Et la voilà enfin la fic que j'avais annoncé : Là-Bas ! Alors quelques petites choses sans intérêt : Cette fic sera complétement différente des autres que j'ai faites, il y aura de l'action, de l'aventure, de la romance bien sûr et je n'ai aucune idée de comment elle va évoluer, ni de comment elle va finir. Alors attendez-vous à des choses surprenantes. Je ne sais pas non plus combien de temps elle va durer. Les premiers chapitres seront un genre de prologue avant la véritable histoire qui commencera vers le chapitre 4. J'essaierais de placé tous les personnages de Bleach, autant vous dire que ne se sera pas du gâteau ! :D Et j'm'excuse si Ichigo est un peu OOC au début, mais c'était pour le bien de mon histoire ! Ah oui, c'est un U.A et aussi pas de previews ici, vu que je sais pas encore ce qui va se passer et que ça casserait un peu le mystère :D Je me lance un grand défi et j'espère que ça vous plaira !
Suite à un conseil, les paroles en italique sont de l'anglais.
Bonne Lecture et surtout donner moi vos impression !
0 Km : La Bombe Humaine.
Karakura, banlieue paisible de Tokyo. C'est ici que vivait, Kurosaki Ichigo 22 ans, étudiant en troisième année de fac de communication. Fils du fantasque Mr Kurosaki, médecin de quartier qui tenait une petite clinique au cœur de la ville. Il avait également deux petites sœurs, des jumelles, qui étaient en première année de lycée à présent. Depuis la mort de sa douce mère, Ichigo s'était énormément renfermé sur lui-même, cela s'est aggravé lors de son entré de la fac : ses amis avaient suivi des chemins différents, ils ne se voyaient que très rarement. Ichigo s'était inscrit en communication à défaut d'autre chose, ses notes durant le lycée n'avaient pas été extraordinaire et son comportement nonchalant l'avait encore plus desservit.
Il était 7h30 et Ichigo était encore emmitouflé dans sa couette, dormant comme une pierre. Son réveil sonna et la musique irritante le fit sursauter qui, pour arrêter l'horrible son, balança son réveil contre le placard. Malheureusement, la musique continua d'agresser ses oreilles. Alors en grommelant il se leva d'un coup, saisit fermement le réveil et stoppa la sonnerie, il regarda une dernière fois l'heure puis jeta vulgairement l'objet derrière lui qui vint s'écraser derrière son lit. Le jeune homme détestait être réveillé par cette machine, il préférait amplement lorsque sa sœur l'appelait avec sa voix emplis de bienveillance. Maintenant, son humeur était massacrante. Il l'ouvrit son placard, prit les premières affaires qui lui tombèrent sous la main, ouvrit avec véhémence la porte de sa chambre, marcha d'un pas lourd dans le couloir, entra dans la salle de bain et claqua rageusement la porte.
Le reste de la famille était en bas, autour de la table du petit-déjeuner. Karin et Yuzu était déjà en uniforme tandis que leur père portait encore une robe de chambre. Il était complétement affalé sur sa chaise, lisant le journal en faisant un petit commentaire pour chaque gros titre qu'il lisait. Yuzu regarda avec inquiétude l'étage lorsqu'elle avait entendu la porte de la salle de bain claquée.
« Ichi-nii est encore de mauvaise humeur, j'aurais dû aller le réveiller »
« Laisse tomber Yuzu, il est assez grand pour se lever seul » répondit sa sœur, d'un ton sec.
« Ta sœur a raison ma petite Yuzu, ton grand-frère n'est qu'un idiot » termina son père.
« Qui est idiot ? » lança une voix dure.
Toute la petite famille arrêta un instant ses occupations et fixa le roux qui les fixaient intensément. Personne ne répondit, de toute façon il les avait entendus. Ichigo haussa les épaules et s'assit à sa place habituelle. Il avala rapidement et sans un mot son petit-déjeuner, sortit de table, attrapa son sac et passa la porte.
« Attends, Ichi-nii ! Je t'avais fait un œuf ! » S'exclama Yuzu en essayant de rattraper son frère.
« Laisse tomber » lâcha-t-il en disparaissant.
