Je n'aurais jamais cru pourvoir vivre sans elle.
Ça ne me venait même pas à l'esprit.
Elle devait rester près de moi.
Toujours.
Or, maintenant elle n'est plus là.
Tout les soir je me couche tout seul.
J'ai mal. Elle me manque.
Mais même si je me tue je ne la rejoindrai pas.
C'est mal foutu...
Et puis je n'ai pas le droit de me tuer.
J'ai décidé de ne plus faire de mal à personne.
Et surtout pas à Kendy.
On ne m'a pas réincarné pour ça.
Première partie.
" Salaud ! ! Enfoiré ! " se disait-elle, rageusement, elle rejeta une de ses mèches de cheveux en arrière puis entra dans son immeuble en claquant la porte.
" Eh ! Pas si fort, la porte ! ! " rouspéta la concierge, un vieille mal fagotée.
" Désolée... " fit Pan, mécaniquement. Elle grimpa rapidement les marches de l'escalier jusqu'au troisième étage et répéta encore. " Salaud ! Mais quel salaud ! Merde ! ! " Elle cassa sa clef dans la serrure et soupira longuement. " C'est pas vrai... " elle frappa un coup de genou sur sa porte qui s'ouvrit automatiquement, pas quelle soit peu solide, mais Pan était plutôt forte. Elle entra dans son appartement et ferma la porte à double tour avec le verrou. Elle jeta ses clefs sur une petite table à côté de la porte -défoncée- , retira son manteau, le jeta sur une chaise, souffla en voyant le chantier de son logement puis s'étala de tout son long sur son lit, fermant les yeux. Un peu de calme, pensa-t-elle, mais elle y repensa et se mit à pleurer, ça faisait longtemps qu'elle n'avait plus pleurer, un jour elle s'était jurée de ne plus pleurer pour rien... Pourquoi avait-elle juré ça ?... Elle s'essuya les yeux puis empoigna le cornet du téléphone sur la table de nuit à côté d'elle. Elle s'apprêta à pousser sur le bouton 'mémo 1' le numéro de ses parents... Elle arrêta son geste et raccrocha. Qu'allait-elle leur dire ? Maman, papa, je suis paumée, j'ai fais l'idiote, mon petit ami s'est fait arrêté ?... Elle avait appris à prendre sur elle, elle ne savait plus quoi -ou qui- l'avait fait changé sur ces points de son caractère... Le départ de son petit frère pour " l'aventure " devait aussi peut-être y être pour quelque chose... Elle se releva, et sortit quelque chose de la poche de son manteau, elle prit une cigarette et l'alluma, puis elle se recoucha dans son lit et soupira calmement, ne plus penser à rien.
Un léger sourire étira mes lèvres lorsque je pensai que c'était la quatrième fois que je débarquais sur cette planète... La première fois j'étais " dans le coltard " je ne faisais attention à rien je me contentais juste d'aller dans le plus grand bâtiment de la ville " Capsule Corporation "... La seconde fois, j'étais moins paumé, mais la planète était mal en point... j'avais ramassé quelques personnes que j'avais qualifié " d'utile " mais j'était vite repartis après... La troisième c'était pour annoncer une nouvelle, je n'étais pas dans le coltard, je savais où j'allais et je ne râlais pas... Je se demanda si j'aurais été en état, j'aurais vraiment détruit une partie de la planète, sur le coup, je ne sus pas répondre...
Et cette fois... C'était encore différent, je n'étais ni dans le coltard, je ne râlais pas, il n'y avait aucune urgence et je n'avais aucune catastrophe à annoncer... Mais j'étais paumé ! Je ne savait pas où j'allais ! J'errais bêtement dans les rues de la ville comme un crétin... Je m'arrêtai, me rendant compte que ce n'était plus possible de marcher sans savoir où j'étais, ni où j'allais ! Je regardai autour de lui, les terriens passaient à côté de moi sans me regarder...L'idée de demander mon chemin m'effleura un instant... Je chassai rapidement cette idée... Quelle horreur ! C'était stupide ! Moi, demandé mon chemin... A un terrien !... Un gargouillis me rappela que ça faisait près de six heures que je n'avait rien mangé ! Et mon petit déjeuné avait été minable... ça m'irrita encore plus de ne pas savoir où j'étais ! Je n'avait évidemment pas d'argent ! Soudain, je repérai un escalier de secours montant jusqu'au toit d'un immeuble. J'allai jusqu'à lui et montai jusqu'au dessus et regardai les alentours... Kaio s'était excité comme un dégénéré en m'expliquant qu'il ne fallait JAMAIS s'envoler en public... ça pouvait les " choquer "... Faut dire qu'un terrien, c'est vite choqué...
