Nouvelle co-écriture avec Alsco-chan !

Note des auteurs : Cette fiction est basée sur le jeu de société « YES ». Sur un plateau représentant les différents continents, vous disposez de quatre biens obtenus au hasard parmi les différents pays et pouvant être des tracteurs, usines, buildings, lingots d'or, satellites ou barils de pétrole. Pour gagner, il vous faut soit réaliser les deux objectifs que vous avez pioché au début du jeu, soit emmagasiner un million de Yes. Nous ne nous étendrons pas sur les règles (il nous faudrait recopier la notice et ce serait très ennuyeux), mais une fois le principe des dés saisi (un personnage l'expliquera), le reste est très simple. Enfin, comme nous sommes toutes deux des Hetaliennes légèrement fanatiques, nous adorons jouer à ce jeu et avons un jour eu l'idée d'écrire une histoire où les nations elles-mêmes se retrouveraient autour de ce plateau que nous aimons tant. Tout ne sera peut-être pas très clair pour vous, parce que pas particulièrement simple à retranscrire, mais nous espérons que cela vous donnera envie d'y jouer, car c'est vraiment un jeu génial ! Sur ce, bonne lecture !

[… … …]

NDA : Vous pourrez trouver cette histoire sur le blog skyrock du MissingxWorld ; nul plagiat, il s'agit de mon propre blog.

Ceci est une fanfiction ; tous droits réservés à Hidekaz Himaruya.

/!\ POUR UN PUBLIC AVERTI /!\

SCÈNES POUVANT CHOQUER LES TROP JEUNES LECTEURS

(Rating M parce que nous préférons prévenir que guérir, mais n'espérez pas un lemon détaillé...)

YES !

-NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! Hurla Angleterre. HORS DE QUESTION QUE JE JOUE AVEC LUI !

-Parce que tu crois que ça m'amuse ! Répliqua France.

Les autres nations soupirèrent de concert. Au nombre de douze, elles étaient en cercle autour d'un plateau de jeu représentant les différents continents, pôles mis à part. Et si l'anglais en était rendu à beugler comme un animal qu'on égorge, c'était à cause de la réaction en chaîne qu'avait été la formation des groupes.

Cela s'était déroulé comme ceci :

-Feliciano, tu te mets avec moi ! Avait ordonné Romano.

-Veee~… Mais je voulais être avec Ludwig…

-Tu le préfères à ton propre frère ?!

Veneziano avait baissé les yeux en murmurant quelque chose d'incompréhensible avant d'accepter d'être en groupe avec l'autre italien. Puis…

-Lovi'… Tu m'abandonnes ?…, avait fait Espagne avec une tête de chien battu.

-Ne t'inquiète pas, mon amour, mon génialissime moi est là pour te sauver ! S'était aussitôt exclamé Prusse en sautant sur l'espagnol.

Chine s'était alors tourné vers Japon tandis que les deux occidentaux commençaient à se répandre en commentaires graveleux.

-Kiku, tu te souviens de la fois où je t'ai aidé alors que je n'y étais pas contraint ?

-Oui, pourquoi ?

-Parce que tu m'en dois une.

-… Je vois.

Le chinois s'était donc levé pour aller s'asseoir à côté du japonais sous le regard mi-mauvais, mi-blessé de Russie. Allemagne, qui était en train de battre les cartes, avait levé les yeux et vu qu'il ne restait que le psychopathe russe et l'hyperactif américain. Il avait tiqué, scrutant le cercle de nations, avant d'apercevoir une sorte de reflet. En se concentrant, il avait reconnu Canada et lui avait fait signe de le rejoindre de son côté du plateau. Amérique et Russie s'étaient alors retrouvés à se regarder dans le blanc des yeux. Et merde. Le côté du plateau où était assis le chaotique duo de la guerre froide s'était vu plongé dans une ambiance soudainement glacée, les autres joueurs ne sachant trop quoi dire pour détendre l'atmosphère. On avait distribué les cartes, mais une fois que tous les pions avaient été placés et les objectifs enregistrés, la porte d'entrée avait claqué et deux nouvelles nations avaient débarqué en se criant dessus.

-Je t'avais dit de tourner à GAUCHE ! GAUCHE !

-Le GPS avait dit à droite !

-Tu avais un GPS français, et tout le monde sait que les GPS français ne disent que de la merde !

-Tu sais ce qu'il te dit le GPS français, bouffeur de puddings ?!

Et ce n'est qu'après avoir réalisé qu'ils étaient arrivés trop en retard pour choisir un autre coéquipier que le français et le britannique percutèrent qu'ils allaient devoir jouer ensemble. Et donc…

-NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! Hurla Angleterre. HORS DE QUESTION QUE JE JOUE AVEC LUI !

-Parce que tu crois que ça m'amuse ! Répliqua France.

Les autres nations soupirèrent de concert.

-Asseyez-vous, prenez vos cartes et commençons, fit l'allemand.

Obtempérant de mauvaise grâce, ils prirent deux cartes « objectif » et quatre cartes « pays », ainsi que leur deux cents mille « yes » (NDA : monnaie du jeu). Un sourire sadique étira les lèvres de l'anglais lorsqu'il regarda les pays qu'il avait acquis. Le français se pencha pour voir ce dont il s'agissait tandis qu'Angleterre ricanait ;

-Tiens, tiens, comme on se retrouve…

Parmi les pays dans sa main se trouvait Madagascar. France sourit.

-C'est un peu comme notre bébé, non ?

Il y eut un gros blanc, puis le prussien éclata de rire tandis que l'anglais frappait ce qui était pourtant, qu'il l'admette ou non, son époux, qui, après être allé pleurer dans les jupes d'Espagne du fléau qu'était la violence conjugale, tapota l'épaule de Japon pour lui présenter l'un de ses pions.

-Tu as vu ? Je te possède.

Le japonais rougit furieusement et France reçut un wok dans la figure.

[... ... ...]

Note des auteurs : Car cela n'est pas dit dans le chapitre, voilà les pays obtenus de base par les nations :

France et Angleterre : Madagascar (tracteur), Angola (baril de pétrole), Japon (satellite), Russie (usine)

Allemagne et Canada : Chine (usine), Russie (satellite), Argentine (building), Australie (lingot d'or)

Romano et Veneziano : Grande-Bretagne (usine), Chine (building), États-Unis (building), Algérie (usine)

Espagne et Prusse : Nigeria (tracteur), États-Unis (satellite), Canada (tracteur), États-Unis (baril de pétrole)

Amérique et Russie : Égypte (building), Mexique (usine), Inde (tracteur), Arabie Saoudite (baril de pétrole)

Chine et Japon : Finlande (usine), Bolivie (lingot d'or), France (building), Afrique du Sud (lingot d'or)

Pour la suite, nous vous laissons à notre narration. Nous ne disons pas toujours quel pays correspond à quel bien, parce que ce serait très long et répétitif, mais comme vous ne connaissez pas les objectifs de chacun, vous n'avez pas particulièrement besoin de le savoir. Ainsi, nous vous demandons simplement de nous croire sur parole. Aussi, soyez assurés que nous n'avons pas truqué la partie pour faire gagner nos chouchous ou autres ; nous avons joué le jeu en réel à côté, pendant que nous écrivions, donc tout est le fruit du hasard au niveau des jets de dés et contenus des cartes. Enfin, nous avons hésité à expliquer toutes les références historico-économiques que nous avons faites, pour finalement décider de les laisser au soin des avertis. Peut-être rajouterons-nous des notes si le besoin s'en fait sentir.