Déclassement
Warning ! Fic non sorcier - DM/HP-
Genre : Romance/Humour
Notes :
► Les personnages d'Harry Potter ne m'appartiennent pas. Ceux de ma propre création ainsi que l'histoire en elle même si.
► Mon récit se passe dans une sorte de réalité, il ne suit donc pas la chronologie propre à la saga Harry Potter. Pas de spoils puisque je n'utilise même pas l'histoire de « base » de J.K Rowling.
► Voici enfin venir le premier chapitre de cette fiction dont j'avais déjà fait l'annonce il y a de cela quelques mois. Le rythme de publication sera décidé dans quelques jours.
► Bonne lecture !
Résumé : Harry Potter est un étudiant ayant terminé ses études. Déclassement oblige, le jeune homme se voit contraint d'accepter la demande de travail du richissime héritier Draco Malfoy : Homme à tout faire.
Déclassement : Obtenir un travail et une rémunération en dessous de son niveau de qualification.
Chapitre 1 : Votre... Quoi ?
Le train était bondé, comme d'habitude. Harry regardait défiler à travers sa fenêtre poussiéreuse, cette ville grise aussi moche que triste, aux bâtiments plus spectaculaires les uns que les autres, signes de puissances et d'innovation technique... Du moins pour certains. Lui imaginait plutôt ces immeubles comme la métaphore phallique de leurs constructeurs, trop occupés et acharnés à comparer la taille de leur engin et accessoirement de leur virilité, par le biais détourner que représentaient ces buildings colossaux, fièrement dressés vers le ciel.
Ah... La fierté mal placée des hommes pouvait aller si loin...
Assis sur la banquette dure et inconfortable du wagon numéro quatre, le jeune homme tenta de terminer sa nuit. Il fit de son mieux afin d'ignorer le bruit ambiant déjà dynamique qui régnait dans le compartiment, et ce malgré l'heure matinale qu'affichait sa montre. Mais une fois ses yeux fermés, ce fut la perception de ce bruit de pages tournées avec difficulté qui l'agaça, le faisant grogner intérieurement, et plus que tout lui faisant alors abandonner tout espoirs de gagner, enfin, quelques minutes ensommeillées.
Harry serait de mauvaise humeur aujourd'hui.
L'homme installé en face de lui, lunettes, costard trois pièces bleu marine, chemise blanche, cravate grise, montre de luxe au poignet, était tranquillement entrain de lire son journal économique, alors que les néons blafards éclairaient ses cheveux à la coupe très années cinquante, gominés et impeccables. L'inconnu était tout ce qu'il n'était pas... Lui, arborait un simple jean droit et brut, un pull à grosse maille grège, un pardessus noir et une écharpe en laine blanche, quant à ses cheveux... Ses satanés cheveux semblaient s'être doté depuis toujours de leur propre volonté, plantés sur son crâne de façon complètement désordonnée, si bien que Harry avait abandonné l'idée de les dresser depuis longtemps.
Puis, observant de son regard vert et critique l'homme au costume tourner les pages de son Financial Times d'un air très concerné, Harry, pensant avoir déjà vu l'image qui recouvrait la une quelque part, tenta d'en discerner la date inscrite...
01/01/12.
Il se foutait de sa gueule... C'était pas possible. Cela allait presque faire deux semaines que ce journal venait d'être édité, et c'était justement aujourd'hui que l'homme pingouin avait décidé d'en entreprendre la lecture ! Comme si l'autre Mad Men n'avait pas eu l'occasion de le lire avant, son foutu bout de papier.
Bien avant.
Non. Il avait fallu qu'il le sorte au moment même où lui espérait avoir un petit moment de répit, foutant en l'air ses précieuses minutes de sommeil.
« Le frimeur... » pensa sournoisement Harry.
Pour sûr que le journal à la main et la lecture de ce dernier parfaisaient complètement l'uniforme du travailleur modèle. Il s'agissait là de l'accessoire indémodable à avoir pour ne pas être « Has Been ». Ah... Le monde de l'entreprise, quelle dureté ! Même là, on était « hype », « in », « trend »... Ou on ne l'était pas. Quelle misère.
Le jeune homme balaya de son regard l'ensemble du wagon... C'était officiel, le train les menait à un enterrement. Se tenaient dans son wagon une majorité de personnes, toutes vêtues de costumes plus ou moins sombres, tirant des gueules pas possibles, concurrençant certainement le mort qu'ils s'apprêtaient à enterrer.
Bordel, que c'était triste.
