Disclamer :les persos Saint Seiya ne m'appartiennent pas, je les empruntes pour faire une fan-fic. Je ne gagne rien en publiant cette histoire, juste le plaisir de l'écrire.
Fic UA shonen ai/ yaoi.
Merci à toi Frasyl d'avoir passé beaucoup de temps à me corriger !
Résumé : Shaka élève son jeune frère depuis la mort brutale de leurs parents. Pour cela il a renoncé à bien des choses et s'en trouve très heureux. Mais une rencontre va bouleverser le quotidien des deux frères…
Sweet Heart
Chapitre I
- Shaka ! Tu peux venir avec la trousse de secours s'il-te-plaît ? cria une voix depuis la cuisine.
Asseyez-vous ici, mon grand frère va vite arriver ! ajouta la personne en invitant une autre à prendre place sur une chaise.
- Shakaaaaaaa ça uuuuuuuuuurge !
- Je ne suis pas sourd Hyoga, et qu'as-tu encore fait ? fit le dit-Shaka en entrant dans la pièce avec la précieuse trousse.
- Je n'y suis absolument pour rien cette fois ! affirma le plus jeune en levant les bras. C'est pour Camus ! continua-t-il. Camus, voici mon grand frère Shaka, Shaka voici Camus, que je viens de rencontrer dans le parc ! Et c'est lui qui est blessé ! C'est pas de ma faute, j'te jures ! Je n'ai fait que le ramasser !
Camus, lui se retenait de sourire face à l'échange des deux frères, enfin surtout du plus jeune, l'aîné lui, ne disait rien, il haussait juste un sourcil en attendant les explications de son cadet.
- Il m'est vraiment venu en aide, c'est d'autres petits jeunes, en mobylette qui m'ont fait tomber. intervint l'invité.
- Hyoga, pourquoi tu n'offrirais pas quelque chose à boire à notre invité ?
- Ah, oui ! Camus tu veux boire quelque chose ? On a du soda, du jus de fruit, du thé de l'eau...
- Je veux bien du thé, merci.
Camus détailla les deux frères, tous deux blonds aux yeux clairs. Si Hyoga avait les cheveux bouclés mi-long, Shaka lui, les avait long car il les avait attachés en un chignon leste.
- Faites-moi voir où vous êtes blessé, je vais soigner ça, annonça Shaka de sa voix grave qui fit frissonner Camus malgré lui.
- Ce n'est pas la peine, ce n'est qu'une égratignure...
- Il ne faudrait pas que ça s'infecte, et puis avec mon casse-cou de petit frère, je suis le roi pour soigner les petits bobos.
- Hey ! s'indigna le plus jeune. Je ne suis pas si casse-cou que ça !
- Tu peux me rappeler qui est rentré avec des griffures sur l'avant bras parce qu'il était tombé en roller pas plus tard qu'hier ?
- Sauf pour hier ! se corrigea Hyoga avec un grand sourire espiègle.
- Ici à la jambe, avoua finalement Camus.
- Bien, enlevez votre jeans.
Camus vira au rouge pivoine, il n'avait pas la moindre envie de se mettre à moitié nu devant des étrangers.
- Ou alors vous pouvez dire adieu à votre pantalon, proposa Shaka voyant la gêne du blessé.
- En même temps, il est foutu, un peu plus ou un peu moins... réalisa le blessé.
Shaka prit des ciseaux et coupa le tissu dévoilant la plaie.
-Aoutch... et tu disais que c'est un petit bobo ? dit Hyoga en voyant la plaie alors qu'il posait les tasses sur la table. J'ai rien dit de mal ! ajouta le jeune homme en voyant le regard assassin de son frère.
C'en fut trop pour Camus qui pouffa de rire.
- Hyoga, va plutôt dans ma chambre et cherche un jeans pour notre ami et mets-le dans la salle de bain.
- C'est une façon polie de me virer de la cuisine ?
- Si tu le sais, pourquoi tu poses la question ?
- C'est bon, j'ai compris ! fit le plus jeune en quittant la pièce tout en donnant les inconvénients possibles et imaginables d'être le dernier d'une fratrie.
- Désolé, Hyoga est parfois très...
- Y a pas de mal, c'est plutôt drôle... Vous faites quoi dans la vie ?
