Sherlock BBC
Il était là, devant cette grande battisse, téléphone en main et porté à son oreille.
Il était là, paralysé par cette peur, par cette panique.
Il était là et il se sentait tellement impuissant...
Impuissant devant tout cela.
Et lui il était en haut, le regardant.
Il était en haut, téléphone en main et porté à son oreille.
Il était en haut, sur ce toit, lui parlant.
Il était là haut, déterminé...
Déterminé à jouer sa unique carte.
Ils étaient là, se regardant.
Ils étaient là, se parlant pour une dernière fois.
Une lettre d'adieu, des remerciements et une grande perte.
Il ne put détacher son regard de cette grande silhouette. Celle qui fut son meilleur ami. Moriarty avait réussie, il avait emmené avec lui dans le sillage de sa folie noire, de tas vie innocente. Dans ce tableau noirâtre, éclaboussé de sang, la mort du grand Sherlock Holmes y sera éternellement inscrit. James avait réussie. Voilà que le grand détective sociopathe s'écrase sur le sol. Et la dernière carte fut joué.
Une vie... Pour en sauvé plusieurs.
Et maintenant ?... Oui, Et maintenant ? Que ce passera-t-il ? Que faire ? Rependre une vie normal ? Faire comme de rien n'était ? Tout oublier ? Tout effacer ? Arracher une page de son histoire trop douloureuse et en écrire une nouvelle ? Il le faillait, il faut tout oublier, tout recommencer. Mais c'était tellement dur, trop dure. Impossible, de remonter.
Alors, il se laissa couler, le désespoir l'emporte, se refermant dans le silence et la solitude. Il s'enfonça chaque jours dans les abysses de la dépression. Sherlock est mort, tout ce qu'il y a autour de lui est mort. Lui même est mort intérieurement. Plus rien... Pouvait le maintenir en vie, il avait tout perdu, tout. Au moment ou Sherlock avait prononcé ses mots.
Adieu Jonh
Adieu... Et pour toujours... Adieu à ses jours heureux, à ses moments d'adrénaline, à ses moments de complicité. Et puis se fut trop dur de supporter cet endroit... Adieu aussi, Baker Street... John quitta le 221B, tournant le dos à son passé.
Tournée la page, oublier, se relever, laisser derrière lui, les méandre d'une vie ancienne. John à refait face, John est revenu et John a fait une merveilleuse rencontre. Mary, une si charmante femme. Et voilà, John est parti du bon pied, refaisant face au monde. Mais voilà... Qui l'aurait cru qu'après trois ans... Un vieux fantôme reviendrait à la vie ?
Pas mort...
Ce fut ses mots. Une illusion, un mensonge, un plan où il ne fut pas dans la confidence. Trois ans d'absence, trois ans de solitude et de douleur. Et voilà qu'il revient avec un grand sourire. Trois ans... Qui fut un enfer.
Est-ce possible... De rependre la vie là où elle c'était arrêté ?
