Me revoila avec une nouvelle fanfiction toujours (et j'en suis fidèle) à Mirandae, cet histoire et centré sur Romione qui j'éspere vous plaira, pour les nouveaux lecteurs qui vienne me lire BIENVENUE et ceux qui était déjà présent pour "Drôle de Périple" RAVI DE VOUS REVOIR ! :D
Treve de bla bla .. Je vous laisse lire et surtout je vous laisse sur votre faim jusqu'à mercredi :D
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Petite question personnel : Ceux qui connaisse bien Londres, auriez-vous des idées d'endroits plutôt sympa à proposer ? Me sortez pas "Baaah , le studio Harry Potter !" J'y suis déjà allée en avril ^^, merci à ceux qui le feront (je pars ce week-end).

Bonne lecture à tous ! :D

- Je ne suis qu'un imbécile, un véritable imbécile! Bon sang je l'aime! pourquoi faut-il que je gâche toujours tout?

Ron courait dans la gare à la recherche du quai d'où le train pour Edimbourg devait partir. Il soufflait, bousculait les gens qu'il croisait, en prenant à peine le temps de s'excuser.

-Foutue sécurité! aurait été tellement plus simple si on pouvait transplaner à l'intérieur de la gare!

Ron trouva enfin la voie d'accès qui menait au quai numéro six. Il dévala les escaliers quatre à quatre et aperçut le train qui s'ébranlait déjà.

-Attendez! !

Impuissant, il vit le train s'é se mit à courir le long du quai comme pour essayer de le rattraper mais à bout de souffle, il s'arrêta. Ron frappa rageusement du pied sur le sol. Cette fois c'était fini, il l'avait perdu. La tête baissée il ferma les yeux pour ne pas laisser échapper ses larmes puis il fit demi-tour, résigné.

Tout était de sa faute! son foutu caractère!Il venait de perdre la seule femme qui avait réellement compter dans sa vie. Il remonta lentement le quai, sortit de la gare et transplana jusqu'au Terrier qu'il avait quitter quelques minutes plus tôt lorsqu'Harry lui avait annoncé qu'Hermione avait décidé de partir.

- Partir?Qu'est-ce que ça veut dire?

- Elle a accepté le poste que le Ministère lui a proposé pour la création du nouveau département au service des relations secrètes sorciers-moldus. Tu sais le défi que cela représente de le mettre en place. Hermione était très intéressée et vu ce qui s'est passé entre vous, plus rien ne la retenait vraiment ici alors elle a dit oui...

- Plus rien ne la retenait? Mais moi je vais la retenir! Je veux la retenir!Il faut absolument que je lui parle!

- Son train part dans cinq minutes.

Ron avait aussitôt transplaner jusqu'à l'entrée de la gare puis il avait courut à perdre voulait tout lui dire: qu'il l'aimait, qu'il ne voulait qu'elle mais il n'en eut pas le temps. Le train ne l'avait pas attendu et Ron rentrait à présent chez ses parents en se jurant qu'il la retrouverait.D'un revers du bras il essuya rageusement les larmes qui coulaient désormais sur ses joues puis il ouvrit la porte.

Mme Weasley se précipita sur son fils.

-Ron, mon chéri, est-ce que ça va ?

Il l'évita et plongea dans les escaliers pour monter dans sa chambre. Molly Weasley n'insista pas. Elle eut un long et triste soupir. Hermione et Ron avaient mis tellement de temps à s'aimer, quel gâchis !

Ron claqua la porte de sa chambre et se jeta sur son lit remarquant à peine Harry debout, appuyé contre la fenêtre.

- Je suis désolé Ron.

-Je ne suis qu'un pauvre imbécile.