Regardant toujours le journal de l'homme, Harry repensa alors à l'annonce qu'il avait lu avant hier matin collée sur les murs de son petit immeuble. Cette annonce lui avait paru honnête... Il n'avait d'ailleurs pas tardé à appeler le numéro qui l'accompagnait et la personne sur laquelle il était tombé lui avait paru très professionnelle... Le travail proposé s'apparentait à femme de ménage -homme dans son cas précis-... Comment disait-on déjà ? Ah oui ! Technicien de surface. Quelle connerie cette appellation. Mais bon... Harry n'avait pas rechigné cette demande de travail pour le moins opportuniste et bienvenue et avait accepté de passer un entretient aujourd'hui même.
De toute façon, en période de vache maigre, tout lui paraissait correcte du moment où il arrivait à boucler ses factures en fin de mois.
L'hiver était arrivé dans toute sa froide splendeur... Froide, c'était le cas de le dire. Si froid qu'il en avait ressenti les effets sur ses factures de gaz et d'électricité. Pour l'instant il avait un toit, le chauffage, de quoi se nourrir, deux plaques de cuisson, des vêtements chauds, une douche, l'eau chaude, une télé, la radio, ses bouquins et son chat. Même s'il peinait à conserver son vingt mètres carrés, il s'en sortait toujours. D'une façon ou d'une autre... Et c'était tout ce qui comptait.
Mais malgré ses talents et aptitudes certains en calculs, il y avait bien des choses qu'il ne pouvait prévoir et maîtriser... Les caprices du temps par exemple.
Il avait pourtant essayé de dormir avec plus de couvertures. Il avait pourtant essayé de dormir avec le pull-over immonde tricoté par la mère de son meilleur ami. Il avait essayé. Il l'avait fait... Mais n'étant pas un surhomme, il avait vite abandonné l'idée de s'emmitoufler au point de s'étouffer et avait augmenté l'intensité du chauffage.
Cela faisait environ deux semaines que cette impétueuse "Vague de Grand Froid" s'était abattue sur l'ensemble de l'Angleterre. Cela faisait environ deux semaines qu'il comptait l'argent perdu lorsqu'il allumait un de ses quelques radiateurs. Et plus le temps passait, plus ce froid perdurait, plus il sentait son compte en banque se réduire dangereusement.
S'il ne décrochait pas ce job, il serait dans le rouge et n'en avait que trop conscience.
Voilà pourquoi, en cette matinée gelée du mercredi onze janvier, Harry Potter avait fini par quitter le train, se retrouvant alors devant les grilles dorées d'un immeuble de particuliers, après dix bonnes minutes de marche. La façade blanche et polie s'accordait parfaitement avec les flocons de neige qui tournoyaient dans l'air. Sous ses pieds et plus particulièrement sous la fine pellicule de gel et de neige, il savait que se trouvait un trottoir d'une propreté inédite. Sans chewing-gum collés, sans mégots de cigarettes jetés d'un geste souple et parfaitement ridicule, sans déchets de quelconque nature, sans pisse ou excréments de chien. Sans rien. Propre, juste propre.
Ce quartier, le jeune homme ne le connaissait que de nom. L'endroit étant trop éloigné de sa fac, il n'y était jamais ne serait-ce que passé.
Harry observa la rue et les différents bâtisses et immeubles la composant d'un air sceptique. Chaque immeuble respirait le luxe à sa façon. Certains étaient foncièrement modernes, surprenant de part la prouesse technique engagée dans leur structure même, d'autres plutôt traditionnels mais très chics et assez bourgeois, d'autres encore étaient plus extravagants que les décors d'un théâtre à machines. Il y avait de tout. Et malgré l'allure définitivement couteuse de chaque édifice, le jeune homme ne pouvait s'empêcher de penser qu'aucun n'était réellement beau. Chaque immeuble en soi l'était certainement... Mais l'ensemble ne semblait respirer que l'arrogance de leur propriétaire et leur objectif puéril de faire plus et mieux que le voisin.
Mais ce qui paraissait être ridicule et incompréhensible pour lui ne l'était clairement pas pour eux.
Il soupira et concentra à nouveau son regard sur les immenses grilles qui lui faisaient face. Et c'est à la fois tout aussi résigné que déterminé qu'il se décida d'appuyer son index sur l'interphone situé à sa gauche.
- Résidence Malfoy, j'écoute. Que puis-je faire pour vous ? s'éleva la voix nasillarde et minaudante d'une femme.
- Bonjour, je viens pour l'annonce du...
- Ah oui ! Entrez je vous prie, le coupa-t-elle, dernier étage.
Et elle raccrocha.
Le jeune homme perplexe face au manque de civilité de la femme fronça des sourcils tout en poussant une des lourdes grilles de l'immeuble. Il s'engagea à pas mesurés vers l'ascenseur se demandant alors s'il avait, finalement, bien fait de venir. Bien trop vite, les chiffres lumineux des différents étages défilèrent sous ses yeux verts et rapidement, Harry arriva à destination. Face à lui, un long corridor aux murs blancs, au parquet ciré semblait lui souhaiter la bienvenue. Au loin, la double et lourde porte d'entrée en bois massif semblait quant à elle peu enclin à l'inviter.. L'impressionnant quelque peu.