- Mécano, vous n'aviez pas deviné avec mon bleu de travail tout tâché de cambouis ?
- Job d' étudiant?
- Non, job permanent !
- Mais vous avez quel âge ?
- Vingt et un et vous ?
- Idem, mais vous n'allez pas à l'université ?
- Je n'ai jamais voulu y allez... Et puis, j'ai des obligations...
- De quel genre ?
- Élever mon petit frère, veillez à ce qu'il ne manque de rien et que lui aille à l'université.
- Mais, vos parents ?
- Ils sont décédés il y a deux ans
Camus ferma les yeux et se traita mentalement d'idiot.
- Je suis désolé, je suis trop curieux...
- Il n'y a pas de mal...Voilà, dans quelques jours vous serez comme neuf !
- Hein ? Mais je n'ai rien senti ! Pas même le truc qui pique.
- C'est magique, répondit le blond avec un petit sourire.
Camus retins son souffle alors que son regard était ancré dans celui de Shaka, et le temps sembla s'arrêter.
On le conduisit ensuite à la salle de bain où il put se changer en toute tranquillité bien qu'il ait entendu la sonnette du magasin. Quand il retourna à la cuisine, il découvrit Hyoga seul en train de préparer le repas.
- Tu restes manger avec nous ce soir ? demanda le cuisto.
- Malheureusement je dois rentrer, j'avais déjà un truc de prévu avec mon père.
- Ok ! Demain, alors ou un autre jour de la semaine, ou, enfin quand tu as un moment...
- Demain, ça sera parfait !
- Super ! Tu viens avec moi dans l'atelier, je dois faire une facture pour un client !
Camus siffla son admiration quand il entra dans l'atelier, il y avait toutes sortes de voiture de la plus ancienne à la plus luxueuse, tous les modèles se mélangeaient dans un anachronisme total mais ça ne choquait pas le moins du monde.
- Shaka est un pro pour retaper les anciennes voitures, tu sais les modèles d'avant les vitres électriques, mais il sait tout réparer ! Il est super doué, il y a même des gens qui font un long voyage pour que grand-frère jette un œil à leur bolides. Viens le bureau est par là.
Ils entraient dans une pièce qui était meublée d'un vieux bureau en bois massif, de plusieurs chaises qui devait dater des années cinquante au vu du modèle et du orange défraîchis du tissus, de vieilles armoires en métal dont les poignées étaient débloquées. Il y avait aussi des papiers partout, à se demander comment ils faisaient pour retrouver quoi que ce soit dans ces feuilles.
Ce qui devait arriver arriva, une pile de dossier dans un équilibre précaire s'effondra au sol quand Hyoga voulu en tirer un de la pile.
- Shaka, va me démonter ! fit le jeune homme scandalisé. Il les avait ranger par ordre alphabétique et chronologique !
- Je vais t'aider.
Avait-il un sixième sens, ou une ouïe ultra développée, Camus n'aurait su le dire, toutefois le frère aîné passa la porte juste au moment ou ils avaient remis les dossiers en une pile.
- Qu'as-tu encore fait ? demanda Shaka en regardant son cadet.
- Rien du tout ! Je m'apprêtais à chercher le dossier de ton client pour la facturation...
L'aîné haussa un sourcil pas vraiment convaincu mais n'ajouta rien et sortit de la pièce.
- C'était juste ! A croire qu'il sait quand je fais une boulette !
Camus se retint de sourire, Hyoga devait vraiment en faire voir de toutes les couleurs pour que le mécano arrive à deviner quand quelque chose se passait avec son petit frère.
Il ne fallut pas longtemps aux deux hommes pour remettre la pile dans l'ordre et que Hyoga commence la facturation à l'aide d'une machine à écrire.
- Ça irait plus vite avec un pc, remarqua simplement Camus.
- On n'a pas les moyens ! fit Hyoga en attrapant une liste. Arf flûte, il ne reste plus qu'une boîte de six bougies pour ce modèle, il faut que j'en recommande.
- Tu veux dire que vous faite tout manuellement ?
- Ouais, on fait à l'ancienne. Mais ce coté vintage à l'air de plaire aux clients !
Shaka, tu sais où sont ranger le catalogue des pièces et les bons de commendes qui vont avec ? hurla le jeune homme depuis la porte.