Harry ne répondit pas. Il ne savait pas vraiment quoi dire pour consoler son ami. Oui c'était vrai, Ron avait été stupide. Le torchon avait commencé à brûler depuis quelques semaines déjà lorsque Ron avait fait une grosse crise de jalousie après avoir trouvé des lettres de Viktor Krum dans les affaires d'Hermione. Elle lui avait d'abord expliqué qu'ils correspondaient toujours ensemble et qu'elle éprouvait un grand plaisir à recevoir de ses nouvelles mais que tout cela se limitait à des échanges très amicaux. Alors, lorsque Ron peu convaincu, avait réciter certains passages des lettres de Viktor, elle fut profondément vexée d'apprendre que le rouquin avait carrément lu tout son courrier. « Tu as donc si peu confiance en moi ? »Lui avait-elle hurlé. Ils s'étaient dit des mots très durs jusqu'à ce qu' Hermione parte furieuse, en claquant la porte.

Ron s'était aperçu qu'il était allé trop loin mais lorsqu'il avait tenté de présenter ses excuses, elle les avait refusé. Hermione ne voulait pas céder si facilement afin qu'il retienne un peu la leçon. Mais c'était sans compter sur la fierté du rouquin. A la soirée du nouvel an organisé par Seamus Finnigan qui avait invité tout les anciens de Poudlard, il était arrivé au bras d'une jeune femme, Lisa, secrétaire au département des aurors où Harry et Ron travaillaient désormais. A leur vue, le regard d'Hermione s'était brouillé et elle s'était rapidement éclipsée de la soirée. C'était la dernière fois qu'il l'avait vue.

Nous étions au mois de janvier. Harry, Ron et Hermione avaient terminé leurs études à Poudlard depuis un peu plus de 7 mois à présent. L'année précédente, les trois amis avaient affrontés mille et un dangers pour retrouver les horcruxes et les détruire. Ils avaient accomplis ces exploits ensemble jusqu'au bout, jusqu'à l'affrontement final avec Voldemort qu' Harry avait réussis à vaincre. Depuis, le monde des sorciers réapprenait à vivre sans crainte, Harry avait retrouvé sa Ginny et Ron et Hermione s'étaient enfin avoués leur amour.

Allongé sur son lit un bras derrière la tête, Ron soupira, les yeux dans le vague. Il repensait au jour où il l'avait embrassé pour la toute première fois il y avait un an et trois mois, jour pour jour. C'était un matin de septembre...

FLASHBACK

Harry, Ron et Hermione se tenaient tout les trois près du lac qui bordait Poudlard. Dumbledore avait pris ses dispositions au cas où quelque chose lui arriverait et, conformément à ses vœux, l'école de sorcellerie avait finalement réouvert ses portes avec comme directrice, le professeur Mc Gonagall. Oh, Bien sûr certaines choses avaient changées : la sécurité avait été plus que renforcée et les élèves étaient moins nombreux. Certains parents inquiets, avaient retirés leurs enfants de l'école. Les trois amis avaient eux-même décidé dans un premier temps d'abandonner leurs études pour se consacrer à leur mission. Mais Mme Weasley et les autres membres de l'Ordre du Phénix, sans savoir vraiment en quoi consistait réellement leurs recherches les avaient convaincus de rester à Poudlard. Même sans la protection de Dumbledore, l'école restait un lieu sûr et les nouveaux sortilèges qu'ils apprendraient durant cette septième année ne pouvaient que les aider dans leur mission. Ils s'étaient laissé complétement convaincre (surtout Ron et Harry) lorsque le professeur Mc Gonnagall avait ajouté qu'ils bénéficieraient d'un traitement de faveur et n'auraient aucun devoirs à faire à part de s'entraîner à la pratique des sortilèges. Ce jour là, Harry debout devant ses deux amis installés l'une sur un gros rocher, l'autre dans l'herbe les avait regarder droit dans les yeux en leur annonçant la nouvelle :

- Je crois savoir où trouver le premier horcruxe. Mais avant de tout vous expliquer en détails, j'aimerais savoir si vous êtes toujours bien certains de vouloir me suivre.

- Evidemment Harry, tu peux compter sur nous, ensemble tout les trois jusqu'au bout ! Affirma Hermione, sûre d'elle.