Respirant un bon coup, il se décida d'aller à la rencontre de son, peut être, futur employeur.
Harry sonna à la porte afin de manifester sa présence et attendit. Bien vite, il entendit de bruyants claquements de talons sur le parquet ainsi que la voix qui l'avait accueilli peu avant.
« Bordel ! Pour quoi il me prend ce connard ! J'suis pas la bonne à tout faire ici.. » distingua-t-il tout juste avant que l'immense porte ne s'ouvre devant lui.
- Hello! prononça une jeune femme brune à son encontre.
Cette dernière portait un tailleur noir cintré au niveau de la taille ainsi une jolie jupe crayon assortie tout en tenant contre elle une dizaine de dossiers multicolores.
- Je suis Pansy, dit-elle en lui tendant la main.
Harry la saisit et la femme échangea avec lui une poignet de main vigoureuse et sèche.
- Je m'appelle...
- Oui, oui, le coupa-t-elle d'un geste de main en soufflant disgracieusement. Veuillez me suivre, s'il vous plait.
Harry fronça de nouveau des sourcils, mais entreprit tout de même de suivre la malpolie. Ils traversèrent un long couloir identique à celui qu'il venait de traverser juste avant de franchir la porte d'entrée, et arrivèrent rapidement dans un salon aux murs gris et blancs, doucement éclairé par la lumière qui s'infiltrait par les immenses fenêtres.
- Attendez ici, quelqu'un devrait rapidement venir vous faire passer l'entretient, expliqua-t-elle rapidement avant de le laisser seul dans la salle.
Harry soupira. Prenant son mal en patience, il commença à détailler le salon dans lequel il se tenait. La pièce devait être aussi grande que son appartement... Et le jeune homme grimaça face à cette constatation. Les murs étaient couverts d'étagères remplies de livres tous rangés de façon aléatoire et le mobilier semblait réellement être cher. Ne sachant pas s'il était autorisé à s'assoir dans un des fauteuils qui apparaissaient pourtant pour le moins confortables, il préféra rester debout. Continuant d'observer son environnement, Harry ne manqua pas de noter la caméra de surveillance suspendue dans un coin de la pièce.
« Les riches et leur peur viscérale de perdre de l'argent... » pensa-t-il mentalement en arborant un sourire en coin.
Harry jeta un coup d'œil à sa montre... Cela allait faire plus de cinq minutes qu'il attendait. Spirituellement, le jeune homme se dit qu'il avait mieux fait d'accepter cette entretient à l'heure la plus tôt possible, assurant ainsi ses arrières si jamais il venait à prendre du retard dans son agenda. Il n'était pas encore neuf heures, et son prochain train était à onze heure moins dix. Harry espérait que l'entretient ne durerait pas trop longtemps, afin qu'il puisse arriver à l'heure à son prochain boulot. Il n'avait jamais eu à déclarer le moindre retard à Seamus, son patron, jusque là, et il n'avait pas l'intention de commencer.
-Bonjour, s'éleva alors une voix masculine chaude et coulante juste derrière lui.
Surpris, Harry se retourna vivement afin de se présenter devant le possesseur de la voix... Et son détenteur était à son image. L'homme qui lui faisait face était viril et... Grand. Ce qualificatif fut le premier qui lui vint à l'esprit. Alors que lui arborait un simple mètre soixante-treize, l'autre homme mesurait à vue de nez le mettre quatre-vingt-cinq. De quoi se sentir petit... Très petit. Outre cette première constatation, son vis à vis était blond, blond platine même et était vêtu d'une chemise blanche et d'un pantalon gris.
-Draco Malfoy, enchanté, déclara l'homme d'une étrange voix séductrice en lui tendant la main.
Harry s'en saisit et répondit simplement :
-De même, Monsieur. Je m'appelle...
-Harry Potter, l'interrompit le blond en roulant bizarrement le « r » de son prénom tout en lui souriant.
Harry hocha simplement de la tête.
« A croire que ça devient une habitude de me couper la parole à chaque fois que je veux me présenter dans cette baraque... »
- Vous êtes encore plus beau que dans mes souvenirs... marmonna l'homme d'une voix si basse que Harry se demanda s'il ne l'avait pas imaginé.
- Je vous demande pardon ?
- Rien, lui répondit le blond en lui souriant de nouveau. Je suppose que vous êtes arrivé ici parce que vous avez lu mon annonce non ?
Étonné, Harry s'exclama :
- Votre annonce ? Oh ! C'est donc vous l'employeur pour lequel je dois postuler !
Voyant la surprise transformer son mignon visage, Draco Malfoy rigola doucement et précisa :
- Vous vous imaginiez sans aucun doute à vous présenter devant un vieux couple de riches retraités.