Ichigo traina les pieds vers son université. Il détestait vraiment cet endroit. Suivre des cours qui ne l'intéressait pas, parler avec des gens qui l'intéressait encore moins … Il se sentait persécuter là-bas, il avait l'impression que tout le monde était contre lui. Il passa en soupirant le portail du campus et ignora les gens qui lui disaient encore bonjour. Lui-même s'étonnait, pourquoi les gens continuaient à le considérer comme un ami alors que lui, ne leur parlaient jamais et les considéraient comme … rien juste des gens normaux. Il finit quand même par leur adresser un petit geste de la main pensant qu'ils ne méritaient pas une telle ignorance. Après ça, il monta directement vers l'amphithéâtre où se déroulait le premier cours de la journée. Anglais. La cloche sonna et tous les élèves se rassemblèrent devant la porte, attendant la prof. Quand cette dernière arriva, tout le monde s'engouffra bruyamment dans la pièce. Ichigo fut le dernier à rentrer, de toute façon personne lui prendra sa place, tout le monde savait à quoi s'attendre. Ichigo posa ses fesses sur l'inconfortable chaise en bois et sortit sans enthousiasme sa trousse et une feuille. Il fixa la prof qui disait aux autres d'ouvrir le livre qu'ils étudiaient, livre que le jeune roux n'avait pas pris la peine d'acheter. Avant il aurait adoré étudier un livre dans la langue de Shakespeare, mais ça c'était avant. Maintenant tout l'ennuyant, l'étouffait.
La prof jeta un regard exaspéré au jeune homme voyant qu'il n'avait pas son livre et connaissant sa réputation. Elle était petite et veille, les cheveux gris coiffés en un brushing douteux. Elle portait, été comme hiver; une jupe et un polo Lacoste.
« Mr Kurosaki, pourquoi vus n'avez pas votre livre ? » demanda-t-elle en grimpant les escaliers menant jusqu'à sa place.
Ichigo ne la regarda pas, et ses lèvres s'étirèrent en un petit sourire narquois.
« Pourquoi souriez-vous ? » continua-t-il à présent en face du jeune homme.
« Je n'ai pas envie d'étudier ce putain de livre ! » rétorqua-t-il en plantant ses pupilles indifférentes dans les yeux outrés de la prof.
Tout l'amphithéâtre se mit à rire et commença à s'agiter. Alors que certains rigolaient, les fils à papa qui composaient la moitié des élèves, chuchotaient entre eux de l'attitude puérile de leur camarade. La prof commença à être dépassée par les élèves et rejoignit son bureau en bas en criant aux élèves de se taire. Une fois derrière son bureau, elle regarda de nouveau Ichigo.
« Vous viendrez me voir à la fin du cours ... »
Ichigo soupira, nullement impressionner par la menace de la prof. Elle reprit son cours une fois le calme revenu. Ichigo quant à lui, commença a gribouiller des petits dessins sur sa feuille vierge. Puis la délivrance arriva, la fin du cours sonna enfin. Ichigo sourit et fourra rapidement toute ses affaires dans son sac. Il descendit les marches de la pièce, se dirigeant vers le bureau de la prof qu'il l'attendait de pied ferme. C'est les mains dans les poches et un petit sourire peint sur son visage qu'il se présenta au prof.
« Vous vouliez me voir ? » demanda-t-il comme si de rien était.
« Kurosaki ! Quand allez-vous arrêter ce petit jeu stupide ? » demanda-t-elle fatiguée par le comportement de l'étudiant.
« Quand vous me laisserez enfin tranquille. » déclara-t-il en croisant les bras sur sa poitrine.
« C'est dommage, vous êtes intelligent » soupira-t-il. « Mais vous comprenez que je ne peux pas cautionner votre attitude, et je ne comprends pas les collègues qui vous laisse tranquille ! C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase ! » termina-t-elle.
Ichigo se retourna et commença a remonter les marches pour se diriger vers la sortie.
« Attendez, je n'ai pas fini ! Revenez ! » Cria-t-elle.
« Vous connaissez mes coordonnées » assura-t-il en passant la porte de sortie.