- Je veux que vous vous rendiez bien compte que cette aventure va comporter de grands dangers. Nous risquons de mourir. Si à un moment ou à un autre vous décidez de faire marche arrière, je ne vous en voudrais pas.

Hermione se leva et posa une main sur l'épaule de son ami :

- Harry, dit-elle en le fixant du regard, où tu iras, nous irons.

Harry lui sourit ému de cette preuve d'amitié. Il se tourna vers Ron qui n'avait pas prononcé un mot.

-Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça. Dit celui-ci, simplement.

Hermione se retourna vers lui, surprise.

-Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Tu ne veux plus suivre Harry ?

-Moi je vais le suivre, c'est évident. Toi, par contre, il en est hors de question.

Harry comprit. Il se doutait des raisons de Ron. Lui aussi avait refusé que celle qu'il aimait soit impliquée dans cette histoire. Mais les joues d'Hermione s'empourprèrent.

- Je peux savoir pourquoi ? Demanda-t-elle, le ton de sa voix montant d'un cran.

- Et bien je...Commença Ron, Tu...Tu nous ralentirais sur le terrain, voilà.

- Excuse-moi, je vous ra-len-ti-rais ? Répéta Hermione en hachant chacune de ses syllabes.

- C'est ça. Tu seras beaucoup plus efficace à la bibliothèque à faire des recherches théoriques. Pour la pratique, laisse nous faire Harry et moi.

Ron sentit une douleur fulgurante lui brûler la joue. Hermione venait de le gifler.

- Voilà pour la pratique ! Hurla-t-elle. Juste une preuve que mes réflexes ne vous ralentiront pas !

Et elle partit, vexée.

Ron se frotta la joue tandis qu'Harry l'observait partagé entre la désolation qu'une énième dispute entre ses deux meilleurs amis vienne troubler un moment si important et l'envie de rire.

- Ron ! Qu'est-ce que tu peux être maladroit !

- Oui bon ça va. Qu'est-ce que tu voulais que je lui dise ? Ronchonna-t-il.

- La vérité tout simplement. Je suis sûr que si tu lui avais dit que tu t'inquiétais pour elle, elle aurait réagit différemment.

- Ouais, bah j'ai été pris de court ! Oh et puis zut, elle m'énerve à la fin !

- Va lui parler. Avec ce qui nous attends ce n'est pas vraiment le moment de se faire la tête. Nous devons rester unis.

Ron soupira et se décida à retrouver Hermione.

Il s'enfonça dans un petit bosquet du parc. Il ne savait pas du tout où elle pouvait être. Il entendit alors des pleurs qui lui indiquèrent la direction à suivre. La jeune fille était appuyée contre le tronc d'un arbre, le visage enfoui dans les mains. Ron fit la grimace. Il ne savait pas vraiment comment aborder Hermione. Il craignait que celle-ci ne lui jette un sort dès qu'il oserait s'approcher d'elle. Il poussa un gros soupir et se lança :

- Hermione ?

Pendant un tout petit moment, Hermione parut surprise puis elle se reprit, se redressa et tourna le dos à Ron pour mieux essuyer ses larmes.

-Laisse moi tranquille Ronald.

Ron baissa les yeux. Hermione l'avait appelé « Ronald », elle devait vraiment être très en colère ! Il tenta de s'approcher d'elle mais elle se retourna soudainement la baguette pointée vers lui, et avant qu'il ne puisse réagir, il fut projeté en arrière et retomba lourdement sur le sol.

- Et voilà, je le savais !Grinça-t-il entre ses dents. Puis plus haut, pour qu'Hermione l'entende, il se mit à gémir :

-Aaaah ! Je crois que je me suis fait une entorse !Aiiie !

Hermione qui s'était déjà éloignée revint, l'air grincheux. Elle s'accroupit près de lui.

-Tu n'es même pas fichu de tomber correctement ! Tu mériterais que je te laisse croupir ici mais le professeur Mc Gonagall risquerait d'enlever des points à Gryffondor si elle découvre ton absence ! Montre ta cheville.