" Allez, allez ! ! Approchez ! ! Aucun frais de participation aujourd'hui ! Mais toujours le gain de 10 000 zénis ! ! " fit un type dans la rue. Une petite foule autour de lui, derrière, un carré délimité, dedans, un homme, trottinant sur place, à donner des coups de poings dans le vide. " Osez affronter Archi, il a finit troisième au dernier tournois mondial des arts martiaux ! C'est un véritable prodige ! Mais on ne sait jamais si vous osez l'affronter et que vous le battez, vous repartirez avec cette liasse de billets d'un total de 10 000 zénis ! Ce n'est pas de l'arnaque ! Celui qui le battra empochera la somme ! ! Profitez-en ! C'est l'anniversaire du champion ! Aucun frais de participation ! Approchez, approchez ! " Je sautai de mon toit en soupirant. Qu'ils sont prétentieux ! ça me faisait presque pitié, ils étaient tellement nuls... J'allais pouvoir me faire un peu de fric facilement, j'allais pourvoir manger ! Je dégageai la foule sans faire attention aux protestations. " Vous, monsieur ? Vous voulez essayer ? "
" Tu donnes vraiment le fric si je le bat ? " demandai-je, les poings sur les hanches, méfiant.
" Bien sur ! "
" Ok... " j'enjambai la corde de séparation entre le terrain improvisé et le public, le challenger continuait ses bonds sur place.
" Salut ! Alors, on croit pourvoir me battre ?... C'est quoi ton nom ? T'as quel âge ? T'as déjà participé à des tournois ? Tsé que t'as un froc bizarre ?... Tes pompes aussi sont spéciale, t'es pas d'ici ? "
" Tu peux pas te taire trente secondes, non ? " coupai-je, excédé. J'avais faim ! Le champion allait ajouté quelque chose quand il reçut mon pied dans la joue qui l'étala au sol, déjà bien arrangé... Il perdit quatre au cinq dents qu'il prit dans sa main d'un air déconcerté ! Il n'avait absolument sentit venir ! Il se releva difficilement tenant sa mâchoire et son nez dégoulinant de sang, je m'accroupis et lui fis un croche pied qui le fit de nouveau s'étaler. Cette fois, il ne se releva pas, il gémissait de douleur. Je me tournai vers l'organisateur de ce défi, signe que j'attendais mon argent, le vieil homme le vit bien.
" Heu... Il n'a pas encore déclaré forfait !... "
Je soupirai, il fallait qu'il abandonne ? Eh ben, il allait abandonné ! Je posai mon pied sur l'os brisé de sa mâchoire. " J'a... J'aban... J'abandonne... " je le relâchai, puis revins sur celui qui allait me remettre la récompense. Le vieil homme était abasourdis, en deux, non, un coup, je l'avait mis à terre, et dans un sale état, son champion... Il ne l'avait pas dit, mais les deux autres au-dessus de lui au championnat, étaient Boo et Oob... Je tendis le bras pour rappeler que j'attendais l'argent. ça commençait à m'énerver ! Ce type continuait à me regarder avec des yeux aussi gros que des balles de tennis, je lui pris la liasse de billets des mains, et partis. Tout les gens s'écartèrent à mon passage, une femme s'évanouit même... " Petites natures... " pensai-je en souriant intérieurement. J'avais changé, je n'aurais jamais participé à ce truc, même pour manger, si je n'aurais pas changer, n'empêche que ça m'avait fait plaisir de me montrer supérieur... J'étais toujours un saiyen après tout... Les deux priorités d'un saiyen étaient les combats - C'était fait, ça avait été court et ridicule, mais c'était fait- et la nourriture !... Je baissai les yeux quand un papier vint s'écraser sur mes jambes. Je m'accroupis et je ramassai la feuille bleue. Exercice de lecture terrienne... Il allait falloir que je m'habitue... " Compétition, tout art de combat confondu, vous êtes tous invités à venir participer ou venir simplement regarder ces combattants se battre en direct ! Public sensible s'abstenir... " Si c'était pour affronter une nullité dans le genre le type que je venais de liquider, ça ne valait pas la peine... Mais je lu le papier jusqu'au bout. " Notre championne est invaincue depuis deux ans, elle se prénomme Pan, oui, c'est bien elle, la petite-fille du plus grand champion connu à ce jour, Satan ! Elle est aussi très mignonne... Avis aux amateurs ! "
" Puh !... Mignonne... " pensai-je tout haut, en grimaçant, rangeant le papier après l'avoir replié, dans mon pantalon. Je soupirai et je manquai presque de basculer en arrière, cette fois-ci, je ne me le dis plus, il fallait que je mange !
