Salut les gens :D
Non, aujourd'hui ce n'est pas "Triangle".
J'ai eu l'idée d'un autre projet en cours de route.
J'espère que vous comprendrez.
Mais je vous rassure, je n'arrête pas "Triangle" pour autant.
Je pense que je vais faire alternance.
C'est à dire un coup "Triangle" et un coup cette fic ci.
D'ailleurs, comme ma fic a dépassé le millier de vues plus vite que prévu, je vous avertis ici.
Pour le prochain chapitre (qui sera un chapitre "à part"), la fic va passer en M.
Donc vous ne serez pas obligés de lire le chapitre 5 pour comprendre la suite.
C'est juste un petit délire pour vous remercier d'être toujours plus nombreux à lire X3
Voilà.
Maintenant, parlons de cette nouvelle fic: "Double".
Déjà, elle sera sûrement plus courte que mon autre.
Et ici, j'ai voulu faire un univers un peu plus "réaliste", vis à vis de la société.
Ça sera pas non plus de la tragédie mais quand même c'est un peu moins "mignonnet" que Triangle.
Et en plus ça concerne un de mes Ships favoris: le HyuKiyo
Ah, et je préviens c'est bien ce pairing et pas l'inverse ;)
Donc voilà, j'espère que ça vous plaira
Bonne lecture :D.
Junpei venait me prévenir de quelque chose. Il arrivait, haletant, broyant ses cuisses avec ses mains.
-Te… ppei. On a un pro... blème. S'efforça-t-il de souffler entre deux respirations saccadées.
Le voir dans cet état était tout sauf rassurant.
-Quoi? Quel problème? Répondis-je inutilement.
-C'est Riko. Annonça-t-il
-Quoi, Riko? Mon regard se faisait plus inquisiteur.
-Elle t'aime. M'envoya-t-il avec toute la simplicité du monde.
Les mots manquant de sortir, je me contentais simplement de fixer ses yeux gris verts.
-Et comment tu…
-Elle me l'a avoué tout à l'heure. Coupa-t-il, ayant deviné la couleur de ce que j'allais dire.
-Depuis combien de temps? Je ne pouvais rien faire d'autre que de poser des questions, pour le moment.
-Mais je sais pas. S'énerva-t-il un peu. Je pense depuis au moins quelques mois. Comme je suis proche d'elle, elle s'est permise de me faire la confidence.
-On va faire comment alors?
Cette fois-ci, pas un son ne lui échappa. J'avais compris avec ce silence trop parlant: nous y risquions beaucoup.
Junpei et moi étions ensembles depuis sept mois maintenant. Je me souviens bien des détails de notre toute première rencontre, même si tout se résumait sommairement à :
Il s'était heurté à moi, un accrochage, une réconciliation, la rencontre de ses amis et une discussion passionnée sur le basket. Ce n'était pas tant le contexte qui magnifiait ce jour; non, on trouvait ce genre de choses dans les light novels en vogue. C'était plutôt la première impression, ce que l'un émanait et l'autre ressentait et vice-versa. Sa présence était très imposante, autant que la mienne. Mais malgré tout, il semblait très docile. Il m'intriguait vraiment. Personne ne m'avait jamais fait ressentir un tel effet. D'autant plus que nous étions bourrés d'atomes crochus. Il aimait le basket, j'aimais le basket, nous avions tous deux un caractère bien trempé. Par contre, le physique ne suivait pas avec le reste. J'étais son antipode, entre guillemets. D'autant plus que ses cheveux blonds de l'époque étaient bien ridicules. Mais il me lançait bien souvent que mes sourcils n'étaient pas des sourcils d'humain, pour se venger. Bref, le premier jour n'affichait rien d'extraordinaire, pour les autres, du moins. Mais moi, je voulais plus. En apprendre d'avantage sur lui, le connaître, comprendre cet être si énigmatique qu'était Hyuga Junpei.
Mon amant passait la main dans ses fins cheveux bruns, ne fixant juste que le vide.
Même si la situation ne le permettait pas, il me donnait envie de le plaquer au mur et de l'embrasser bestialement, en faisant ça. Ça et la sueur qui perlait son visage et rendait sa peau plus luisante. C'était un spectacle d'érotisme qui m'était défendu d'approcher.
Comme pour combler le silence, il soupira.
-Bon, t'inquiètes pas, on va bien trouver une solution.
