Alors, pour Noël, nous vous proposons de commencer un recueil d'OS! Que l'on complétera selon les événements! On vous aime!

Alors, voici déjà l'OS de Noël de Sarah! Bonne lecture!

Bonsoir à tous, ici Sarah, alias The PATRON, alias Anko Angel, alias LaFilleQuiNeSaitPasChoisirUnBonPseudo !

Je vous souhaite un magnifique Noël et de très belles fêtes de fin d'année ! Que ce soit dans la famille ou entre amis, j'espère que vous vous amuserez un minimum ! Profitez surtout ! :3

En tout cas, en cette magnifique vieille de Noël, je vous ai écrit cet OS d'environs 2100 mots ! Il n'est surement pas parfait et le message qu'il fait passer est beaucoup trop dégoulinant de paix que j'en vomi des cœurs mais je l'ai fait avec amûr alors j'espère que vous aimerez ! ^^

Je vous conseille de le lire avec la musique « Misery Loves My Company » de Three Days Grace en boucle bordel! Lire avec une musique en fond rend le message plus fort et tout bwafbwafbwaf…

Enfin bref ! Bonne Lecture ! Bonne Fêtes ! Et Bonne Vacances aussi ! ^^ BISOUUUSS !

Disclaimer : Les personnages cités ne m'appartiennent pas et ce scénario est tiré de mon imagination totalement chelou!

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Et la neige continuait de tomber.

Les flocons tombaient, tournoyants dans le ciel noir de cette nuit de Noël, passants devant les lampadaires qui diffusaient une lumière orangée. La neige finissait sur le sol, amassée de part et d'autre de la petite rue, elle brillait d'un éclat d'argent devant les décorations dorées et rougeoyante des différents magasins et autres bars encore ouverts. On pouvait entendre des musiques de Noël depuis les différents bâtiments. Des centaines de lumières étaient allumées, comme une toile d'or sur Paris, et dans de nombreux appartements des centaines de personnes passaient les fêtes à leurs façons.

Des familles s'étaient réunies, les grands-parents observant les prochaines générations d'un regard heureux alors que les plus petits attendaient l'arrivée du Père Noël avec une impatience non-dissimulé.

D'autres était moins nombreux, les adultes ne passant ce moment qu'avec leurs enfants encore jeune, à manger un lourd repas devant quelques bougies.

Il y avait aussi les groupes d'amis sortant pour boire un coup à un bar quelconque, blaguant et finissant bourrés à rire pour rien.

Enfin, il y avait ceux seuls, qui avaient tout de même sortie une bonne bouteille de vin pour fêter à leur manière l'évènement, un sourire distrait sur les lèvres en lisant l'étiquette, espérant secrètement que l'année prochaine ce vin seras partagé avec une autre personne.

Et puis, il y avait les cas particuliers…

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Un jeune garçon marchait dans la rue, genoux grelottants, il avait froid. Il ne devait pas avoir plus de 16 ans. Et pourtant…

Que venait-il de faire ? Ne pas se rappeler. Ce n'était pas lui d'accord, pas lui… Pas lui…

Dans sa tête, aucune pensée joyeuses. Aucune pensée tout court. Il se sent vide, vide et pourtant c'était déjà trop pour eux.

Et la neige continuait de tomber.

La neige d'un blanc laiteux, comme la couleur de sa peau, ou comme la couleur de ses vêtements aussi, ce pantalon dans lequel on pouvait mettre 2 personnes comme lui, et se haut, tombant au niveau de ses épaules, si bien que le froid mordait son fin cou blanc jusqu'à ce que celui-ci soit bleue.

Les larmes coulaient sur ses joues, et le froid les congelait déjà, si bien que son visage avait du mal à se mouvoir.

Et partout ces deux couleurs, rouge et blanc, emblèmes de Noël. Partout, partout, partout.

Sur le sol.

Sur les murs.

Sur les sapins.

Sur les magasins.

Et sur ses mains.

Jusqu'au plus profond de son âme.