Elle soupira en s'asseyant à son bureau, une nouvelle cigarette en bouche. Pan était journaliste dans un petit magazine, elle gagnait bien sa vie, elle n'avait pas à se plaindre. Au-dessus de la table, il y avait un panneau où était accroché quelques articles de journal et des photos... Elles n'avaient rien à voir avec son travail... La première c'était son petit frère, bébé, il était sur une chaise haute, de la compote du menton au bout du nez, Yann, trois ans, en sac à patates... Plutôt en salopette, était debout à côté, un grand sourire sur le visage. La seconde, elle était dessus, elle devait avoir seize ou dix-sept ans, elle tenait sa mère par les épaules, Miiky était entre les deux, ils avaient tous les trois l'air très content. La troisième, elle était toute petite, quatre ans, à son premier tournois d'arts martiaux et autour d'elle, il y avait son père, ses deux grands-pères et son oncle. Elle aimait ces photos... Elle dégagea quelques papiers et les jeta pour faire de la place, en dessous, il y avait une lettre à son nom qui n'était pas ouverte. Elle soupira en devinant ce que c'était. " Cette fichue compétition... " pensa-t-elle... C'était l'autre... son ex... , qui lui avait demandé un jour de participé à ça... Elle avait dit oui, pour lui faire plaisir, comme une idiote, elle était tombée amoureuse de lui... Il lui avait appris à être... Plus agressive, plus possessive, moins pleurnicharde... A cause de lui, elle s'était mise à fumer ! A cette pensée, elle écrasa sa cigarette. C'était peut-être encore plus nocif pour un saiyen ?... Elle pensait qu'il l'aimait aussi... En fait, il ne se servait que de sa popularité pour faire de la pub pour son trafic ! Le monstre... L'escroc... A cause de cette ordure, elle n'était plus... " Gentille... " murmura-t-elle d'une voix suraiguë.
Bardock.
Elle soupira et releva la tête, pourquoi pensait-elle à moi, maintenant ? ça faisait cinq ans que je ne lui étais plus passé par la tête et je resurgissais maintenant. Stupide. Elle soupira encore et reprit attention à la lettre, devait-elle y aller ?... Elle réfléchit longuement et finit par décider que oui ! Elle irait ! Elle devait montrer à ces mauviettes qu'elle descendait de la lignée la plus puissante de tout l'univers !...
Elle se leva, il était déjà temps de se mettre en route, elle devait prendre une tenue de combat, il y avait longtemps qu'elle n'en avait plus mise... En m'oubliant, elle avait oublié ce que représentait le combat pour elle... Imbécile, pensa-t-elle. Elle ouvrit l'armoire qui était dans un coin, et se mit en quête des vêtements larges qu'elle cherchait. Rien de tout ça sur les premières planches, en regardant sur la dernière, elle trouva deux boites identiques... La première contenait un pantalon d'entraînement jaune tout neuf... Avec le chandail jaune pâle qui allait avec... Elle sourit, c'était son père qui lui avait offert... Elle ne l'avait mise que deux ou trois fois... Dont pour un tournois d'arts martiaux, elle avait perdu en demi finale, contre Oob. Ensuite, ce dernier avait remporter le tournois contre Boo, son créateur, ça avait été un très beau match, paraît-il ! Elle referma la boite et la déposa sur le lit, elle ouvrit la deuxième... La tenue rouge en plastique de Bra qu'elle avait porté sur Sircon... Elle était déchirée et griffée à certains endroits. Son petit frère l'avait prise 'pour une folle', Trunks croyait qu'il était encore bourré et... J'avais rigolé... Elle resta une minute sur cette dernière pensée puis passa à la suite des éléments contenu dans la boite, le 'détecteur d'amulettes d'éléments terrestre' créé par le grand Trunks Végéta Brief !... Il avait tapé dedans et réussit... Coup de bol !... Elle le prit en main et l'examina un moment...