Ron hésitait, il ne s'était pas vraiment fait mal, il avait juste espérer que sa prétendue entorse permettrait une amorce de dialogue mais elle insista :

-Montre moi cette cheville! Reparo entorsum

Ron sentit sa cheville devenir molle comme de la guimauve mais il ne montra rien et attrapa le bras d'Hermione avant que celle-ci ne puisse se relever.

-Je suis vraiment désolé. Je peux être un peu idiot parfois.

-Je suis contente de te l'entendre dire.

Il y eut un silence puis Hermione s'emporta :

- Je n'ai pas besoin de ta protection, Ron. Nous avons toujours combattus Voldemort tout les trois et ne fais pas cette tête quand je prononce son nom ! Je n'ai pas envie d'être mise à l'écart maintenant. Si tu penses que parce que je suis une fille, je suis moins capable que vous tu...

-Ce n'est pas vraiment pour cette raison, coupa Ron.

Il baissa la tête.

-Alors c'est quoi ? Je t'écoute !

-C'est plutôt parce que...J'ai peur pour...Toi. Je veux dire qu'est-ce que je deviendrais si tu...Si il t'arrivait quelque chose...

-Ron...

Ron leva les yeux et caressa la joue d'Hermione de la main. Soudain sans savoir comment cela était arrivé, il réalisa qu'il était entrain de l'embrasser! Un peu surpris il finit par fermer les yeux et profita pleinement de ce premier baiser. Puis Hermione se releva.

- Allez, viens, on rentre, lui dit-elle en lui tendant la main pour l'aider à se relever.

Ron se souvint alors de sa cheville.

- Euh Hermione...Je n'avais pas vraiment d'entorse tout à l'heure...

-Oh mon Dieu Ron, soupira-t-elle, Le sort que j'ai jeté permet de réparer les chevilles endommagées mais lorsque celles-ci n'ont rien, l'effet inverse se produit. J'ai transformé les os de ta cheville en véritable chamallow !

Elle réfléchit tout haut :

- Malheureusement, ce genre de blessure, je ne sais pas les réparer...Il faudrait que j'appelle Mme Pomfresh...

Elle se tut un instant puis poursuivit en s'accroupissant près de lui:

- En attendant, tu ne peux pas te relever tout seul...Tu es donc coincé ici...

C'est alors qu'Hermione eut un sourire plein de malice et se jeta dans les bras de Ron avec un tel élan qu'il entomba à la renverse, sur le sol. Et avant que celui-ci ne comprenne quoi que ce soit, elle l'embrassait de nouveau.

FIN DU FLASHBACK

Ron sourit à l'évocation de ce souvenir. Ils étaient restés un long moment enlacés dans ce petit bosquet avant de se décider à appeler Mme Pomfresh à la rescousse et n'avaient rejoint Harry qu'à l'heure du dîner. Lorsque leur ami les avait aperçus se tenant par la main, il avait éclaté de rire. La voix de celui-ci sortit Ron de sa rêverie.

- Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ?

-Je ne sais pas... Si je sais : j'irais la voir à Edimbourg. Demain je pars pour une mission de deux mois sur le terrain. Dès que j'ai terminé, je la rejoins.

Harry quitta le Terrier une heure plus tard. Ce soir là, il devait rejoindre Ginny pour une sortie en amoureux. Il culpabilisait un peu de laisser son meilleur ami en pleine peine de cœur mais le rendez-vous avec sa belle était prévu depuis longtemps et Ron lui assura qu'il pouvait y aller, qu'il préférait de toute façon rester un peu seul.

- Dans deux mois, Hermione, dans deux mois. Pensa-t-il en se plongeant dans un sommeil agité.

EXTRAIT DU CHAPITRE 2 :

- Ron, tu...Tu devrais peut-être t'asseoir.

Un lueur d'inquiètude s'éclaira dans son regard.

- Pourquoi ?

- C'est assez difficile à expliquer...Hésita Harry.

- Il lui est arrivé quelque chose ?

- Non mais..