Ses pas devenaient hésitants, mais il devait continuer. Ses pieds n'avaient même plus la force de se soulever, devant les trainer avec difficulté, il avait de moins en moins froid bizarrement. Peut-être était-ce à cause d'eux ?

De qui ?

Non ! De personne ! Non ! Jamais… Jamais personne…

Et la neige continuait de tomber.

Ses cheveux avaient l'air noir, tout comme les cernes sous ses yeux, tout comme les pensées qui commençaient doucement à refaire surface. Non, vraiment, il était détruit, ils l'avaient détruits. Lui et... eux… Il se souvenait maintenant.

Il n'avait jamais était seul, et eux n'avaient pas étés d'accord…

Ces longs couloirs blancs, dans lesquels chaque son résonnait. On l'y avait enfermé…

Et ces gens qui disaient lui vouloir du bien, c'était faux. Tout était faux. Ils ne lui voulaient que du mal, tel un animal de foire il n'était qu'un objet à étudier…

Le jeune garçon continuait de marcher dans ces rues, la tête baissée, il ne savait plus où il était… L'avait-il déjà su au fait ?

Argh... Sa tête…

Il heurta un obstacle et leva immédiatement les yeux, devant lui se trouvait un autre jeune garçon. Il était plus grand que lui, ses cheveux bruns étaient mi-longs et on pouvait voir sur son visage de la surprise. Il avait l'air d'avoir chaud, lui. Des rangers aux pieds, un pantalon chaud, un pull bleu et blanc et une veste kaki. Et il avait l'air aussi de se poser des questions concernant le petit être qui venait de le bousculer sans le vouloir.

Pourquoi tout ce sang ? Pourquoi toutes ces plaies ? Et pourquoi toute cette tristesse sur ce visage le jour de Noël ? Devait être ses premières interrogations.

Mais déjà au loin ils entendirent un véhicule ayant l'air de foncer dans les ruelles vide d'un Paris blanc.

Le plus petit des deux garçons blêmit d'avantage, même si ceci avait paru impossible devant son teint déjà laiteux.

-Non... Non… Pas eux… Pas encore… Non… Grommela-t-il.

Et la camionnette noire faisait déjà une embardée dans une rue non-loin. Le plus petit des deux jeunes hommes fut parcouru d'un violent tremblement et amorça une chute molle vert le trottoir enneigé. Le grand brun rattrapa alors instinctivement le pauvre garçon avant l'impact du sol. Il remarqua que, alors que ses mains encerclaient le malade, celui-ci était terriblement maigre et léger.

Le châtain eu juste la force de relever sa tête et de fixer l'autre garçon dans ses yeux.

Le regard du plus grand était d'un marron clair pétillant, celui du petit était injecté de sang. Comme hanté par un passé trop sombre que ses iris avaient dû endurer. Mais le plus marquant était la couleur de ses pupilles, d'un bleu azur presque gris, dans lequel quelques tons de verts c'étaient perdu. Le plus chevelu des deux se perdit dans ce regard déstabilisant, dans lequel on pouvait facilement lire toutes les souffrances du monde.

-Non…Non pas eux… Parvint seulement à murmurer le châtain au brun, d'une voix faible et grelottante.

Le grand remarqua les pieds nus du pauvre garçon, ses cheveux inégaux comme rasés par endroits, et les marques sur sa peau. Des bleues, des cicatrices, des brulures, faites au feu ou par l'électricité,… Et les larmes qui s'amoncelaient dans ses yeux bleus pour ne finalement laisser échapper qu'une seule goutte de ce liquide s'écoulant sur le visage suppliant du petit qui ferma les yeux. Comme pour rassembler son courage. Et le frêle garçon arriva alors à se redresser difficilement en s'appuyant sur l'épaule du jeune homme face à lui. Ses manches trop grandes tombant sur ses bras et laissant voir ses poignets marqués par ce qui ressemblait à des traces de lanières de cuirs trop serrés.

Le cœur du plus grand se serra, d'où venaient toutes ses marques de tortures ?

Et la neige continuait de tomber.

