Yo les gens :D Alors cette fiction est le premier tome d'une trilogie ! Mais bien sûr on peut les lire indépendamment ^^

Enfin bref, Akainu et Kizaru vont sans doute vous paraître ooc mais après tout c'est peut être normal non ? ;)

Bonne lecture et à la fin pour une petite review ? :p


Chapitre 1 : Une bagarre dans la rue

"Maman, laisse moi !" dit un petit garçon grognon tandis que sa mère l'embrassait sur le front.

"Tu sais que je n'aime pas te voir traîner dans ces rues malsaines ! J'ai toujours peur qu'il t'arrive quelque chose." déclara sa mère.

Le petit garçon de 5 ans réussit à s'échapper à l'étreinte de sa mère et partit en courant en faisant un signe de la main à celle-ci.

"Je reviendrai ce soir !" s'écria-t'il avant qu'il ne soit hors de portée de voix.

Ce petit garçon se nommait Sakazuki et il se trouvait sur l'île de Clinston, une petite île qui n'avait qu'un seule ville, faisant la superficie de l'île. Même si l'île était petite, ça donnait une ville assez grande. Assez grande pour que la différence entre pauvre et riche se fasse. Il y avait trois niveaux, les plus haut bourgeois, bien plus qu'aisé pour vivre, ceux qui avaient un niveau moyen pour vivre, mais ne pouvaient prétendre à la richesse et ceux qui étaient pratiquement à l'extérieur de la ville en bord de mer, c'était des personnes d'une extrême pauvreté, ne pouvant subvenir à tous leurs besoins. Sakazuki faisait parti de la classe la plus haute, se trouvant au centre de la ville. La plupart s'entendait bien avec la deuxième classe, mais certains, comme les parents du petit, ne pouvaient supporter ces personnes, jugées sans importances à leurs yeux. Mais Sakazuki n'était pas de cet avis. Et c'est pourquoi il courait à présent vers la maison de son meilleur ami, qui certes n'avait pas autant d'argent que lui, mais était quand même son ami.

Il arriva devant cette porte en bois qui lui était si familière depuis quelques temps. Sans hésiter, il frappa à la porte avec impatiente. Celle-ci ne tarda pas à s'ouvrir, laissant place à une très belle jeune femme, qui selon l'avis de Sakazuki, pourrait être encore plus belle si elle avait l'argent pour s'occuper d'elle. Elle lui ouvrit avec un grand sourire sachant que c'était lui. Il venait presque tous les jours maintenant.

"Ah te voilà, Sakazuki ! Tu mettais plus de temps que d'habitude alors Borsalino commençait à s'inquiéter de ce qui te retardait." dit gentillement la mère de son ami en lui ouvrant un peu plus, le laissant entrer.

"Maman ! Ne lui dit pas ça !" s'écria une voix d'enfant provenant d'un peu plus loin dans la maison.

La mère laissa échapper un petit rire. "Très bien, il n'a jamais dis ça, c'est sans doute moi qui ait inventé." dit-elle en faisant un clin d'œil à son invité. "Rentre donc, je vais te préparer un bon goûter pour toi et Borsalino." ajouta-t'elle.

Sakazuki entra avec un grand sourire aux lèvres. Il adorait cette famille, qu'il considérait comme sienne à présent. Ils étaient toujours gentils avec lui, et ne l'obligeaient jamais à rien,contrairement à ses parents qui lui avaient tracé tout son avenir sans jamais lui demander son avis. Eux, étaient gentils avec lui, depuis qu'il avait rencontré Borsalino par un pur hasard, étrangement il s'était attaché à lui ainsi qu'à ses parents. Il ne connaissait pas très bien le père de son ami car il n'était pas souvent présent, mais c'était un officier de la Marine. Quelqu'un qui semblait fort et Sakazuki l'admirait. La mère de Borsalino avait toujours le sourire et riait beaucoup, cela faisait rougir Sakazuki en y pensant, mais il était tombé sous son charme.

"Ben, pourquoi t'es tout rouge ?" demanda son ami, le sortant de ses pensée.

"Pour rien laisse tomber." bredouilla le petit garçon redevenu grognon comme à son habitude.