Ce fut au tour de Harry de rigoler.
- Oui, en quelque sorte... répondit-il néanmoins un peu embarrassé. Juste... Juste que je n'imaginais simplement pas mon employeur aussi jeune, termina-t-il en haussant des épaules.
- Et cela vous déçoit-il ? demanda l'homme en ronronnant presque.
A ces mots, Harry fixa alors son regard vert dans des orbes grises et brillantes, qui l'observaient depuis le début d'une manière assez étrange, et déclara platement :
- A dire vrai, je me moque éperdument de la tête que peut avoir mon employeur. Cela n'a jamais influé et n'influera jamais sur ma façon de travailler... commença-t-il. Monsieur Malfoy, je suis venu ici dans l'unique but de postuler pour un travail. C'est tout, termina-t-il d'une manière peut être un peu plus sèche que ce qu'il aurait voulu.
Sa tirade faite, un drôle de silence teinta alors l'air, si bien que Harry préféra concentrer son regard sur ses chaussures. Le jeune homme était dans l'expectative totale, ignorant si d'une manière ou d'une autre, il avait contrarié son potentiel employeur.
« J'aurais sans doute mieux fait de raconter une blague, si j'avais su... Ça marche toujours avec eux... Ou fermer ma gueule dans le dernier des cas... Mince ! Tu peux dire adieu à ce job Harry ! » soupira-t-il mentalement.
- Vous n'aurez pas besoin de postuler pour cet emploi... annonça soudainement Draco Malfoy de sa voix chaude et basse.
« J'en étais sûr ! J'aurais vraiment mieux fait de me taire ! » se flagella le jeune homme.
-... Dans la mesure où vous êtes déjà engagé afin d'occuper ce poste, termina l'autre homme.
- Hein ?
Harry avait mal compris... C'était pas possible. Draco lâcha un petit rire attendri face à sa réaction. Rire qu'il ne prit même pas la peine de relever correctement. Il était engagé ! Bien sûr d'une façon étrange... Et ce sans même avoir eu à présenter son CV. Mais il était engagé ! Ce simple fait occulta le reste de ses pensées, balayant tel un raz-de-marée le curieux sentiment de mal être qu'il ressentait lorsque l'homme blond le regardait... Il était engagé et c'était tout ce qui comptait ! Harry soupira soulagé et heureux.
- Suis-je réellement engagé ? demanda-t-il en offrant à l'autre homme son plus beau sourire.
- En effet... lui répondit le blond un sourire en coin alors qu'il s'approchait ostensiblement de lui. Aujourd'hui, mon cher Harry, vous êtes officiellement nommé comme étant mon homme à tout faire...
Ledit Harry fronça des sourcils... Pas réellement sûr s'il devait prendre en compte dans cette simple expression, le sous entendu purement sexuel qui y demeurait.
C'était donc ça !
Le regard que Draco Malfoy lui lançait depuis le commencement de leur conversation, était un regard dégoulinant de phéromones lubriques ! Merde ! Comment il avait fait pour ne pas s'en rendre compte !
L'homme blond se tenait à présent à moins d'un bras de sa position. Dans l'hypothèse farfelue où ses oreilles auraient sans aucun doute mal saisi les propos de l'homme, Harry se lança et demanda complètement incertain :
- Vous pourriez répéter s'il-vous-plait ? Je pense que j'ai mal compris...
- Dès que nous aurons discuter de vos conditions et horaires de travail... Bref, de toute cette paperasserie et choses ennuyeuses, vous deviendrez mon homme à tout faire, répéta Draco Malfoy en insistant proprement sur le possessif « mon ».
Son cerveau tournait au ralenti face aux paroles de l'homme. Devait-il se méfier ? Oui, assurément.
Il se rappelait de la dernière fois où il avait été engagé dans un restaurant, d'une manière assez similaire à celle d'aujourd'hui... La patronne l'avait accepté sans même avoir lu son curriculum vitae, et à son premier jour de boulot, il s'était rendu compte que sa tâche était de « tenir compagnie » aux clients le temps que leurs plats arrivent devant leur nez. Et avant même qu'il n'ait eu à s'assoir, pensant quitter ce lieu en bonne et due forme... Harry n'avait pas supporté les regards dégueulasses de ces gens sur sa personne. Et aujourd'hui... Aujourd'hui, le jeune homme préféra d'autant plus vérifier une dernière fois ce qu'il avait entendu... Avant bien évidemment, de se barrer vite fait bien fait de cet endroit inquiétant. Harry réitéra donc une dernière fois sa question.
-Votre... Quoi ?
Posté le 13/05/12
En espérant que ce premier chapitre vous aura mis l'eau à la bouche ! A bientôt !
Note :
► Corrige les fautes d'orthographe au fur et à mesure de ses relectures, donc... Il se peut qu'il en reste quelques unes.
