Bonsoir =D
Ceci est l'histoire la plus courte que j'ai écrite pour l'instant. Elle fait à peine plus de 500 mots et elle ressemble plus à un drabble mais bon, je vous la livre telle quelle. Je l'ai écrite pendant un cours particulièrement ennuyant (bah quoi, faut bien s'occuper avec ce qu'on a... ^^) et j'avais pas franchement la super pêche donc c'est légèrement déprimant (encore une fois... je vous rassure je ne suis pas dépressive ! -"). C'est un Klaine donc homophobe, s'abstenir !
Disclaimers : Glee ne m'appartient pas =(
Rating : K+... parce que c'est quant même un peu déprimant...
Enjoy =)
Il avait un regard rieur. Un petit air de lutin chaque fois qu'il venait me voir. Sa peau diaphane se teintait de rouge lorsque je lui glissais mes envies à l'oreille et cela bien après des années. Au début de notre histoire, il ne cessait d'asperger ses cheveux de laque avant de comprendre que les laissez décoiffés le rendait encore plus attirant. Ses yeux pétillaient de joie au quotidien et se teintaient d'une lueur que moi seul connaissait lorsque nous étions en tête à tête. Il paraissait pudique et réservé mais prenait beaucoup d'initiatives dans l'intimité. Il s'habillait avec classe mais je le préférais dans sa tenue d'Adam. Il était beau, tout simplement.
Et si fragile. Il donnait l'air de pouvoir se briser en mille morceaux au moindre problème et c'était cela qui attirait les gens. Je n'avais de cesse de le défendre, envers et contre tous, peu m'importais tant qu'il me souriait. Lorsqu'on le prenait à parti, je me dressai devant lui, tel un mur, juste pour avoir le bonheur de le voir avec ces étoiles dans les yeux lorsqu'il parlait de mon acte ''héroïque''. C'était grâce à sa fragilité que je l'avais rencontré. Et à cause d'elle qu'il m'avait quitté.
Comment avais-je pu croire au début que je ne voulais qu'une amitié de lui ? Il m'était tellement indispensable, ce petit ange farceur qui égaillait mon quotidien avec son humour, ses manies et ses regards plus qu'éloquent. Je me serai perdu bien des fois s'il n'avait pas été là, me ramenant au bord du rivage, me secouant lorsqu'il le fallait mais toujours me prouvant qu'il m'aimait... J'aurai tellement voulu dire que cela durait toute une vie, que l'ont la vivrait ensemble, jusqu'à la fin...
J'essaye tant bien que mal de retenir mes larmes. Comme depuis trois jours. Trois jours que je ne dors plus. Je n'y arrive pas sans lui à mes côtés, sans lui pour me réchauffer et me tenir dans ses bras. Chaque matin depuis trois jours, je me réveille sans lui à mes côtés, avec son air endormi. Je ne le vois plus avec son air émerveillé quand il parle de son travail, de ses projets. Il n'est plus pour me taquiner. Mon lit est froid sans lui. Et je ne sais plus comment faire. Alors, je pense. Je me repasse la scène dans la tête des milliers de fois sauf que cette fois, je le retiens. Cette fois, il reste. Cette fois, il est encore là.
Mais je dois me rendre à l'évidence. Dans une heure a lieu son enterrement. Dans une heure, je verrai son cercueil être enseveli, comme celui de Pavarotti bien des années auparavant. Et en attendant, je fixe le miroir, cherchant à déceler ce qui lui a tant plus en moi. Moi qui suis le responsable de sa mort. Pas le conducteur, non, moi, parce que je n'ai pas su le prévenir. Moi qui ai préféré rester à la maison que de l'accompagner. Moi qui lui répétais à longueur de journée « Je t'aime », je n'ai même pas pu lui dire juste avant qu'il parte.
Il y a trois jours, Kurt est mort. Et sans lui, je ne peux pas vivre.
Je vous l'avais dit que c'était pas joyeux -"
Encore une fois, toutes vos remarques, que vous ayez aimé ou non, sont bienvenues =)
Review please =x