Hi :')

Bon heu là rien à dire. ' A part qu'à la base, j'ai une envie monstre de faire souffrir Yao (chine) d'Hetalia. Mais j'avais envie d'écrire sur Elfen Lied. Donc voilà le résultat, en écoutant en boucle l'OST Lacrimosa.

Bon et sinon.. Enjoy ?


Elle marche sans plus s'arrêter. Pourtant, autour d'elle tout semble néant. Ses cheveux rosés se collent sur son front à cause du sang qui a coagulé. Depuis quand marchait-elle ? Depuis quand était-elle là ? Plus important… Qui était-elle déjà ?

L'adolescente avait l'impression de ne plus se souvenir de rien avant ça. Avant qu'elle ne se réveille dans un monde encore plus noir que celui où elle se trouvait auparavant. Elle ne sentait plus rien à part se sol sombre et glissant sur lequel elle avançait désespérément. Non, désespoir n'allait pas avec elle. La rose n'était pas désespérée. Un pied après l'autre, simplement, comme une fonction que l'on avait ordonné à son cerveau de répéter.

« Tu es où ? »

Sa voix renfermait tellement de choses. Sa question pouvait être à la fois teintée d'une mélancolie sans pareil, refoulant tant bien que mal des sanglots d'abandon. Elle pouvait également exprimer une haine engendrée par la trahison qui aurait fait d'elle ce qu'elle est maintenant, un pantin sans trace de cette maladie qu'ils ont nommé « vie ».


Haletante, elle tomba avec fracas de son lit. Encore. Elle essaya de calmer sa respiration mais déjà les larmes la submergeaient. Non, non ce n'était pas elle ! Une parfaite poupée de cire n'aurait jamais connue se sentiment qui lui déchirait la poitrine. Elle était en vie bordel ! Je ne crèverais pas ! Sa raison et son cœur se mélangeaient dans un horizon ténébreux, alors qu'elle tentait de se mettre debout. Aucun son ne pouvait traverser ses lèvres sèches de promesses non tenues. Touchant des murs au hasard, elle chercha la fenêtre. Finissant par toucher un matériel froid, son poing brisa une vitre.

Un oiseau majestueux tournait autour de la maison où la jeune fille se trouvait, tel Cerbère surveillant le passage des morts. L'animal se faufila dans la chambre de la rose avant de se poser sur son épaule. A ce contact, les larmes de celle-ci redoublèrent.

« Kôta ! Kôta ! Kôta ! Kôta ! »

L'aigle qui venait de se poser sur l'épaule tremblotante de la fille chercha en vain à la réconforter. Un éclair sembla passer dans ses yeux de prédateur, et il s'envola de nouveau vers une chambre bien précise. Provoquant un bazar pas possible, il réveilla un adolescent du même âge que la jeune fille.

« Lucy ! »

Il se leva et se précipita dans la chambre du couloir de gauche. Il vit ladite Lucy, les larmes ne cessant de se déverser sur ses joues de porcelaine et le poing en sang. Doucement il s'approcha d'elle et la serra dans ses bras.

« Du calme.
-Aveugle ! Je suis aveugle Kôta ! Ça ne cessera jamais d'hanter mes nuits !
-Calme-toi Luce'. Je suis là et je t'aiderai chaque minute de ma vie à surmonter ton handicap. Tu sentiras de nouvelles choses, tu exploreras l'inconnu pour l'humain. Tu seras capable de vivre normalement et de ressentir les ondes de tout ce qui nous entourent. Je t'aime Lucy, je t'aime alors je t'en prie ne t'arrête pas là. Je serais là, je serais ton épaule, je serais tes yeux. »

L'aigle, qui était revenu, se posa délicatement sur la jeune encore en état de choc. Le brun le regarda, un sourire aux lèvres.

« Et bien sûr, Nii sera tes ailes. »