Une aveuglante lumière de phare vint alors illuminer le bout de la rue dans laquelle les deux garçons se trouvaient. Le plus petit se retourna alors en direction de la route, comme résigné à se faire emmener par eux. Ces monstres. Il n'avait pas le choix, il ne l'avait jamais eu.

Le brun voulu approcher du petit mais celui-ci tourna sa tête et lança un regard vers lui avant qu'il n'ait pu faire un pas en sa direction.

-Cache toi, il ne faut pas qu'ils te voient.

Le chevelu ne comprenait pas trop mais se résigna tout de même à rester dans l'ombre. La camionnette n'était plus qu'à quelques mètres du châtain. Celui-ci avait les poings serrés, la tête basse, et tout son être dégagé une aura sombre de colère presque intimidante.

Et la neige continuait de tomber.

Le véhicule finit alors sa route en embardé dans la rue vide, et les portières s'ouvrirent sur quelques hommes armés portant tout un équipement d'épaulières et de gilets pare-balle. Un autre homme sortit alors à son tour, en chemise malgré le froid, il portait des lunettes et avait dans sa main un objet qu'on ne pouvait pas identifier dans l'obscurité de cette froide nuit. Celui-ci fit signe à ses soldats de rester en garde, les armes au clair, et avança vers le jeune châtain. S'arrêtant à quelques pas seulement du petit, il commença :

-Vous allez revenir avec nous jeune homme et vous n'allez plus faire d'histoire !

-Plutôt crever! Cria le garçon en adressant un regard assassin à l'autre.

-Ne dites pas de bêtise ! Vous êtes malade et mon métier ne consiste qu'à vous soigner ! Bientôt tout cela sera terminé et-

-JE NE SUIS PAS MALADE ! ILS EXISTENT REELLEMENT ! Cria le plus jeune.

-Non ! Ils n'existent pas, Mathieu. Ils n'ont jamais existés. Ton état s'empire ! Laisse-nous te soigner ! TU AS TUE QUELQU'UN BORDEL ! C'est de ta faute, Mathieu. Tu l'as tué. Il ne voulait que ton bien !

-C'était pas l'Gamin qu'y'a tué c't'enfoiré, Frédéric. C'était MOI. Et je ne suis pas sûr qu'une personne voulant du bien à une autre l'attache à un siège et l'électrocute pendant des heures sans même faire mine d'entendre ses cris… S'écria alors Mathieu d'une voix grave qui ne lui correspondait pas, un sourire carnassier déformant son visage. Lui donnant un air dément avec ses cernes et sa peau diaphane.

Le jeune garçon s'élança alors vers le Docteur, l'attrapant par le cou et le plaquant par terre en quelques secondes. Les soldats à quelques pas se ruèrent sur eux.

-Je te hais, Il te hait, On te hait tous Frédéric ! Cracha alors le jeune garçon de sa voix rocailleuse en serrant la gorge de l'homme de ses maigres mains blanches. Le pupille de ses yeux autrefois azur devenu presque rouge.

-Vous... N'existez… Pas… Eructa alors le Docteur avant que le jeune garçon lui soit arraché par les hommes armés.

Et le petit se débattait des bras des 4 hommes qui le maintenaient. Leurs donnant des coups et hurlant de toute sa voix éraillée, rage et tristesse se mêlant. Ses pieds nus battant le sol froid et faisant voler la neige poudreuse sous lui. Ses mains essayant d'échapper au sort que le docteur et ses hommes lui réservaient de nouveau.

-JE REFFUSE ! ILS SONT MA SEULE FAMILLE ! NE ME LES ENLEVAIENT PAS DE NOUV-

Mais il ne put terminer sa phrase car un des hommes armés lui donna un violent coup de matraque électrique sur le crâne. Le faisant immédiatement tomber dans la poudreuse recouvrant la route, inconscient.

Frédéric se releva et épousseta la neige présent sur ses vêtements, désormais trempé il approcha du jeune châtain toujours allongé dans le froid et ressortit l'objet qu'il avait précédemment dans ses mains. C'était apparemment une longue aiguille contenant un liquide étrange qu'il planta dans le bras fin de Mathieu et injecta totalement dans ses veines.

