DISCLAIMER: Les personnages, à la base, sont dans l'Univers d'Harry Potter. Suite à la lecture de la fic« La vie d'un calice » de kelokelo, j'ai voulu faire une histoire sur Mark et Sven. J'ai eu l'autorisation de cette dernière, et donc les personnages de Mark et Sven sont les siens.
Dans la vie, peu importe les choix que nous faisons, il y aura toujours quelqu'un pour s'opposer, pour discuter. Pour argumenter. Simplement pour nous faire croire que leurs choix sont les meilleurs pour nous, alors qu'ils ne prennent pas la peine de savoir ce que nous en pensons. Ils décideront à notre place, de ce qui est meilleur pour nous, de leur point de vue. De ce qui va leur être profitable. Sans penser au bonheur de la personne visée. Sur tous les plans. Bien entendu, nous ne pouvons en rien contredire cela. Au risque de graves répercussions.
Je vins au monde par une chaude nuit de Juin. Je suis héritier de Sang-Pur. Mes parents me nommèrent Mark Torvik. Ensuite vint Anna, Violine et Carolina. Je grandis dans le noyau qu'est l'éducation fournie aux Sang-Pur. Mais, dans l'ombre, je m'avérai rapidement que j'étais un peu rebelle. Le jour de mes onze ans, je reçus une lettre de Poudlard. Bien évidemment. Le Premier Septembre, je pris le chemin du Collège en train. J'étais nerveux. Dans quelle maison allais-je être réparti ? Je me repassai cette question tout le long du voyage. Lors de ma répartition, il s'avéra que j'entrai à Serdaigle. Les années passèrent et le jeune adolescent que j'étais en vint au jour où l'on se pose toutes les questions existentielles au sujet de l'amour. Quel est ce sentiment ? Ces frissons, ces papillons au ventre ? C'est l'âge de la découverte de soi. Celui auquel tous passent sans exception. C'est souvent un stade déterminant de la vie d'une personne. Les vacances qui virent mes seize ans furent le point tournant de ma vie, mais ça, je ne le savais pas encore. Lors d'un voyage en Écosse avec mes parents et ses sœurs, chez des amis de mes géniteurs, je fis une rencontre qui changea ma vie du tout au tout. Mais cela resta secret. Il y avait quelques enfants et un précepteur, chez les amis de mes parents. Voulant être seuls, ils nous envoyèrent tous - les enfants - dehors avec le précepteur. Bien évidemment, les adolescents que nous étions - mes sœurs et moi - durent y aller aussi, pour ne pas importuner les adultes. Ma petite soeur fit une partie de cache-cache avec les enfants de nos hôtes et je me retrouvai invariablement à parler avec le précepteur. Je m'avançai vers lui. Mes yeux croisèrent les siens. Oh, Merlin ! Je déglutis péniblement et remarqua que mes mains tremblaient. J'avais des papillons dans le ventre et les mains moites. Surtout, ne pas rougir. Surtout pas ! Alors ... C'était ça, avoir le béguin ? Pour dire franchement, il était vraiment beau. Je voulais le connaitre plus. J'étais attiré par lui. Je respirai un grand coup et me lançai.
- Bonjour, fis-je timidement.
- Oh, bonjour. Comment vas-tu ?
- Je .. Je vais très bien, dis-je d'une voix tremblante.
Oh, Merlin ! Pourquoi il fallait que je bafouille ? Des papillons avaient l'air d'avoir élu domicile dans mon estomac. J'avais chaud, je tremblais, mais pas assez pour que cela se remarque vraiment. Mes mains étaient moites et mon souffle était un peu court. J'avais des fourmillement dans tout le corps. Ces derniers temps, j'avais sans cesse ressassé la question de mon attirance sexuelle dans ma tête. Cela me tournait en boucle dans la tête, sans que je parvienne enfin à une conclusion. Bien sûr, les filles étaient belles … Mais je ne me cachais pas le fait que je louchais sur les lèvres de certains garçons du Collège. Je finis par m'avouer que je le trouvait de mon goût. Et cela, c'était peu dire. Je me tortillai un peu, mal à l'aise. Il fallait que je me contrôle un peu. Parce que il était terriblement attirant sur tous les plans. Je gémis intérieurement de frustration.
- Toi, tu vas bien ? Continua t-il, comme si rien n'avait pu me distraire.