Hyuga était le seul qui pouvait rassurer ses proches comme ça, en un claquement de doigt. Son rôle de capitaine lui collait à la peau, même dans les moments de tous les jours. À moins que l'amour je lui portait aveuglait sûrement mon jugement sur lui. Il était fréquent d'amplifier les qualités et amoindrir les défauts de l'être aimé.
-Aussi, changea-t-il de sujet, j'ai accouru pour t'en parler, mais je n'étais pas venu pour ça, à la base.
Junpei devait passer la fin d'après-midi avec moi. Les cours finissaient plus tôt. Il s'était donc saisi de cette chance. Il se laissa glisser à mes côtés dans le fauteuil. En poussant un râle d'aise, il allongea son bras pour attraper mon épaule. Il m'observait avec envie, se mordant les lèvres et épiait la moindre de mes réactions. Mon coeur s'affolait, je ne savais pas réellement comment réagir. Et sans que je m'y prépare, il m'embrassa avec tendresse et passion.
-Junpei- ngh…
Il s'amusait à mordiller ma lèvre inférieure. Ses avances devenaient de plus en plus insistantes. Tandis que sa main droite se saisit de mon cou avec fermeté, la gauche dévalait dangereusement pour remonter sous mon tshirt et effleurer mon flanc, qu'il connaissait très sensible, avec un sourire salace aux lèvres.
-Ann… arrêtes, s'il-...
-Tu n'aimes pas? Me souffla-t-il malicieusement au creux de l'oreille.
Quand ses doigts dégringolaient vers mon bas ventre, à travers mon pantalon, j'avais du mal à respirer. Il se coupa net, voyant que tout cela ne me plaisait pas.
-Non, arrêtes… s'il-te plaît. Vraiment. Je séparais clairement mes phrases. Pas que je ne l'aimais pas, je ne me sentais pas encore près pour ma première fois. Surtout avec le contexte absolument pas propice à l'amour.
-Pardon. Je n'aurais pas dû te forcer.
Je sentais bien qu'il était désolé. Je collais donc son visage au mien, pour lui faire comprendre que ce n'était pas dramatique.
-Pas grave. Je t'aime, tu sais.
-Moi aussi. Son ton grave me faisait frémir.
Il m'adressa un de ses irrésistibles sourires.
Nous rompirent notre étreinte et revînmes à nos positions décontractées.
-Tu comptes faire quoi, ce soir? Me questionna Junpei.
-Bonne question. Mmmh…
-Je connais un resto sympa qui est pas trop éloigné. Ça pourrait être cool.
-Mais… on ne sera que deux. Ça va pas paraître un peu… suspect?
-Si ça t'rassure, on peut amener Kuroko avec nous.
Notre relation restait secrète. Je n'osais pas imaginer ce jour ou une indiscrétion nous trahirait et que nous serions percés à jour. Nous glissions maintenant d'autant plus sur une pente savonneuse puisque j'avais appris que Riko m'aimait. Mais nous essayions d'oublier cet étau autour de nous avec nos sorties. Comme seul rempart, Kuroko qui savait. Il était gay, lui aussi. Mais il le gardait pour lui. Seulement, un jour qu'il nous a repérés, pris dans un baiser passionné, il s'était confessé à nous, le plein de confiance. Au final, nous étions au courant pour lui, lui pour nous. Et c'était tout. Ça nous suffisait, pour le moment.
-D'accord, je vais l'appeler.
Le restaurant affichait un je ne sais quoi de sympathique. Hyuga avait décidément bon goût. Accompagnés de notre cher passeur fantôme, nous prenions place à table. Heureusement que Kuroko avait accepté : au moins, trois personnes, ça ne paraissait pas suspect.
Tandis que le bleuté s'empara du menu, nous nous dévorâmes du regard, mon amant et moi, avec ce sourire merveilleusement niais qui s'emparait de vous lorsque votre amant vous observait et que vous l'observiez en retour.
Kuroko toussotait, nous signalant que du monde regardait en notre direction. Nous nous fuyions alors des yeux pour fixer notre assiette. Et, profitant de la nappe longue, nos mains se tenaient sous la table.
-Alors, débuta Kuroko, Kiyoshi-senpai m'a signalé que vous aviez un problème au téléphone.
-Oui, voilà, chuchotais-je, notre… situation, elle risque d'être découverte.
Voili voilou, une 'tite review?
À la prochaine :D
