Disclaimer : J'ai reçu ces personnages par la poste, mais y a encore les droits d'auteurs dessus, ils ne sont pas à moi.

Note : Ce One-Shot est court, très court, mais je n'allais pas faire du remplissage non plus !

Genre : Yaoi ? Ah ah. . .

Note musicale : Alice in Videoland – Going Down (N'écoutez pas ça en lisant, ça ne colle pas avec l'histoire, c'est ce que moi j'ai écouté )

Dans mon lit

Mes yeux fatigués s'adaptent à la lumière du jour, je ne distingue pas encore très bien l'heure à l'horloge, tu sais, celle qui est à l'autre bout de ma chambre.

Je ne peux pas m'empêcher de te regarder un peu, à la dérobée, pourtant je ne devrai pas avoir honte. Tu as ce sourire béat collé aux lèvres, ce sourire que je connais si bien pour l'avoir vu tellement de fois. Tu ressemble à un enfant, replié sur toi-même, enserrant la couette avec tes mains, tes cheveux noirs tapissent mon oreiller, vu comme ça, on dirait une toile d'araignée.

Tes vêtements sont lâchement abandonnés sur une chaise, la manche de ta veste pendouille et tu va râler parce que ton pantalon sera froissé mais tout ça n'a pas d'importance.

Ce n'est pas là première fois que tu viens me voir, en pleine nuit, juste pour ça, je sais qu'on est amis, juste amis, je le sais, mais je ne m'explique pas. En plus tu ne dis jamais rien, ou alors très peu de mots s'échappent de ta bouche, tout ça pour finir au lit en un immense soupir.

Je ne demande qui de nous deux a le plus besoin de l'autre, mais c'est toujours toi qui viens me trouver, pour me sourire, ou pour autre chose.

C'est toi qui m'as reconnu, tu es le seul, tu connais ma valeur et c'est toi qui m'as offert ton sourire en premier, alors que les autres ne voulais pas de moi, tu as fait de moi ton ami, tu es le premier que j'ai jamais eu.

Alors que moi je ne sais pas comment faire pour te faire parler, tu ne viens pas là sans raison, je le sais mais toi, tu ne veux rien dire, tes yeux fuient quand je tente de te parler. Quelque part, ça me blesse.

Tu sais, il y a des jours, tout semble normal, et pourtant le soir, tu viens frapper à ma porte, tu me souris et je comprends tout de suite, tu rentre alors, je ferme la porte, tu as déjà enlevé tes chaussures, tu me regarde, et comme à chaque fois, d'un air entendu on se retrouve l'un contre l'autre, dans mon lit.

Ce matin, je ne sais pas quoi penser, on est dimanche, dimanche, c'est aujourd'hui qu'elle vient, tu le sais, peut-être est-elle déjà arrivée, elle te cherche et toi tu es là, avec moi. Je ne suis pas sur qu'elle apprécie.

Et je sais que tu t'en fiche, comme d'habitude, tu ne diras rien, rien. Et comme à chaque fois, oui comme d'habitude ce matin aussi tu te réveilleras, tu me souriras, tu vas regarder par la fenêtre tout en t'étirant, tu laisseras retomber tes bras en soupirant, et d'un geste vif tu vas retirer la couette, et tu te déshabilleras, retirant tour à tour ton pantalon, ton tee-shirt bien trop large et pour finir tes chaussettes qui seront noires comme d'habitude. Tout en piochant un caleçon dans ma commode, de ta main libre, la gauche, tu retireras le tiens avant saisir tes vêtement, râler parce que oui, ton pantalon est encore froissé et que ta veste a passé la nuit par terre, mais tu t'habilleras, tu te coifferas et tu te finiras par t'en aller, en disant, comme à chaque fois :

« Allez, à tout à l'heure Chôji ! »

Shikamaru, tu es beau quand tu dors.