- Oui, je vais bien.
- Quel est ton nom ? Moi, je m'appelle Mark Torvik.
- Sven Ashkent. Les jeunes ont l'air de bien s'amuser.
Je souris, attendrit devant ma petite sœur.
- Alors, que penses-tu de tes vacances ?
- Elles sont délicieuses, dis-je avec un petit sourire en coin.
Par Merlin ! Grâce a lui, oui ! Jamais quelqu'un ne m'avait autant attiré.
Nous discutâmes ainsi pendant quelques heures avant que mes parents et nos hôtes ne nous rappellent pour le dîner. Jadorais discuter avec lui. Je pouvais parler librement, car il me laissait le choix. Je n'avais pas a me brimer de peur de dire quelque chose de déplacé. Il était très ouvert. Nous pouvions parler politique, devoir, économie, amour, travail et encore bien d'autres sujets passionnants. Je pouvais même parler botanique, car c'est ma passion. Nous allâmes manger et après, je dus m'occuper de Carolina, qui ne voulait pas que quiconque que moi s'occupe d'elle ce soir. Une fois les petits couchés, je décidai d'aller voir celui qui me faisait rêver. J'allai devant la porte de sa chambre et toquai.
- Entrez, dit la voix, étouffée par la lourde porte de bois.
Je pris une inspiration et ouvrit la porte avec un sourire. Nous continuâmes notre discussion assit dans le lit de Sven. Après quelques heures, je sentis mes paupières s'alourdir et tomba endormis dans le lit de Sven.
Je rêvais que je l'embrassais. C'était assez ... violent, si on veut. Passionné. Collés dans les bras l'un de l'autre sur un lit, nous commencions a nous enlever nos vêtements avant qu'il ne se mette a me caresser un peu partout, surtout dans une certaine région sensible. Je me réveillai en sursaut, frustré et plein de désir. Mon membre était fièrement dressé au garde-a-vous. Je décidai de me soulager rapidement et ne pus me rendormir. Pourquoi me faisait-il cet effet-la ? C'était frustrant. Vraiment. J'avais envie de le serrer dans mes bras. Au matin, lorsque je descendis a la cuisine et croisa son regard, je baissai la tête et filai comme une flèche dans une salle pour ne pas qu'il me voit rougir.
Ainsi passèrent les vacances de Pâques et nous renforçâmes leur amitié. Nous convinrent d'un accord joyeux de s'écrire de , car je devais poursuivre ma sixième année à Poudlard. Nous nous écrivîmes, mais ce serait peu dire. Nous nous envoyions des hiboux à la tonne, oui ! Un jour arriva une lettre que je découvris cachée sous mon oreiller, et bourrée de sorts complexes. Je réussis a les enlever au bout d'n moment et l'ouvrit.
«Cher Mark,
Tu sais, tes parents étant des Sang-Pur, ils ont reçu une éducation différente et ont des opinions différentes. Ce n'est pas impossible qu'ils te forcent a faire quelque chose contre ton gré, juste avant ta majorité. Je sais que tu ne l'apprécie guère, mais j'ai su par Severus, ton Professeur de Potions, que tes parents voulaient te marier la veille de ta majorité. Sincèrement, je n'aime pas cette idée et j'ai dans l'intention de t'aider a ne pas te marier et tu veux. Je suis intéressé de te connaitre mieux et j'aimerais me mettre en travers de ton mariage, vois-tu ... Essaie de les amadouer, tes parents. Fait semblant de tout aimer, trompe-les.
J'attends ta réponse avec impatience,
Sven. »
J'étais abasourdi. Ainsi, il était intéressé par moi ? Je sentis mon coeur bondir de joie littéralement. Je me laissai tomber sur mon lit avec un grand sourire et tirai les rideaux pour plus d'intimité. Mais, en même temps ... Je lui répondis avec une longue lettre, disant que j'adorais l'idée qu'il se mettre en travers des idées arrêtées de mon père. Je lui promis que je suivrais a la lettre les instructions qu'il m'avait données et descendit a la Grande salle pour dîner avec un immense sourire aux lèvres. Je bouclai mes devoirs et me couchai pas trop tard. Encore une fois, Sven revint avec force dans mes rêves et me laissai frustré de désir non assouvit a mon réveil.