" Ohhh... J'ai le saiyen type en face de moi : Queue de singe, cheveux et yeux noirs, détecteur sur l'œil... "
" Quand tu portes cette tenue t'es encore plus tarée que d'habitude... "
" Anh ! ! " elle lui fit une langue.
L'écran était cassé, elle soupira et secoua la tête pour chasser ces souvenirs qui venaient tout seuls !... Il y avait encore quelque chose en-dessous. Là, elle hésita vraiment à les prendre en main... Une photo... La seule photo qu'elle avait de moi... On l'avait faites dans un photomaton... Elle me tenait le bras, j'avais un air agacé, comme toujours. Ce jour-là je devais en avoir vraiment marre pour me laisser tenir par 'Gamine' comme j'aimais la surnommé. Elle chassa aussi ce souvenir là, puis prit le morceau de tissu rouge sale dans ses mains... Mon bandeau... Le bandeau que je lui avais donné...
" Tiens je te le donne !... Toma sera content, son brassard existera encore après lui !... Bien que ce soit une trois/quart terrienne qui le garde... "
" Quoi ? Mais c'est ton porte-bonheur ! "
" Porte-bonheur ?... Dans ce cas ça marche pas !... "
Elle serra le morceau de tissu d'une main tremblante, ses yeux s'emplirent de larmes, j'avais raison, ce... Truc... Portait plus malheur que bonheur !... Elle grogna et tapa le bandeau dans la boite, jeta la photo, le détecteur et la tenue aussi dans la boite, la referma et la jeta où elle l'avait trouvé. Pour finir, elle claqua la porte de l'armoire et se mit à shooter et à frapper dedans. " Salopard ! ! ! C'est de ta faute ! ! ! Tout est de ta faute ! ! ! Pourquoi t'as voulu te faire réincarné, hein ? ? Pourquoi ? ? Mais merde ! ! C'est de ta faute si j'ai mal tourné ! ! Salopard ! ! Si t'aurais pas cesser d'exister, je serais toujours Pan, la p'tit gamine gentille et polie ! ! ! ! ! ! " elle s'arrêta, sa figure striée de larmes... L'armoire défoncée... Elle se laissa glissé sur les genoux et pleura doucement.
Ça ne me venait même pas à l'esprit.
Elle devait rester près de moi.
Toujours.
Or, maintenant elle n'est plus là.
Tout les soir je me couche tout seul.
J'ai mal. Elle me manque.
Mais même si je me tue je ne la rejoindrai pas.
C'est mal foutu...
Et puis je n'ai pas le droit de me tuer.
J'ai décidé de ne plus faire de mal à personne.
Et surtout pas à Kendy.
On ne m'a pas réincarné pour ça.
Première partie.
" Salaud ! ! Enfoiré ! " se disait-elle, rageusement, elle rejeta une de ses mèches de cheveux en arrière puis entra dans son immeuble en claquant la porte.
" Eh ! Pas si fort, la porte ! ! " rouspéta la concierge, un vieille mal fagotée.
" Désolée... " fit Pan, mécaniquement. Elle grimpa rapidement les marches de l'escalier jusqu'au troisième étage et répéta encore. " Salaud ! Mais quel salaud ! Merde ! ! " Elle cassa sa clef dans la serrure et soupira longuement. " C'est pas vrai... " elle frappa un coup de genou sur sa porte qui s'ouvrit automatiquement, pas quelle soit peu solide, mais Pan était plutôt forte. Elle entra dans son appartement et ferma la porte à double tour avec le verrou. Elle jeta ses clefs sur une petite table à côté de la porte -défoncée- , retira son manteau, le jeta sur une chaise, souffla en voyant le chantier de son logement puis s'étala de tout son long sur son lit, fermant les yeux. Un peu de calme, pensa-t-elle, mais elle y repensa et se mit à pleurer, ça faisait longtemps qu'elle n'avait plus pleurer, un jour elle s'était jurée de ne plus pleurer pour rien... Pourquoi avait-elle juré ça ?... Elle s'essuya les yeux puis empoigna le cornet du téléphone sur la table de nuit à côté d'elle. Elle s'apprêta à pousser sur le bouton 'mémo 1' le numéro de ses parents... Elle arrêta son geste et raccrocha. Qu'allait-elle leur dire ? Maman, papa, je suis paumée, j'ai fais l'idiote, mon petit ami s'est fait arrêté ?... Elle avait appris à prendre sur elle, elle ne savait plus quoi -ou qui- l'avait fait changé sur ces points de son caractère... Le départ de son petit frère pour " l'aventure " devait aussi peut-être y être pour quelque chose... Elle se releva, et sortit quelque chose de la poche de son manteau, elle prit une cigarette et l'alluma, puis elle se recoucha dans son lit et soupira calmement, ne plus penser à rien.