Son ami haussa des épaules et recommença sa lecture, insouciant. Il était bien plus grand que Sakazuki avec ses 4 années de plus, mais parfois on se demandait qui était le plus âgé des deux. Il avait toujours son sourire béat en plus de sa façon de rallonger les mot en fin de phrase, lui donnait un air stupide selon Sakazuki. Il se fichait de pas mal de chose, car pour lui ça n'avait jamais grande importance. Ce comportement toujours insouciant avait le don d'insupporter Sakazuki, d'ailleurs. De plus, Borsalino n'en avait pas juste l'air mais était stupide, enfin, Sakazuki était encore partagé sur ce point. Car, son ami avait l'esprit très simple mais était loin d'être complètement idiot. Juste il n'avait pas l'esprit calculateur que possédait déjà le jeune Sakazuki. Mais ce n'est pas pour autant qu'il n'était pas le plus cultivé des deux. Au final, ces deux rigolaient bien ensemble.

"Et voilà." dit la mère de Borsalino en entrant dans la pièce.

Elle posa une assiette pleine de gâteaux sur la table au plus grand plaisir du plus grand des deux qui ferma immédiatement son livre son sourire habituel aux lèvres.

"Oui le goûter !" s'exclama-t'il en se précipitant sur la nourriture.

"Alors, Sakazuki, comment s'est passée ta journée ?" demanda la mère de son ami.

Le jeune garçon s'assit sur une chaise et prit un gâteau. Il fronça les sourcils se remémorant sa journée.

"Bof rien de spécial... Mon père ce matin m'a encore tenu le même discours au sujet de mon avenir en tant qu'homme d'affaires. Puis cette école affreuse... Je supporte de moins en moins leur tête à tous." grommela l'enfant en croquant dans son cookie.

"Allons, tu sais très bien que ton père fait tout ça pour toi. Il ne veut que ton bonheur j'en suis sûr." calma la jeune femme d'une voix apaisante.

La colère du petit garçon arriva immédiatement et il frappa sur la table, coupant dans son élan son ami qui se goinfrait.

"Vous plaisantez ? Il ne pense qu'à lui et à son argent en me parlant de ça ! Ah oui, il veut le meilleur pour mon éducation, c'est pour ça qu'il paye la meilleure école de cette ville, mais vous connaissez la véritable raison ? C'est seulement pour que je sois véritablement digne de son argent plus tard et pour que je ne fréquente pas des gens des classes inférieures comme il dit !" s"écria-t'il.

La mère de Borsalino resta muette mais pas celui-ci. Même si il continuait à manger, il écoutait distraitement.

"C'est pas très gentil pour nous ça." dit-il.

"J'ai presque envie de devenir un pirate, juste pour ne pas faire comme il en a envie ! Cet homme me pourrit la vie."

"Remarque, papa dit toujours qu'il y a des gentils pirates à qui on peut faire confiance, même si son travail c'est de les attraper. On n'a qu'à faire ça !"

"C'est ça, mes deux petits pirates !" rit la jeune femme. "Et ne t'inquiète pas pour ton père, ce sont les folies des grandeurs, mais à force il se fera une raison et te laissera choisir ta voix." dit-elle avec un sourire apaisant.

"Ouais ! On va devenir de super pirates libres !" s'exclama Borsalino se mettant debout sur sa chaise. "Tu verras maman, je vais recruter un équipage grandissime et sauver Sakazuki de l'emprise de ses parents."

Sa mère éclata de rire. "Fais attention, à ce que ton père ne l'apprenne pas alors, il serait dans l'obligation de te mettre en prison !" prévint-elle.

Le fait que la mère de Borsalino rit aux éclats devant les pitreries de son fils pour soit disant sauver la bonne cause calma Sakazuki et lui mit même la larme à l'œil. Non ce n'était pas ses idiots de parents sa famille, c'était eux. Il savait qu'il pourrait toujours compter sur eux. Il sourit avant de rigoler avec son ami et sa mère.

"Allez viens Sakazuki ! On va aller recruter nos premiers hommes !" s'exclama Borsalino en sautant depuis la table, sur laquelle il était monté.

Sakazuki sourit et le suivit avec joie dehors.

"Ne démolissez pas trop la ville mes petits pirates ! Vous êtes un peu trop fort pour ces pauvres enfants." rit la jeune femme à la porte de la maison.

"Ne t'inquiète pas maman ! On va juste faire notre plan pour sauver Sakazuki !" s'exclama Borsalino.

Et les deux garçons partirent dans les rues miteuses de la ville. Borsalino les mains dans les poches, sifflotait un air en regardant le ciel, l'air heureux. Sakazuki lui, regardait ses pieds. Aucun d'entre eux ne parlait, mais ils n'en avaient pas besoin. Chacun savait vers où ils allaient. Enfin, jusqu'à ce qu'ils entendent le cri d'une petite fille.

"T'as entendu ?" s'écria Sakazuki.

"Heeeeiiiin ?" demanda son ami, la tête dans les étoiles.