- J'en sais rien, c'est toi qui l'a rangé ! répondit l'aîné juste avant que quelque chose ne tombe et qu'un gros jurons franchisse ses lèvres.
- Ça a dû faire mal, Shaka ne jures que quand ça fait mal...
Le jeune homme passa la porte avec un chiffon enrouler autour de son bras, couvrant sa main, il traversa la pièce et passa une autre porte, on entendit de l'eau couler.
- Tout va bien ? demanda le cadet en s'arrêtant au montant de le porte.
- Ça ira mieux avec un sparadrap !
- Vais chercher la trousse.
- Je peux t'aider ? proposa Camus qui entra dans une petite salle de bain, équipée d'une cabine de douche, d'un wc et d'un évier.
- Ça ira, plus de peur que de mal.
- Mais il te faut des points de sutures ! C'est...
- Ce n'est rien de grave, promis ! Et je n'ai pas besoin de points !
- Voilà ! Shaka ! Faut aller à l'hosto ! Tu ne peux... renchérit Hyoga en voyant la plaie.
- Allez ouste ! Vous me cassez les oreilles ! Pas besoin d'aller à l'hosto pour si peu ! Finalement, Hyoga, donne-moi un coup de main et passe-moi l'eau physio, le désinfectant, la glue et un pansement !
- De la glue ? Mais c'est quoi ce délire ? Tu ne va pas mettre de la glue sur ta plaie, quand même ?! s'horrifia Camus.
Les deux blonds se tournèrent vers l'invité qu'ils avaient totalement oublié.
- Bah, si, pourquoi ? répondit Shaka.
- Pourquoi ? Mais ça ne se fait pas voyons ! C'est de la colle, on ne met jamais de la colle sur une plaie !
- Tu savais que la glue avait été conçue pour les soldats pour justement recoller leurs plaies ? annonça le fraîchement blessé.
- Je n'en avais pas la moindre idée ! rétorqua-t-il avec une pointe de sarcasme. Mais quelque chose me dit que ce n'est sûrement pas pour une si grande plaie ! Hyoga, tu sais conduire ?
- Oui, dans les parkings, mais non je n'ai pas mon permis, pourquoi ?
- Emmener ton frères aux urgences.
- Ce n'est vraiment pas la peine, je t'assures ! Camus tu veux bien nous préparer du thé ? Tu sais où se trouve la cuisine, pour le reste, tu n'as qu'a farfouiller dans les armoires.
- C'est une façon polie de me faire partir de la pièce ? s'indigna l'invité.
Shaka lui adressa un regard et un petit sourire qui fit s'envoler la colère de Camus. Qui quitta la pièce et se rendit dans la cuisine.
- D'accord, tu ne veux pas aller aux urgences, et bien, le médecin viendra à toi !
Le jeune homme chercha son gsm dans son pantalon et composa un numéro.
- Docteur Libra, à qui ais-je l'honneur ?
- Dohko, c'est Camus est-ce que tu pourrais venir avec tes ustensiles pour recoudre, s'il te plaît ?
- Bon sang Camus, qu'as-tu fais ? Où es-tu ?
- Ce n'est pas pour moi, c'est pour un ami, il s'est méchamment tailladé la main et veux se recoller à la glue ! Il dit que les soldats l'utilisent ! Comment c'est seulement possible un truc pareil !?, je suis sûr que c'est un mensonge en plus ! Et je suis...Euh...Je ne connais pas l'adresse, mais c'est un garage automobile pas loin du parc où il y a des pistes pour les skateurs...
- Le sanctuaire ? Tu es au garage sanctuaire ?
- Je ne sais pas comment le garage s'appelle mais c'est Shaka qui est le mécano et patron d'après ce que j'ai compris...
- J'arrive ! Ne bouge pas !
Dohko prit sa mallette et sortit à toute allure. Il ne lui fallut pas trois minutes pour arriver jusqu'au garage, une chance qu'il ait son cabinet médical juste à coté. Il sonna quand il arriva à la réception.
- J'arrive ! entendit-il. Bonjour, que puis-je pour vous ?
- Bonjour, est-ce que Shaka est ici ?
- Si vous voulez bien patienté, il est un peu occupé...
- Je suis médecin, et on m'a dit qu'il avait peut-être besoin de point de sutures.
- Je vous conduis à lui. Je vous préviens il ne va pas être content.