Un léger sourire étira mes lèvres lorsque je pensai que c'était la quatrième fois que je débarquais sur cette planète... La première fois j'étais " dans le coltard " je ne faisais attention à rien je me contentais juste d'aller dans le plus grand bâtiment de la ville " Capsule Corporation "... La seconde fois, j'étais moins paumé, mais la planète était mal en point... j'avais ramassé quelques personnes que j'avais qualifié " d'utile " mais j'était vite repartis après... La troisième c'était pour annoncer une nouvelle, je n'étais pas dans le coltard, je savais où j'allais et je ne râlais pas... Je se demanda si j'aurais été en état, j'aurais vraiment détruit une partie de la planète, sur le coup, je ne sus pas répondre...
Et cette fois... C'était encore différent, je n'étais ni dans le coltard, je ne râlais pas, il n'y avait aucune urgence et je n'avais aucune catastrophe à annoncer... Mais j'étais paumé ! Je ne savait pas où j'allais ! J'errais bêtement dans les rues de la ville comme un crétin... Je m'arrêtai, me rendant compte que ce n'était plus possible de marcher sans savoir où j'étais, ni où j'allais ! Je regardai autour de lui, les terriens passaient à côté de moi sans me regarder...L'idée de demander mon chemin m'effleura un instant... Je chassai rapidement cette idée... Quelle horreur ! C'était stupide ! Moi, demandé mon chemin... A un terrien !... Un gargouillis me rappela que ça faisait près de six heures que je n'avait rien mangé ! Et mon petit déjeuné avait été minable... ça m'irrita encore plus de ne pas savoir où j'étais ! Je n'avait évidemment pas d'argent ! Soudain, je repérai un escalier de secours montant jusqu'au toit d'un immeuble. J'allai jusqu'à lui et montai jusqu'au dessus et regardai les alentours... Kaio s'était excité comme un dégénéré en m'expliquant qu'il ne fallait JAMAIS s'envoler en public... ça pouvait les " choquer "... Faut dire qu'un terrien, c'est vite choqué...
" Allez, allez ! ! Approchez ! ! Aucun frais de participation aujourd'hui ! Mais toujours le gain de 10 000 zénis ! ! " fit un type dans la rue. Une petite foule autour de lui, derrière, un carré délimité, dedans, un homme, trottinant sur place, à donner des coups de poings dans le vide. " Osez affronter Archi, il a finit troisième au dernier tournois mondial des arts martiaux ! C'est un véritable prodige ! Mais on ne sait jamais si vous osez l'affronter et que vous le battez, vous repartirez avec cette liasse de billets d'un total de 10 000 zénis ! Ce n'est pas de l'arnaque ! Celui qui le battra empochera la somme ! ! Profitez-en ! C'est l'anniversaire du champion ! Aucun frais de participation ! Approchez, approchez ! " Je sautai de mon toit en soupirant. Qu'ils sont prétentieux ! ça me faisait presque pitié, ils étaient tellement nuls... J'allais pouvoir me faire un peu de fric facilement, j'allais pourvoir manger ! Je dégageai la foule sans faire attention aux protestations. " Vous, monsieur ? Vous voulez essayer ? "
" Tu donnes vraiment le fric si je le bat ? " demandai-je, les poings sur les hanches, méfiant.
" Bien sur ! "
" Ok... " j'enjambai la corde de séparation entre le terrain improvisé et le public, le challenger continuait ses bonds sur place.
" Salut ! Alors, on croit pourvoir me battre ?... C'est quoi ton nom ? T'as quel âge ? T'as déjà participé à des tournois ? Tsé que t'as un froc bizarre ?... Tes pompes aussi sont spéciale, t'es pas d'ici ? "
" Tu peux pas te taire trente secondes, non ? " coupai-je, excédé. J'avais faim ! Le champion allait ajouté quelque chose quand il reçut mon pied dans la joue qui l'étala au sol, déjà bien arrangé... Il perdit quatre au cinq dents qu'il prit dans sa main d'un air déconcerté ! Il n'avait absolument sentit venir ! Il se releva difficilement tenant sa mâchoire et son nez dégoulinant de sang, je m'accroupis et lui fis un croche pied qui le fit de nouveau s'étaler. Cette fois, il ne se releva pas, il gémissait de douleur. Je me tournai vers l'organisateur de ce défi, signe que j'attendais mon argent, le vieil homme le vit bien.