Ichigo déambula dans les couloirs, indifférent à ce qui venait de se passer. Il avait juste envie de rentrer chez lui, s'enfermer dans sa chambre avec un manga et qu'on lui foute la paix. Il avait toujours le sentiment que les gens s'acharnaient sur lui, s'acharnaient à lui renvoyer en pleine gueule tous ces défauts, toutes ces erreurs, tous ces regrets.
Quand il arriva dans le hall, il croisa Orihime, une amie de lycée qui étudiait aussi dans cette fac mais, elle suivait un cursus de journalisme. Leurs horaires étaient décalées donc ils ne se croisaient que très peu souvent.
« Kurosaki-kun ! » s'exclama-t-elle en se précipitant vers lui.
« Yo, Inoue » fit-il, indifférent.
« Alors ça va ? Tes cours te plaisent ? » Demanda-t-elle.
Ichigo la regarda avec des yeux dégouté, comme si elle ne connaissait pas la réponse !
« Euh … Tu fais quoi maintenant ! » Enchaîna-t-elle, pour éviter un silence gênant pour tous les deux.
« Là, je rentre chez moi. »
« Mais tu n'as pas cours ? »
« Non. Salut, Inoue »
Il mentait. Il s'éloigna sans regret de son amie qu'il le regardait avec tristesse. Il traversa rapidement, la cour de la fac, évitant ainsi les questions des élèves qui suivaient les même cours. Il était 11 h, ces deux heures d'anglais avait été les plus longues de sa vie, enfin il ressentait le même ennuie dans chaque cours, cette impression de stagner le rendait fou. Et, normalement cet après-midi, il avait un cours de sociologie et un TD d'informatique, l'horreur. Il fit un détour par la ville, pour s'acheter de quoi s'occuper chez lui, c'est-à-dire un manga, quelques magazines et de quoi grignoter.
Dans la maison Kurosaki, Isshin continuait de lire son journal après une rude matinée de travail à la clinique. Il était environ midi moins le quart, quand la porte d'entrée s'ouvrit. Il ne détourna pas les yeux de son journal, sachant pertinemment qui était là.
« Déjà de retour ? » demanda-t-il, blasé.
« Ouais » fit Ichigo en retirant ses chaussures.
Il pénétra dans la cuisine, ouvrit le frigo et sortit de quoi faire un petit repas vite fait. Son père tournait toujours son journal, comme si de rien n'était.
« J'ai encore reçu une lettre de la fac » continua-t-il.
« Ah » fit-il en sortant son assiette brûlante de micro-onde avant de s'asseoir en face de son père.
Isshin Kurosaki, posa son journal sur la table et fixa son fils qui mangeait tranquillement.
« C'est la cinquième c'mois-ci … » engagea-t-il.
« Si tu le dis » répondit-il indifférent.
« Bordel, Ichigo ! » explosa le père. « Tu as eu plus de vingt absence en trois semaine, en TD en plus ! Tu peux t'estimer heureux qui'ils ne t'ont pas encore foutu à la porte ! Tu penses un peu à ton avenir, oui ou merde ! » Cria-t-il.
« Quel avenir ! Je fais un truc que je déteste et j'ai pas envie de devenir un salarié bien rangé qui suce les couilles de son boss » aboya-t-il en se levant brusquement de sa chaise.
« Qu'est-ce que tu veux faire alors ! Dis le moi ! Ichigo ! » Beugla le père en frappant son point contre la table.
« J'en sais rien, moi ! Tu me saoules avec tes questions de merde ! » Rétorqua-t-il du tac-o-tac, sur le même ton.
« Si ta mère te voyait … » souffla Isshin en reprenant son journal.
Ichigo se rassit et posa le coude sur la table et sa tête dans sa main, il jouait nerveusement avec la nourriture de son assiette.
« Je sais que Maman serait triste … » murmura Ichigo. « Mais je sais aussi qu'elle voudrait que je fasse ce qui me rends heureux »
Puis il quitta la table sans un mot de plus. Son père le regarda s'éloigné par-dessus son journal, en soupirant. Il savait que son fils allait mal, qui n'arrivait pas trouver sa place ici, il le savait et ça le rendait triste mais que pouvait-il faire ?