- Ne vous en faites pas, j'ai l'habitude.
- D'un Shaka en pétard ? Je ne crois pas, mais bon vous ne pourrez pas dire que je ne vous aurais pas prévenu ! Shaka, de la visite pour toi !
- J'arrive dans un moment Shura, je suis occupé avec cette glue ! Pourquoi ce foutu bouchon reste collé ?
- Sans doute parce que c'est de la glue... répondit le médecin.
Ne reconnaissant pas la voix de son ami, Shaka se retourna pour faire face à un inconnu à coté de son frère.
- Grand-frère, je n'y suis pour rien ! Je te laisse avec le toubib !
Le plus jeune détala, non sans trébucher, laissant les deux hommes seuls.
- Vous êtes un vampire ? demanda Shaka.
- Non, pourquoi ? répondit le médecin, un peu décontenancé par la question.
- Parce que il est impossible que mon frère ait pu appeler un médecin, vu qu'il m'aidait ici. Alors vous devez avoir senti l'odeur du sang pour arrivé ici très vite d'où ma question.
Dohko pouffa amusé.
- Rien de tout ça, juste un petit oiseau qui m'a sifflé et me voilà.
- Camus ! Mais je ne lui ai rien demandé !
- Mais il a bien fait ! Faite-moi voir.
- Ça ira merci, mais je n'ai pas besoin de vos services...
- C'est moi le médecin, et on m'a appelé, laissez moi voir.
- Je n'ai rien demandé.
- Mais je suis là en ce moment, et j'ai cru comprendre que le bouchon de la glue était bien collé.
De mauvaise grâce Shaka tendit sa main.
- Vous comptiez vraiment utiliser de la glue ?
- Oui.
Dohko fut déstabilisé par la réponse franche et nette sans le moindre détour, faisant s'envoler l'envie de donner une fessée au jeune homme.
-Alors pour votre information, votre plaie est trop grande et trop profonde pour que la glue seule maintienne la blessure fermée. Il vous faut des points. Vous avez une table quelque part ?
- La cuisine ça vous irait ?
- Parfait.
Dohko plaça une compresse sur la main et suivit le blond.
- Camus, tu viens on va faire une partie de jeux vidéo à coté, intervint Hyoga quand il vit les deux hommes arriver.
- Tu ferais mieux de réviser pour ton test de demain ! lâcha l'aîné.
Une fois seul Dohko sortit son matériel et commença à travailler.
- Vous devrez rester une semaine sans bouger pour ne pas que les fils sautent.
- Ça ne va pas être possible, j'ai une voiture à livrer pour ce soir et deux autres pour demain.
Faites comme vous voulez mais, je n'arrêterais pas de travailler, point de sutures ou pas.
- Vous êtes têtu.
Shaka haussa les épaules, ce n'était pas comme s'il avait le choix. Il avait des emprunts à rembourser, les études de son frère, les factures, la nourriture, etc etc etc ... Il ne pouvait vraiment pas se permettre un jour de fermeture. Pas qu'il soit dans le rouge non, il avait heureusement une clientèle fidèle, et de nouveau clients venaient aussi. Mais bon, il fallait tout de même faire attention.
- Voilà c'est terminé, faites tout de même attention, je passerai demain pour nettoyer les points.
- Ce n'est pas la peine, merci pour ça. Ou se trouve votre cabinet ?
- Pas de ça avec moi jeune homme, je viendrai demain.
- Je vous dois combien ?
- Rien.
Shaka sentait la moutarde qui lui montait au nez, il ne voulait pas de charité.
- Je dois venir plusieurs fois pour voir l'évolution, donc vous payerez à la fin, mais pas de manière courante.
- Je refuse de coucher avec vous.
Le médecin en resta sans voix.
- Parfait, parce que j'ai quelqu'un dans ma vie et je lui suis fidèle ! Vous avez déjà eut ce genre de proposition ?
- Alors, c'est quoi comme payement que vous voyez ? évinça le mécano.
- Une révision complète de ma voiture.
- Pardon ? Une révision ? Sérieusement ? fit le blesser.
- Oui, j'ai une petite voiture toute mignonne qui fait des petits caprices...
- C'est bon j'ai compris, capitula le blond, devinant que le médecin était sans doute tout aussi têtu que lui.
A suivre…
