bien le bonjour tout le monde! moi voilà pour une nouvelle fiction ! je vous rassure je n'ai pas abandonné l'autre mais j'ai besoin d'écrire d'autres choses sinon je vais avoir mal au crâne xD
alors je préviens cette fiction n'est pas corrigé ^^' j'ai en quelque sorte traumatisé ma pauvre silu chérie (je m'excuse encore) pour vous dire à quel point elle est dark (enfin...pour moi elle l'est pas mais bon je l'écris je suis pas objective ^^)
donc j'espère que cette petite idée vous plaira, je préviens OUI c'est encore au 15eme siècle...Mais c'est la dernière, je tenais à respecter le dicton jamais deux sans trois ^^
sur ce bonne lecture les gens!
1546, Rome
Cette histoire n'était pas de celle que l'on racontait en pleine journée. Au contraire, seul l'obscurité du crépuscule pouvait accueillir pareil conte. La nuit venait de tomber sur les rues de Rome, permettant aux activités nocturnes de s'ébattre pleinement sans la moindre crainte. Dissimulé au fin fond d'une ruelle, une catin bien spéciale accomplissait sa basse besogne, agenouillée entre les jambes de son amant du soir. Elle avait les yeux fermés, la bouche ouverte tandis que son client passait ses mains dans la chevelure sombre, désireux de s'enfoncer plus loin dans la cavité offerte de celle dont il s'était payé les faveurs.
Il ne regrettait pas sa transaction, la bouche de cette prostituée était délicieuse. Une seule chose turlupinait vaguement son esprit, alors que sa verge était dévorée par cette parfaite inconnue. Pourquoi n'offrait-elle pas d'autres services que la fellation ? Après avoir goûté une bouche aussi gourmande, le client aurait apprécié de passer à autre chose, quelque chose de plus…Sérieux. Ne retenant plus ses soupirs appréciateurs, l'homme bougea les hanches, allant à la rencontre de cet antre humide et chaude. Il avait, pourtant, proposé une coquette somme pour passer la nuit entière en compagnie de cette jeune créature. Mais d'un simple signe de tête, elle l'avait repoussé, la patronne du bordel dans lequel il l'avait trouvé lui déclarant d'une voix ferme qu'elle n'offrait que sa gorge, et rien d'autre. Alors, le client avait cédé, se profitant que d'une simple caresse buccale. Sentant la jouissance arriver, le client s'accrocha aux cheveux de la catin, s'enfonçant brutalement dans la gorge de cette dernière, avant de se déverser entièrement dans un gémissement rauque.
Satisfait, l'homme se rhabilla prestement avant de partir, n'accordant plus un seul regard à celle qui se tenait précédemment entre ses jambes. Cette dernière, loin de se sentir vexé, se releva calmement, recrachant le liquide épais et blanchâtre qui avait envahi sa bouche. Sans un mot, la putain recoiffa ses longs cheveux bruns d'un geste de la main, rajustant sa longue robe couleur soleil de l'autre.
Ø - Et un de plus…
La voix de la jeune catin, loin d'être celle d'une jeune femme aux charmants atouts, était douce et grave. Normal, non ? Pour un jeune homme de 21 ans. En effet, malgré cette apparence féminine, ce visage de poupée nippone, et cette silhouette gracile, cette jeune catin était de sexe masculin, et portait le doux nom de Yuu Kanda.
Il a toujours haït son physique androgyne, qui, depuis son plus jeune âge, attirait inexorablement les mains baladeuses de la gent masculine. Mais aujourd'hui, c'était ce physique qui le sauvait de la misère, qui lui permettait de vivre correctement depuis la mort de ses parents. Evidemment, se plier de cette manière face aux hommes le dégoûtait, sentir les mains pressantes de ses clients presser sa tête contre leur verge le répugnait, mais pas autant que le goût acre et salé du sperme sur sa langue.
A chaque fellation il se retenait tant bien que mal de vomir, fermant les yeux en pensant à autre chose. Mais il n'avait pas le choix, soit il acceptait d'ouvrir la bouche, soit il finirait dans les rues. Bien entendu, la gérante du bordel dans lequel il pratiquait était au courant de sa…Condition. Pourtant, elle l'avait accueilli comme une seconde mère, l'aidant tant bien que mal à cacher son sexe à ses clients. Grâce à elle, il possédait un toit au-dessus de sa tête. La seule chose qu'elle avait exigée de sa part, était qu'il s'occupe d'au moins 4 clients par nuit, afin de contribuer au commerce du bordel. Et Kanda a toujours respecté cette condition. Un léger sourire fleurit sur les fines lèvres du brun. Le client qui l'avait laissé il y a peu était son quatrième, il avait donc le reste de la soirée libre.