Ichigo claqua la porte de sa chambre, il n'aimait pas se disputer avec son père, surtout quand il utilisait sa mère contre lui. Si elle n'avait pas été morte, est-ce que tout ça aurait été différent ? Est-ce que ce poids qu'il porte sur ses épaules, cette culpabilité serait inexistante ? Ichigo se laissa tomber sur sa chaise de bureau qui s'affaissa bruyamment sur son poids. Il fit un petit tour sur lui-même en soupirant, puis alluma son ordinateur et sortit le grignotage qu'il avait acheté plus tôt. Après avoir vérifié ses nouveaux e-mails, refuser les dizaines d'invitation sur Facebook de gens qu'il n'avait jamais vu de sa vie, Ichigo se retrouva devant la page de son moteur de recherche, ne sachant quoi taper. Il martela nerveusement de ses doigts le bureau, l'ennuie le gagnait déjà. Alors il tapa les mots « voyage » et après avoir snobé les dizaines de sites sur les agences de voyage et les bienfaits du pèlerinage spirituel des 88 temples de Shikoku, le rouquin tomba sur un site d'un homme, un français apparemment, ayant fait le tour du monde sur le pouce. Les images de la nature, des gens sont époustouflantes, il a passé cinq ans sur les routes seulement avec quelques dollars en poche et comptant sur la bonne volonté des gens. Il a même rencontré sa future femme durant son voyage ! Ichigo passa des heures a regarder les photos extraordinaire, à lire les témoignages poignant et drôle. Puis il tomba sur la raison qui avait poussé le français à faire se tour du monde.
« Après des études de médecines choisi en dépit d'autres choses, j'étouffait dans ma routine, métro, boulot, dodo. Alors sur un coup de tête, ou un moment de folie que je ne regrette absolument pas j'ai décidé de faire un grand voyage seul, pour moi-même. J'ai toujours aimé voyagé, mais là j'avais besoin d'aventure, d'adrénaline pour savoir qui j'étais et qui je serais et ce que je devais faire pour vraiment être heureux »
La petite vie minable qu'Ichigo menait venait de lui être renvoyé à la figure, écrit noir sur blanc par un mec qui a eu le courage de vivre sa vie pleinement et prendre son destin en main plutôt que de le subir sans enthousiasme.
« Ichigo ? »
Son père venait d'entrer dans sa chambre, machinalement il ferma son ordi pour cacher la page qu'il était en train de lire.
« Qu'est-ce que tu caches fils ? Un film cochon c'est ça hein ? »
« Pas du tout espèce de vieux pervers ! » s'exclama Ichigo.
« C'est bien mon fils, je ne te blâme pas. A ton âge c'est tout à fait normal, mais tu devrais plutôt penser à sortir avec la petite Orihime, elle ferait une parfaite troisième fille ! »
« Arrête de dire des conneries ! » cria-t-il en l'empoignant par le col.
« C'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace » ricana-t-il en mettant un coup de pieds à son fils
« T'es vraiment cinglé ! » hurla-t-il alors qu'il se relevait.
Son père revint l'assaut mais cette fois-ci Ichigo l'évita souplement et le paternel alla s'écraser contre le lit.
« Papa, Ichi-nii ! Le dîner est servi ! » Cria le douce vois de Yuzu depuis la cuisine.
Ichigo sortit de la pièce en jetant un dernier regard à son père qui se relevait. Il descendit dans la cuisine et s'assit devant son assiette, le chef de famille les rejoignirent quelques secondes après un sourire triomphant sur les lèvres, il s'assit à son tour. Et sa bonne humeur laissa place à une mine plus sérieuse.
« Les enfants, vous savez quel jour nous sommes demain ... » déclara Isshin d'une voix basse.
Ichigo quitta immédiatement la table et monta les escaliers pour rejoindre sa chambre, Karin et Yuzu baissèrent la tête et Isshin soupira. Ichigo s'assit sur son lit et sortit sa guitare sèche qui était rangée à côté de son bureau, depuis qu'il était à la fac c'était devenu un de ces passe-temps préféré et à chaque heures qu'il avait séché, il avait joué de la guitare et il était plutôt doué. Il gratta mélancoliquement les cordes, bien sûr qu'ils savaient quel jour on était demain …
Le 17 juin