"Viens ! Il se passe peut-être quelque chose de grave !" dit Sakazuki courant vers la direction d'où provenait le cri.

"Est-ce que c'est vraiment importaaant ?" se plaignit Borsalino, mais le suivant quand même en marchant.

Sakazuki courut jusqu'à ce qu'il voit qui avait crié. C'était un fille qui devait sans doute avoir son âge. Elle était à terre devant un groupe de garçons tous plus grands et plus costaud que lui. Tous rigolaient bêtement en regardant la petite fille et beaucoup se moquaient d'elle. Ils devaient être une dizaine, mais on pouvait parfaitement deviner le leader du groupe. Un type, sans doute le plus âgée, une quinzaine d'années, plein de muscles. Il s'avança vers la petite fille qui essaya de s'enfuir et l'attrapa par le col et la souleva du sol.

"Alors, on veut plus jouer avec nous ? Pourtant on s'amuse bien tu ne trouves pas ?" lança le gros personnage.

Pour toute réponse, la petite fille lui cracha au visage. Tout le monde s'arrêta de rire attendant les représailles.

"Espèce de petite..." s'exclama le plus vieux.

Il lui donna un coup dans le ventre qui la projeta plus loin dans la ruelle. La petite fille se recroquevilla sur elle-même se tenant le ventre, gémissant de douleur. D'après les égratignures et les bleues qui commençaient déjà à apparaître, ce n'était pas le premier coup qu'elle se prenait. Le leader s'essuya le visage d'un revers de manche et s'avança vers elle.

"Ta mère t'as jamais appris les bonne manière petite sotte ? Ah non j'oubliais ! Tu n'as jamais eu de mère !" s'exclama-t'il sous les rires de sa bande. "Eh bien je vais devoir t'apprendre moi-même comment il faut se tenir en présence de grande personnes.

"Je te laisserai pas faire." dit Sakazuki, se mettant sur son chemin.

Il n'avait pas réfléchi et l'avait fait d'instinct sans penser une seconde qu'il ne faisait pas le poids contre son adversaire et encore moins contre toute sa bande. Mais tant pis, il était là et comptait bien se battre jusqu'au bout. Ce serai lâche d'abandonner cette fille. Le leader le regarda au début surpris de son apparition soudaine, puis amusé.

"Tiens donc, regardez les gars ! Un autre mioche est venu à la rescousse de la princesse je cause des ennuis." s'exclama-t'il avec un grand sourire redoublant les rires derrière lui. Le leader observa le nouveau venu et leva un sourcil. "Ah mais qu'avons nous là ? De magnifiques vêtements propres et neufs ? Mais c'est un bourgeois qui nous fait l'honneur de sa présence ! Votre majesté." dit-il en faisant une courbette sous les acclamations de sa bande. "Désolé, mais tes vêtements, on va les prendre, et puis je vais t'éclater la face pour t'être mis sur mon chemin." dit-il plus sérieusement.

Il s'avança vers Sakazuki qui se tenait prêt. Il leva un bras pour le frapper, mais le jeune garçon fut plus rapide et passa sous son bras pour le frapper dans les jambes et le repousser de toutes ses forces. Pris par surprise, le plus vieux perdit son équilibre et tomba en arrière. Il se releva immédiatement furieux.

"Tu penses vraiment que tu as la force de faire quoique ce soit contre moi ? Je ne me laisserai pas faire par un mioche qui pleurniche dans les jupons de sa mère dans ton genre. Car c'est tout ce que vous êtes vous les gens du centre !" s'exclama-t'il en abattant son poing sur le visage de Sakazuki.

Celui-ci fut projeté à côté de la fille qui ne bougeait plus et le regardait. Il essaya de se relever, mais la violence du choc lui faisait tourner la tête et il s'effondra au sol. Mais que faisait Borsalino ? Il était juste derrière lui pourtant ! Il s'était défilé ? Le leader s'avança jusqu'à lui et éclata de rire.

"Alors on abandonne déjà ? Pas étonnant, vous êtes tous que des lâches ! Même cette fille nous a tenu tête plus longtemps que toi."

"C'est pas très gentil de s'en prendre à plus petit que sooooit !" dit une voix calme.

Ah non. Ce crétin avait juste pris tout son temps pour venir, comme à son habitude. Sakazuki était à la fois désespéré, heureux et furieux contre son ami lent d'esprit.

"Encore un gamin pleurnichard ?" demanda le leader.