Il ne passait que peu de temps au bordel, se contentant d'y rester aux heures des repas et à l'heure du coucher. Il ne fréquentait aucunes autres prostituées, ces dernières ne le voyant que comme une rivale, face aux clients. D'un pas tranquille, Kanda s'éloigna, s'enfonçant de plus en plus dans les rues sombres de la ville. Il adorait ces petites balades nocturnes, après tout, quoi de mieux après un boulot éreintant que de profiter de la fraicheur de la nuit en se baladant sans but dans les rues désertes de Rome ?
Tel une ombre, le brun errait en silence, laissant le vent ébouriffer ses cheveux. La nuit était si calme, si paisible, si différente du brouhaha de la journée. Au moins, à cette heure, personne ne l'importunait. Personne pour lui demander ce qu'une jeune fille aussi jeune faisait ici, personne pour venir lui tourner autour. Personne, excepté la solitude. « Mieux vaut être seul que mal accompagné » se dit-il. Kanda fut sorti de ses pensées par une goutte de pluie s'écrasant doucement sur son visage, glissant le long de sa joue telle une larme.
Surpris, il releva le visage vers le ciel alors qu'une seconde goutte rejoignait la première orpheline, puis une autre, et encore une autre, jusqu'à ce que tombe une véritable averse. Rapidement, le brun chercha du regard un endroit où s'abriter de la pluie, ne trouvant finalement qu'une petite église dont la lourde porte semblait entrouverte. Ne désirant pas être trempé, il se résigna à pénétrer le lieu saint, retenant un frisson au contact de la fraîcheur qui régnait à l'intérieur.
Lentement, le brun s'avança doucement dans l'allée, passant lentement entre les bancs en bois. Seul le claquement régulier de ses talons sur le sol, et le clapotis de la pluie sur le toit venait troubler la quiétude des lieux. Sans un mot, il s'installa aux pieds de l'autel, situé au centre de la pièce, observant les lieux, avec, pour seul éclairage, les rayons discrets de la lune passant par les vitraux multicolores représentant la vierge Marie. Malgré cela, il n'arrivait qu'à distinguer les bancs de prières, le reste étant dissimulé par l'obscurité de la nuit. Il soupira, alors que l'eau continuait de couler à l'extérieur, le condamnant à rester ici s'il ne voulait pas finir trempé. Il n'avait pas pour habitude de fréquenter les églises.
Kanda n'a jamais cru en dieu, à l'inverse de sa défunte mère qui, chaque dimanche, venait prier à l'église près de leur ancienne maison. Il se souvenait même que, parfois, alors qu'elle raccommodait un vieux vêtement, elle chantait un cantique quelconque, sa voix ne couvrant qu'à peine le léger grincement du rocking-chair dans lequel elle s'installait. Il adorait l'observer à ces moments-là, alors que ses longs cheveux noirs tressées touchaient presque le sol, son visage, si semblable à celui d'une poupée de porcelaine, affichait un sourire paisible, le regard posé sur sa couture. Fatigué, le brun ramena ses genoux contre son torse, fermant lentement les yeux. Lequel était-ce, déjà ? Le cantique préféré de sa mère ? Elle en connaissait tellement, pour ne pas dire tous. Pourtant, il y en avait un qu'elle chantait régulièrement. Lequel était-ce ? Il se rappelait vaguement les paroles, mais quel était le titre ? Sans qu'il ne s'en rendre compte, ses lèvres bougèrent, chantonnant d'une voix étonnamment douce.
« L'hiver est là…Sur les toits du village.
Le ciel est blanc, et j'entends la chorale des enfants.
Dans la vieille église, sur un orgue aux couleurs du temps »
Un sourire très léger apparu sur son visage, ses lèvres continuant doucement la chanson.
« Que la paix soit sur le monde
Pour les cent mille ans qui viennent
Donnez-nous mille colombes, à tous les soleils levants
Donnez-nous mille colombes, et des millions d'hirondelles
Faites un jour que tous les hommes,
Redeviennent des enfants. »
Son sourire s'élargit, alors que son esprit sombrait peu à peu dans le sommeil. « Les milles colombes » était et a toujours été le quantique que sa mère aimait lui chanter.
voilà voilà j'espère que ce début vous aura plu =)
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a pluche les gens!
