Titre : Si j'en avais trouvé un...
Auteur : Misa Groupiasse, avec l'aimable participation de HachikoFTW et xAoi (qui a décidément envie de faire détester ...)
Fandom : Read & See !
Disclaimer : Aucun des protagonistes de cette histoire ne m'appartiennent (officiellement ...)
Note : Merci de ne pas jeter de pierres à l'auteur.
La tempête faisait rage. Nicola, dans son appartement, remuait les braises incandescentes de son poêle. Il jeta un coup d'œil par la fenêtre et aperçu la pluie qui ruisselait sur la vitre. Soudain, il aperçu une silhouette …
- Mais serais ce pedobear ? Cachons Théa !
Il parti donc en courant, montant les escaliers, se dirigeant vers la chambre de sa fille qui dormais à poings fermés. Il fût dérangé dans son ascension par la sonnerie stridente du téléphone qui résonnait dans la pièce du bas. Il se demanda alors si il devait répondre, ou alors cacher sa fille. Devant l'insistance de la sonnerie, il capitula et fit demi tour, puis décrocha le téléphone. Un numéro inconnu s'affichait. Lorsqu'il décrocha, une voix lui susurra dans un français approximatif
- Toi avoir mon poêle ! Toi avoir mon poêle !
Il se figea de terreur, serais-ce ce japonais à qui il avait dérobé son poêle lors de son dernier voyage sur l'archipel Nippon ? Il jeta à nouveau un œil à le fenêtre, la silhouette avait disparu. Il raccrocha brusquement, quand soudain, on frappa à la porte. Il se raidi, qui pourrait-ce être à cette heure ? Il empoigna sa batte de base-ball, avant de se diriger vers la porte. Il ouvrit cette dernière avec précaution. Derrière la porte, se trouvait un jeune homme, la tête baissée, trempé jusqu'aux os, un téléphone portable rose à la main. Le jeune homme releva la tête.
- Toi avoir mon poêle. Toi avoir mon poêle !
- C'est faux c'est faux j'ai envie de dire mensonge !
- Moi récupérer poêle. Dit il en entrant d'un pas décidé, poussant Nicola qui se trouvait devant l'entrée, celui ci trop choqué pour réagir.
Il arriva dans le salon, aperçu son précieux, et se jeta dessus pour l'enlacer amoureusement. Nicola, qui se décidait enfin à réagir, écarta le japonais de son poêle. Celui ci, enragé par l'idée d'être séparé encore une fois de son bien le plus précieux empoigna Nicola par la gorge. Nicola s'écria alors :
- Miku Miku ! Calme toi ! Je n'ai pas voulu faire ça !
L'expression de Miku changea du tout au tout, passant de la haine au désir fougueux. Ils se regardèrent ainsi quelques minutes. Miku ne tenant plus, se jeta sur les lèvres de Nicola et déserra son étreinte sur la gorge de ce dernier pour caresser le torse de son vis à vis. Ils s'allongèrent tout deux par terre, éreintés par le désir, la lumière du poêle caressant leurs corps à présent presque nus. Tandis que Nicola prenait peu à peu possession du beau japonais, il entendit une plainte. C'était Théa, figée dans les escaliers, son nounours à la main. A la vue de son père et de cet étranger, elle lâcha sa peluche, qui dégringola les marches restantes.
A ce moment, Nicola se réveilla, il regarda son poêle, perplexe, puis se dit : « Heureusement que c'est celui de Rimbaud ... »
Vous connaissez le mouvement surréaliste ? Je pense pouvoir dire qu'en quelque sorte, ceci en fait parti ... la Vodka ayant grandement aidé à trouver l'inspiration.
