la base du cadre, on pouvait lire son nom…
- « Uric Mordicus », murmura Harry.
Ledit Uric se tourna vers lui, une étrange flamme dans les yeux.
- « Bonjour à vous, Monsieur Potter. Vous êtes toujours là ? Je vous croyais déjà… ailleurs, dit-il d'un air énigmatique. Tandis que vous êtes là, pourriez-vous m'aider ? Je cherche un Korrigan de Maréchal. C'est une pierre lisse d'un noir profond. Vous ne pouvez définitivement pas la manquer… Elle est là-bas, regardez ! Vous la voyez ? »
Se retournant pour repérer le précieux objet, Harry ne vit pas le sourire sournois étirant les minces lèvres de Mordicus. Apercevant le fameux objet, le jeune Gryffondor s'avança vers une armoire à la porte vitrée. Lentement, il l'ouvrit en un grincement sinistre. Derrière lui, Uric Mordicus l'encourageait à continuer.
D'une main tremblotante, Harry prit l'objet précautionneusement, le tenant fermement, comme si celui-ci allait se dérober à son attention. Effectivement, la pierre semblait si profonde qu'on souhaiterait s'y retrouver… Le jeune homme plongea son regard dans les ténèbres de la pierre, n'entendant plus la voix du portrait, trop captivé qu'il était par une volute de fumée argentée émergeant des profondeurs infinies. La fumée semblait tourbillonner de plus en plus rapidement, hypnotisant Harry.
Soudain, ce fut comme s'il était happé par une force invisible, et avant même de s'en rendre compte, il fut aspiré dans la pierre.
Dans le bureau maintenant vide, Uric Mordicus sourit d'un air satisfait, se parlant tout seul…
- « Bon, ma bonne action de la journée est accomplie… Je me demande s'il reste des bonbons à la menthe ? »
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