- Il devrait être tranquille jusqu'à sa prochaine prise de médicament. Marmonna-t-il en rangeant la piqure dans une de ses poches. Même les drogués ne peuvent résister à autant de calmant dans le sang…

Puis le Docteur fit signe à l'un des soldats de rapporter le jeune garçon à l'intérieur de la camionnette. Le soldat attrapa le petit sans douceur, le passa par-dessus son épaule et le mit à l'arrière du véhicule sans autre forme de procès. Refermant les portières sur le frêle garçon amorphe, étalé sur le sol métallique du véhicule.

Puis, tous les hommes rentrèrent de nouveau dans la camionnette calmement, le véhicule refit une embardé et sortie à pleine vitesse de la rue désormais vide. Ne laissant derrière lui que des traces de lutte sur la neige du trottoir.

Le brun sortit alors de derrière le mur, il avait assisté à toute la scène. Son cœur et sa gorge étaient serrés et il n'en croyait pas ses yeux.

Electrocutions, coup, torture… Comment des personnes, dites médecins, pouvaient faire endurer ça à un jeune garçon qui n'avait besoin que de compagnie et d'amour. S'il était seul il ne devait rien avoir de tout ça…

Le brun entendit alors un bruit de porte derrière lui, il se retourna et vit sa mère en chausson avec son gros manteau passer la moitié de son corps par l'entrebâillement.

-Chérie ? On va bientôt manger ! Ne soit pas en retard ! Et fait attention à ne pas attraper froid… Ce serais dommage pendant les vacances n'est-ce-pas ?Elle lui adressa un grand sourire, ses cheveux bruns rejoints en un chignon lui tombant devant les yeux.

-Oui… Ne t'inquiète pas maman, j'arrive tout de suite… Dit alors le garçon, la gorge encore serrée.

-Que… ? Ça ne va pas mon cœur ? Tu… Tu pleures ? S'inquiéta immédiatement la mère.

-Quoi ? Le chevelu passa sa main sur sa joue et se rendit compte qu'il pleurait sans même pouvoir se contrôler… Je… Non… Maman…

La mère vit la détresse de son fils et avança pour le prendre dans ses bras. Le jeune homme nicha alors sa tête contre l'épaule de sa mère et ferma les yeux. Profitant de cette douceur maternelle. En pensant à ce Mathieu qui, lui, n'avait pas cette chance. Il aurait tellement voulu aider ce pauvre être perdu…

-Je… Je t'aime maman… Je ne suis pas toujours sympa avec toi, et avec les autres… Mais c'est parce que je ne me rends pas compte de la chance que j'ai de vous avoir… Mes amis, ma famille, tous ces gens autour de moi grâce à qui j'existe … Merci…

La mère souria alors à son fils, l'embrassant sur le front, elle stoppa son étreinte et lui tendit la main pour rentrer à la maison. Le jeune homme la lui pris, souvent il refusait par dignité et fierté de grand garçon, mais il se rendait maintenant compte de la chance qui découlait de ce simple geste. Et, emboitant le pas de sa mère, ils se dirigèrent vers l'entrée.

-Allez, maintenant sèche tes larmes et pense à la dinde qui t'attend ! Tu vas l'adorer, c'est quand même l'un de tes plats préféré ! N'est-ce-pas, Antoine ?

Mais Antoine ne répondit pas. Serrant toujours la main de sa mère, il se dit qu'elle n'avait pas raison pour une fois.

Ce soir, il pensera juste au jeune Mathieu. Parce qu'au fond de lui, il savait que personne d'autre n'y penserais.

Et que, doucement, la neige continuerait de tomber.

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Alors ? Vous avez aimé ? Au début je voulais faire un truc encore plus sombre mais… C'est parti en steak… (J'voulais de la mort et de la désolation mais bon… Ce sera pour une autre fois… xD)

Cette fin ne me convient pas… J'sais pas…

Review ? :3