" Heu... Il n'a pas encore déclaré forfait !... "
Je soupirai, il fallait qu'il abandonne ? Eh ben, il allait abandonné ! Je posai mon pied sur l'os brisé de sa mâchoire. " J'a... J'aban... J'abandonne... " je le relâchai, puis revins sur celui qui allait me remettre la récompense. Le vieil homme était abasourdis, en deux, non, un coup, je l'avait mis à terre, et dans un sale état, son champion... Il ne l'avait pas dit, mais les deux autres au-dessus de lui au championnat, étaient Boo et Oob... Je tendis le bras pour rappeler que j'attendais l'argent. ça commençait à m'énerver ! Ce type continuait à me regarder avec des yeux aussi gros que des balles de tennis, je lui pris la liasse de billets des mains, et partis. Tout les gens s'écartèrent à mon passage, une femme s'évanouit même... " Petites natures... " pensai-je en souriant intérieurement. J'avais changé, je n'aurais jamais participé à ce truc, même pour manger, si je n'aurais pas changer, n'empêche que ça m'avait fait plaisir de me montrer supérieur... J'étais toujours un saiyen après tout... Les deux priorités d'un saiyen étaient les combats - C'était fait, ça avait été court et ridicule, mais c'était fait- et la nourriture !... Je baissai les yeux quand un papier vint s'écraser sur mes jambes. Je m'accroupis et je ramassai la feuille bleue. Exercice de lecture terrienne... Il allait falloir que je m'habitue... " Compétition, tout art de combat confondu, vous êtes tous invités à venir participer ou venir simplement regarder ces combattants se battre en direct ! Public sensible s'abstenir... " Si c'était pour affronter une nullité dans le genre le type que je venais de liquider, ça ne valait pas la peine... Mais je lu le papier jusqu'au bout. " Notre championne est invaincue depuis deux ans, elle se prénomme Pan, oui, c'est bien elle, la petite-fille du plus grand champion connu à ce jour, Satan ! Elle est aussi très mignonne... Avis aux amateurs ! "
" Puh !... Mignonne... " pensai-je tout haut, en grimaçant, rangeant le papier après l'avoir replié, dans mon pantalon. Je soupirai et je manquai presque de basculer en arrière, cette fois-ci, je ne me le dis plus, il fallait que je mange !
Elle soupira en s'asseyant à son bureau, une nouvelle cigarette en bouche. Pan était journaliste dans un petit magazine, elle gagnait bien sa vie, elle n'avait pas à se plaindre. Au-dessus de la table, il y avait un panneau où était accroché quelques articles de journal et des photos... Elles n'avaient rien à voir avec son travail... La première c'était son petit frère, bébé, il était sur une chaise haute, de la compote du menton au bout du nez, Yann, trois ans, en sac à patates... Plutôt en salopette, était debout à côté, un grand sourire sur le visage. La seconde, elle était dessus, elle devait avoir seize ou dix-sept ans, elle tenait sa mère par les épaules, Miiky était entre les deux, ils avaient tous les trois l'air très content. La troisième, elle était toute petite, quatre ans, à son premier tournois d'arts martiaux et autour d'elle, il y avait son père, ses deux grands-pères et son oncle. Elle aimait ces photos... Elle dégagea quelques papiers et les jeta pour faire de la place, en dessous, il y avait une lettre à son nom qui n'était pas ouverte. Elle soupira en devinant ce que c'était. " Cette fichue compétition... " pensa-t-elle... C'était l'autre... son ex... , qui lui avait demandé un jour de participé à ça... Elle avait dit oui, pour lui faire plaisir, comme une idiote, elle était tombée amoureuse de lui... Il lui avait appris à être... Plus agressive, plus possessive, moins pleurnicharde... A cause de lui, elle s'était mise à fumer ! A cette pensée, elle écrasa sa cigarette. C'était peut-être encore plus nocif pour un saiyen ?... Elle pensait qu'il l'aimait aussi... En fait, il ne se servait que de sa popularité pour faire de la pub pour son trafic ! Le monstre... L'escroc... A cause de cette ordure, elle n'était plus... " Gentille... " murmura-t-elle d'une voix suraiguë.