Sakazuki regarda son ami, les mains toujours dans les poches, mais pour une fois, un visage sévère apparaissait. Ils croisèrent leur regard et Sakazuki vit que son ami n'était pas content du tout. C'était bien la première fois qu'il le voyait comme ça. Il se releva avec peine et réussit à se stabiliser profitant que l'attention du leader soit dirigé ailleurs.

"Est ce que tu m'as vu pleurer ?" demanda Sakazuki, bien qu'il soit à bout de souffle.

Le leader se tourna vers lui mais trop tard, il lui asséna un coup dans ses parties intimes ce qui le cloua au sol. Ses larbins voulurent l'aider, mais Borsalino intervint lui aussi. Il fonça tout simplement dans le tas. Borsalino n'avait pas forcément l'habitude d'établir des plans compliqué comme Sakazuki et surtout il n'avait pas la même patiente. Donc il fonça dans le tas et esseya de frapper ce qui était à sa portée.

"Venez bande de froussard. Vous vous cachez derrière le plus fort, ça veux dire que vous ne savez rien faire ?" dit-il de sa voix calme.

"Mais comment peut-il parler aussi calmement en s'énervant autant ?" se demanda Sakazuki à lui même.

Il se rendit compte aussi à quel point son ami était fort. Il réussissait à en repousser plusieurs à la fois, mais allait tout de même être débordé si il n'intervenait pas rapidement. Ce qu'il voulut faire. Mais à peine avait-il fait un pas, que quelque chose se prit dans son pied et il trébucha pour s'écraser au sol. La chute sembla se faire au ralenti, le sol se rapprochant de son nez à grande vitesse. Il eut le réflexe de mettre ses mains devant, pour amortir sa chute. Mais au final, ses mains étaient pleines de sang, s'étant égratignées. Il regarda ce qui l'avait fait trébucher et s'aperçut avec frayeur que c'était le grand toujours allongé au sol, qui lui avait attrapé la jambe.

"Je ne vais pas te laisser fuir." dit il, le souffle court.

Sakazuki se sentit soulever du sol, et se rendit compte que deux personnes le portait chacun par un bras. Il vit du coin de l'oeil que Borsalino s'était fait avoir lui aussi, mais continuait à se débattre. La petite fille était toujours assise au sol à les regarder.

"Je vais vous faire regretter ça tous les deux." dit le leader se relevant avec difficulté.

Il fit un signe de tête, et l'emprise autour des bras des deux garçons se resserra tandis que les autres prenaient place devant eux, se craquant les poings avec quelques sourires malsain. Et commença le tabassage. Aucun ne se retenait, riant même de ce qu'ils faisaient. Le corps de Sakazuki était tellement endolori, qu'il n'arrivait plus à bouger, attendant juste que le supplice prenne fin. Au bout d'un temps qui lui sembla interminable, il sentit qu'on le relâchait et il tomba à terre. Il ne se releva pas immédiatement, attendant que le groupe riant et se moquant d'eux parte. C'est son ami Borsalino qui l'aida à se relever.

"Ça va ?" demanda-t'il.

Sakazuki ouvrit de grand yeux en le voyant. Il était bien plus amoché que lui. Il avait un oeil à moitié ouvert, et les coups avaient été tellement violents qu'ils lui avaient ouvert la peau, faisant couler un mince filet de sang depuis l'arcade sourcilière. En plus, ses bras et ses jambes étaient recouvert de bleus. Pourtant il gardait son sourire en lui tendant une main pour se relever. Sakazuki accepta volontiers et le regarda faire de même avec la fille qui n'avait toujours pas bougé. Elle le regarda un moment sans rien dire puis se releva seule.

"Je suis quand même très contrarié qu'ils s'en soient sortiiiis." dit Borsalino boudeur.

La fille fixait Sakazuki sans dire un mot. Elle marcha vers lui et le repoussa violemment pour le faire tomber au sol. Celui-ci la regarda surpris de son comportement sans rien dire, avant de se reprendre.

"Non mais t'es folle ? Déjà on vient pour t'aider et tu nous aides même pas, et en plus tu m'agresses ? Et un simple merci c'est pas possible ?" cria-t'il défoulant sa frustration.

"Tais-toi ! Ne me parle même pas ! J'avais pas besoin de ton aide !" hurla la fille avant de partir en courant.

Borsalino la regarda partir avant de hausser des épaules. Il s'assit à côté de son ami avant de souffler.

"Pfffui. C'était épuisant comme première journée d'aventuuuure !" s'exclama-t-il.


Et voilà ! Bon, ils se sont bien fait tabasser des le début... ce sont des gamins quand même les pauvres :( En plus ils ont fait ça pour une fille qui ne les remercie même pas ! Une petite review pour les consoler ?