Light the way

Et voilà la version française de ma fic en anglais 'Light the way' – écrite en anglais directement, oui je sais, je suis maso… Pour changer, ce n'est pas un UA, ça se passe durant le temps où Naruto est parti avec Jiraya pour s'entraîner. Attention futur KakaIru : C'est pas votre truc, passez votre chemin.

Disclaimer : dessins que j'ai fait pour : à moi. Personnages : pas à moi même si j'aurais bien voulu. 'Light the way' la chanson appartient à Damien Saez.

Note : ne vous inquiétez pas, la septième partie de Un shinobi est un lycéen comme les autres ne sera pas retardé par l'apparition de cette fic, attendez-la la semaine prochaine le week-end au plus tard.


Quelque chose ne va pas.

Ce fut la toute première pensée qui passa dans sa tête, avant même qu'il ne s'interroge une seconde sur où il était. Ou essaya. Un de ces épais et indolores nuages qui paissaient paresseusement dans le clair ciel bleu semblait avoir élu domicile entre ses oreilles.

Donc, quelque chose n'allait pas, mais il ne pouvait pas se forcer à y prêter attention. Il ne pouvait pas se concentrer sur quoi que ce soit dans l'immédiat, pas avec tous ces nuages dans sa tête.

Il ne pouvait pas sentir quoi que ce soit, mais ça allait, vraiment.

Ses yeux étaient ouverts et il regardait ce qui était derrière la fenêtre, quoi que ce fut, même s'il ne voyait rien. Ca allait aussi. Il n'y faisait pas attention.

Tout était blanc.

Mais il ne faisait pas attention au blanc non plus.


Ca doit être plus tard il pensa. Tout était toujours blanc, mais il ne voyait plus le ciel.

Comment je me suis retrouvé là ? il se demanda. Où est 'là' surtout ?

Il semblait qu'il pouvait penser un peu plus facilement, un peu plus clairement. Il avait cependant encore du mal à mettre le doigt sur où il était, ou sentir comment il était.

Il y avait des bruits. Des petits bruits réguliers près de lui, d'autres brefs et irréguliers un peu plus loin. Des voix.

Son cerveau enregistra tout ça sans qu'il ait besoin d'y penser, l'entraînement prenant le contrôle – entendant, enregistrant, analysant sans qu'il ait besoin de se concentrer dessus.

Il n'arrivait pas à prêter attention aux réponses données par cette partie de son cerveau.

Tout était blanc.


Les sensations de son corps revinrent quand les nuages retournèrent au ciel.

Il sentit sa tête, sa tête lourde et douloureuse et dans les nuages, légèrement tournée sur sa droite – vers la fenêtre.

Il sentit qu'il était allongé sur le dos.

Il sentit son bras gauche, reposant étrangement lourd sur son ventre ; le droit, abandonné sur le côté ; ses jambes, comme déconnectées du reste de son corps.

Il sentit tout cela avec cette part de son cerveau qui marchait automatiquement.

Il n'arrivait pas à essayer de se faire se rappeler ce qu'il s'était passé – quelque chose avait dû arriver, non ?- pas plus qu'il n'arrivait à mettre le doigt sur ce qui n'allait pas. Pas plus que mettre un nom sur l'endroit où il était.

Il n'avait dû fermer les yeux qu'un court instant, parce que la lumière était presque la même. Il pouvait sentir son corps un peu mieux. Pas qu'il le souhaitait. Il ne savait pas pourquoi, juste qu'il ne voulait pas sentir son corps avec la totalité de sa perception maintenant. Il y avait un fourmillement discret mais persistant dans ses membres, et il savait qu'il était là, à la frontière de sa conscience, faisant tranquillement son petit chemin.

Le sentiment que quelque chose n'allait pas revint.

Mais il n'arrivait pas à savoir pourquoi il avait ce sentiment. Pas plus que pourquoi il était là. Pas plus que qu'est-ce qu'y lui était arrivé pour qu'il atterrisse 'ici' où que fut ici.

Putains de nuages.

Antidouleurs son cerveau souffla.

Okay. Antidouleurs. De bonnes quantités. Putains d'antidouleurs.

Ses yeux passèrent de la fenêtre ignorée à ce qu'il y avait autour.

Blanc. Murs blancs. Peinture blanche. Plafond blanc. Tout était blanc. Blanc-hôpital.

Okay. Il était dans un hôpital. Ca expliquait les sons réguliers – un moniteur – et les bruits irréguliers. Ca expliquait les antidouleurs qui obscurcissaient son esprit. Ca expliquait un peu pourquoi il était là – avait dû être blessé ou autre pendant une mission non ? Mais ca ne faisait rien du tout pour comment il avait fini ici. Il ne se rappelait pas. Mais il n'y faisait pas vraiment attention.

J'espère juste que 'ici' c'est Konoha.


Je laisse les paris ouverts pour qui est 'il', sinon ça ne serait pas drôle. Première partie de cinq (pour l'instant ) faites en anglais.