Disclaimer = Tous les personnages et l'univers appartiennent à la divine, la merveilleuse, l'unique (j'allais écrire Rita Skeeter, allez savoir pourquoi -_-) JK Rowling. Quant à Lutha Layos et éventuellement qq ajouts supplémentaires, ils sont à moi. Il y a une petite partie inspirée de l'oeuvre de Christopher Paolini, mais j'en ai changé le principe.
Bien ! Maintenant que tout est dit, place à l'histoire ! Bonne lecture !
Remus ouvrit la porte du dernier compartiment du wagon et jeta un coup d'œil à l'intérieur. Il n'y avait qu'une seule personne lovée sur la banquette. Une septième année aux longues boucles blanches comme neige, vêtue d'un uniforme de Serdaigle. Si elle eut un léger mouvement de tête au son de la porte, elle ne broncha pas plus. Le jeune homme l'interpella :
- Layos ? On peut s'installer ici ? La plupart des compartiments sont occupés.
Elle releva la tête vers lui et le considéra un instant de ses prunelles brunes aux reflets d'ambre. Derrière lui, James, Peter et Sirius chahutaient ensemble, comme toujours. Elle finit cependant par acquiescer silencieusement avant de replonger dans son livre. Les quatre garçons s'installèrent donc dans le compartiment, Remus prenant soin de se mettre à côté de la Serdaigle pour lui épargner le comportement turbulent de ses compagnons. Il aurait toutefois fallu pour cela les bâillonner et les ligoter. En effet, à peine James installé en face d'elle, il se mit à la dévisager ostensiblement, avant de l'interroger :
- Hey ! Latos, c'est ça ?
- Layos, le reprit-elle d'une voix indifférente sans relever les yeux.
- Ouais, Layos, se corrigea-t-il impatiemment. Tu les teins, tes cheveux ? Ou c'est une expérience qui a mal tourné ?
Cette fois-ci, elle prit la peine de lever les yeux de son livre, pour les diriger ver le plafond avec exaspération.
- C'est naturel. Et toi, ta coupe, c'est voulu, ou tu ne sais pas comment utiliser un peigne ?
Remus eut un léger sourire qu'il camoufla derrière son journal, et Sirius éclata carrément de rire tandis que Cornedrue se renfrognait. Il répondit à sa place :
- C'est naturel ! T'es à Serdaigle, à ce que je vois ? Je crois bien t'avoir jamais parlé. Je suis Sirius Black, se présenta-t-il en tendant la main par-dessus la table.
- Tu m'en vois ravie, marmonna-t-elle sans daigner tendre la sienne, avant de se remettre à lire.
James ricana de la déconvenue de son meilleur ami, vengeur, et toute interaction avec la jeune fille s'arrêta là. Seul Remus échangeait de temps à autre quelques mots avec elle, à propos des cours, ou des livres.
Vers seize heures, il l'interrompit à nouveau dans sa lecture :
- Dis-moi, tu as commencé les recherches pour le projet de runes, cette année ?
- En partie, mais il me manque pas mal de données. Et toi ?
- Pareil. J'ai eu du mal à trouver des renseignements pour le troisième sujet.
Elle sourit légèrement.
- On pourra essayer de comparer, voir si on ne peut pas s'entraider.
- Pourquoi pas, acquiesça-t-il.
Il se détourna à moitié.
- Hey, Lupin.
- Oui ?
- Tu as plus de chances de la croiser que moi, alors tu pourras dire à Evans que mon frère est d'accord ?
James pivota instantanément vers elle, comme si elle l'avait appelé.
- Evans ? Ton frère ? D'accord pour quoi ? D'où elle le connaît ?
- Je ne pense pas que ça te concerne, Potter, se contenta-t-elle de répondre d'une voix neutre.
Sirius intervint, la voix un peu agacée :
- Tu ne crois pas que tu t'accordes un peu trop d'importance ? On n'est pas digne de recevoir tes paroles, c'est ça ? Trop parfaite pour échanger avec nous ?
Elle eut un fin sourire moqueur, dévoilant des canines joliment pointues.
- C'est Sainte-Mangouste qui se fout de Secours Sorcier...
- Pardon ? Je ne t'ai pas snobée, moi, que je sache.
- Non... Pas depuis... Elle jeta un coup d'œil par la fenêtre. Cinq heures, tout au plus.
Le Gryffondor d'empourpra, conscient de la justesse du trait décoché. James prit le relais :
- Quoi qu'il en soit, tu nous juges un peu vite. Tu n'as jamais tenté non plus de nous adresser la parole, alors ne joue pas à la donneuse de morale hautaine. Tu es...
- Cornedrue ! L'interrompit Remus, le regard alarmant.
L'attrapeur se tut et fixa le sourire plus que largement moqueur de la Serdaigle.
- Les mots sont retournables, Potter. Ne me tente pas, ou je t'écrase d'une simple tirade. Quant à toi, Black... c'est valable aussi pour toi.
Elle étira comme un chat sa silhouette menue et sortit du compartiment, les laissant soufflés par son impudence.
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Les deux chahuteurs des maraudeurs échangèrent un regard avant de se tourner vers le loup-garou.
- C'est qui cette bêcheuse ? Et pourquoi tu m'as empêché de lui réduire le caquet ?
Si Lunard sourit à l'expression, il fut parfaitement sérieux dans sa réponse.
- Lutha Layos, Serdaigle, très bonne élève, peu travailleuse et plutôt solitaire. Elle est dans l'école depuis sept ans, comme nous, vous auriez pu la remarquer... Si je t'ai interrompu... c'est parce que je l'ai déjà vue à l'œuvre. Elle est très habile à toucher les points sensibles et elle en connaît beaucoup plus sur vous que vous ne semblez le penser. Vous ne l'avez sans doute pas remarqué, mais j'ai passé énormément de temps avec elle en quatrième année, lorsque vous appreniez... enfin vous savez de quoi je parle.
Ils hochèrent tous les trois la tête. Mais Sirius et James s'entre-regardèrent, partagés par la même idée. Il fallait faire ravaler son dédain et son air hautain à cette petite snobinarde, comme ils s'évertuaient à le faire avec les sangs-purs de Serpentard. Il n'y avait guère d'exception, et ils ne méritaient le mépris de personne.
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Natacha passa en soupirant d'aise un coup de peigne supplémentaire à sa longue tignasse noire et raide. Lucy était déjà sous ses couvertures, plongée dans son livre favori, Traité de stratégie des échecs sorciers. Et Elisabeth... Elisabeth révisait déjà ses cours de l'année précédente. Scène classique. Banale. Déjà décortiquée au maximum. Aucun élément nouveau. Lutha soupira et se glissa sous ses draps bien chauds avec un plaisir évident. Se lovant entre les plis du tissu, elle adopta une position que d'aucun auraient trouvé intenable. Puis elle ferma les yeux et commença à somnoler, sans se douter du calvaire qu'elle allait se voir tenter d'infliger les semaines suivantes.
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Et ce soir-là, Sirius ne fut pas le seul à se coucher contrarié. Au fond de son lit, Lily Evans tournait et retournait la même question. Pourquoi cela avait-il changé ? Pourquoi n'avait-il pas posé sa sempiternelle question ?
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Voilà voilà, tout écrit en un jour, ça m'est venu assez soudainement, j'ai déjà l'idée de l'histoire, mais l'écriture sera peut-être aléatoire au niveau attente, etc.
J'essaierai de faire de mon mieux (des reviews m'encourageront peut-être xD)
merci de m'avoir lue :)
