Voilà l'épilogue d'une nouvelle fic que je suis en train d'écrire pou le fandom X-Men : The Movie.
La trame est déjà quasiment terminée, il ne me reste plus qu'à l'écrire (le plus long^^)
J'espère que vous aimerez! :D Je sais pas quand je mettrais la suite parce que j'ai d'autres fics en cours et aussi des lectures à faire (notamment la fic de My Estimeuse)
Sans oublier le travail au lycée!
Je précise : c'est une fanfiction Romance/Aventure/Drama sur le couple John/Bobby (peut pas écrire autre chose :p) et il s'agit d'un UA (l'histoire s passe au Moyen Age je dirais et ils n'ont pas de pouvoirs) d'autres persos de X-Men feront leur apparition et d'autres seront à moi.
Le titre vient d'une affiche contre le tabagisme (si vous voulez savoir pour quoi je l'ai choisi, demandez-moi)
Bonne lecture! (pas très long, c'est l'épilogue^^)
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Autopsie d'un meurtrier
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Prologue
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De tout temps, les hommes ont toujours essayé de s'exterminer entre eux. Ils n'y peuvent rien, c'est dans leur nature. Ils sont avides de pouvoir et qui dit pouvoir dit conquête. Peut-être même qu'ils aiment le goût métallique du sang. Ces immenses plaines dévastées leur apportent plus de satisfaction qu'une vie entière. Il faut cependant leur reconnaître une certaine efficacité car lorsqu'il s'agit d'éliminer leurs semblables, ils peuvent soudain faire preuve d'une imagination sans limite.
Avez-vous déjà vu ces batailles sanglantes qui, en un lien silencieux, les unissent comme un enfant à sa mère ? Ces milliers de soldats qui déferlent sur terre pour se briser contre un rocher ?
Certains, la plupart, savent qu'ils ne reverront jamais leur famille et que demain n'existera pas pour eux. Mais ils sont là. Et ils continuent le combat quand même. Peut-être par fierté ou parce qu'ils en ont décidé ainsi.
Néanmoins, souvent, quelqu'un a choisi leur sort à leur place. Cette personne tient leur destin entre ses mains et décide qui doit vivre ou mourir. Et le moment venu, elle n'a aucune hésitation. Même pas un léger doute. Et la sentence tombe, le couperet au dessus de leur tête s'abat sans pitié sur leur nuque, tranchant net. Le sang gicle et éclabousse les alentours. La tête tombe normalement, pas d'effets spéciaux, à quoi bon ? De toute façon, personne n'est là pour s'en préoccuper. Peu importe que cela soit douloureux ou non, puisqu'aucun ne pourra s'en plaindre. Le corps s'écroule sans vie sur cette terre aride et parfois, oui parfois, conquise, mais à quel prix ?
Un faible prix répondrait les vainqueurs sans un regard pour ce pantin abîmé qui gît au sol. Ce n'est rien. Rien de plus qu'un cadavre parmi d'autre. La marée était rude aujourd'hui. Ce sont des choses qui arrivent.
Ce que le peuple ignore, c'est que ces boucheries, bien que les soldats y participent, ne résulte malheureusement dans presque tous les cas que d'une décision d'un seul individu. Ni de Dieu, ni du Diable. Ni aucun autre de leurs subalternes. Simplement d'un homme. D'un individu ordinaire comme un soldat ou un charpentier. C'est ce que l'on pourrait banalement appeler un mégalomane.
En réalité, il semble bien que ce soit plus que ça. Tout le monde a son petit côté dominateur. Normal. Sauf que cet homme, lui ne sait peut-être pas qu'il est humain. Il entreprend des exploits démesurés, il est gagné par la fièvre et le désir de tout contrôler. Son exigence devint très vite d'asseoir sa domination sur tous. Il est grisé : il commande, ils obéissent. Ses actes sont minimes; il préfère que les autres se salissent les mains. Qu'importe qui tombera puisque lui est en vie.
Et immanquablement, il commet des erreurs. Ce n'est pas surprenant, ce n'est rien de plus qu'un homme après tout. Seulement, il l'a oublié. Ces hommes qui se démarquent au cours du temps, chacun d'eux se croit si différent de ces prédécesseurs. Ils pensent qu'ils seront plus prudent, qu'ils marqueront le monde en une empreinte unique. Mais cela ne se peut. Au fond, ils se ressemblent. Les guerres ne sont qu'une vaste succession de leurs erreurs. Si identiques que cela en devient lassant. Et triste. Est-ce destiné à ne jamais se terminer ? Quelle est donc cette ironie cruelle ? Ces hommes ne peuvent-ils pas étouffer leur ambition ? Envoyer des centaines d'hommes à l'abattoir ne leur pose aucun problème de conscience. Et pourtant, un décès peut faire pencher la balance.
John était comme ça. Et il le regrettait. Oh oui, comme il le regrettait. Mais il était trop tard désormais. Il ne l'avait pas vu venir, n'avait pas stoppé la machine à temps. Il était trop tard. Ce qu'il était devenu lui tordait les entrailles. Tout avait si bien commencer... Comment aurait-il pu deviner la façon tragique dont cela finirait ? Trop tard, bien trop tard. Cette phrase tournait dans son esprit. Ce qu'il restait de son être pleurait. Je suis un meurtrier.
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Voilà^^ J'ai droit à quelques reviews ? T.T