Bardock.
Elle soupira et releva la tête, pourquoi pensait-elle à moi, maintenant ? ça faisait cinq ans que je ne lui étais plus passé par la tête et je resurgissais maintenant. Stupide. Elle soupira encore et reprit attention à la lettre, devait-elle y aller ?... Elle réfléchit longuement et finit par décider que oui ! Elle irait ! Elle devait montrer à ces mauviettes qu'elle descendait de la lignée la plus puissante de tout l'univers !...
Elle se leva, il était déjà temps de se mettre en route, elle devait prendre une tenue de combat, il y avait longtemps qu'elle n'en avait plus mise... En m'oubliant, elle avait oublié ce que représentait le combat pour elle... Imbécile, pensa-t-elle. Elle ouvrit l'armoire qui était dans un coin, et se mit en quête des vêtements larges qu'elle cherchait. Rien de tout ça sur les premières planches, en regardant sur la dernière, elle trouva deux boites identiques... La première contenait un pantalon d'entraînement jaune tout neuf... Avec le chandail jaune pâle qui allait avec... Elle sourit, c'était son père qui lui avait offert... Elle ne l'avait mise que deux ou trois fois... Dont pour un tournois d'arts martiaux, elle avait perdu en demi finale, contre Oob. Ensuite, ce dernier avait remporter le tournois contre Boo, son créateur, ça avait été un très beau match, paraît-il ! Elle referma la boite et la déposa sur le lit, elle ouvrit la deuxième... La tenue rouge en plastique de Bra qu'elle avait porté sur Sircon... Elle était déchirée et griffée à certains endroits. Son petit frère l'avait prise 'pour une folle', Trunks croyait qu'il était encore bourré et... J'avais rigolé... Elle resta une minute sur cette dernière pensée puis passa à la suite des éléments contenu dans la boite, le 'détecteur d'amulettes d'éléments terrestre' créé par le grand Trunks Végéta Brief !... Il avait tapé dedans et réussit... Coup de bol !... Elle le prit en main et l'examina un moment...
" Ohhh... J'ai le saiyen type en face de moi : Queue de singe, cheveux et yeux noirs, détecteur sur l'œil... "
" Quand tu portes cette tenue t'es encore plus tarée que d'habitude... "
" Anh ! ! " elle lui fit une langue.
L'écran était cassé, elle soupira et secoua la tête pour chasser ces souvenirs qui venaient tout seuls !... Il y avait encore quelque chose en-dessous. Là, elle hésita vraiment à les prendre en main... Une photo... La seule photo qu'elle avait de moi... On l'avait faites dans un photomaton... Elle me tenait le bras, j'avais un air agacé, comme toujours. Ce jour-là je devais en avoir vraiment marre pour me laisser tenir par 'Gamine' comme j'aimais la surnommé. Elle chassa aussi ce souvenir là, puis prit le morceau de tissu rouge sale dans ses mains... Mon bandeau... Le bandeau que je lui avais donné...
" Tiens je te le donne !... Toma sera content, son brassard existera encore après lui !... Bien que ce soit une trois/quart terrienne qui le garde... "
" Quoi ? Mais c'est ton porte-bonheur ! "
" Porte-bonheur ?... Dans ce cas ça marche pas !... "
Elle serra le morceau de tissu d'une main tremblante, ses yeux s'emplirent de larmes, j'avais raison, ce... Truc... Portait plus malheur que bonheur !... Elle grogna et tapa le bandeau dans la boite, jeta la photo, le détecteur et la tenue aussi dans la boite, la referma et la jeta où elle l'avait trouvé. Pour finir, elle claqua la porte de l'armoire et se mit à shooter et à frapper dedans. " Salopard ! ! ! C'est de ta faute ! ! ! Tout est de ta faute ! ! ! Pourquoi t'as voulu te faire réincarné, hein ? ? Pourquoi ? ? Mais merde ! ! C'est de ta faute si j'ai mal tourné ! ! Salopard ! ! Si t'aurais pas cesser d'exister, je serais toujours Pan, la p'tit gamine gentille et polie ! ! ! ! ! ! " elle s'arrêta, sa figure striée de larmes... L'armoire défoncée... Elle se laissa glissé sur les genoux et pleura doucement.
