Target
Chapitre 1.1 : Les péchés des faibles
Marchant dans les rues en cette fraîche soirée, un homme errait dans les rues de la ville de Kyoto. Les mains profondément enfouies dans les poches, la moitié de son visage couvert d'une épaisse écharpe en laine, le regarde sombre, perdu dans le vide, il avançait sans même regarder devant lui. Il arriva non loin d'un marché, dont les rires des enfants et de leurs parents attira son attention. Les lieux étaient éclairés par diverses lampes présente sur chaque stands, par les réverbères et autres décoration lumineuse de noël. S'étant arrêté un moment pour les observer, il plissa les yeux, puis reprit sa marche sans but. Un sourire fou, camouflé par le tissu sombre, s'étira sur ses lèvres.
« Tout ceux là sont perdu... »
| Marché de noël de Kyoto, 21:27...
Sur le marché de noël, les inspecteurs s'activaient à la tâche et cherchait dans les moindres recoins la présence d'indices, comme une douille, une balle, où même une armes à feu qui aurait pût servir à exécuter l'attaque. Quelques heures auparavant, des coups de feu avait été tirés et plusieurs personnes avaient succombé suite à cet actes. De nombreuses victimes, de jeunes adultes pour la plupart, des seniors et quelques enfants, se trouvaient étendu sur le sol enneigé, le plus souvent face contre terre. Une trentaine d'innocent en tout, tous froidement abattus la veille des fêtes de noël. La police étant rapidement arrivé sur les lieux, les premiers corps avaient pus être identifié puis évacués, laissant ainsi, petit à petit, le champs libre au enquêteurs pour étudier le terrain et procéder aux premières constatations.
« C'est très brouillon... On dirait que le tueur a tirer dans le tas sans réfléchir. Il ne peut donc pas s'agir d'un professionnel. » commentait l'inspecteur sur de lui, en observant tout autour.
Près de lui, un jeune homme d'une vingtaine d'année, à la chevelure vermeille, observait lui aussi la scène. Il remarqua une balle logée dans le sol encadrée d'une petite équerre jaune avec un pancarte numéroté et s'en approcha lentement. Il leva les yeux, et vis cette fois-ci, un trou dans la toiture en tissu d'un stand de gaufre. Le roux fit un demi-tour sur lui même, la tête regardant en l'air, sous le regard intrigué de l'inspecteur qui le surveillait à quelques mètres près d'un autre agent qui prenait des notes et d'autres qui écoutaient simplement.
« Quelque chose ne va pas, inspecteur Akashi ? demanda le vielle homme.
- Eh bien... commença ledit Akashi en se baissant pour poser sa main ganté au sol. Vous avez affirmé tout à l'heure que le tueur ne pouvait pas être un professionnel.
- C'est juste, confirma l'homme à la moustache blanche en écoutant attentivement ce qu'allait lui dire le plus jeune.
- Pardonnez-moi, mais je ne suis pas vraiment de votre avis, avoua le jeune homme en se tournant dans la direction de son supérieur.
- Expliquez-vous donc. »
Le rouquin s'éloigna de quelques pas, pour aller se poster près du cadavre d'une femme non loin. Il se pencha en observant le point d'impact de la balle d'un air neutre.
« Pour commencé, quand on observe chaque corps, on s'aperçoit que les victimes ont soit été abattus d'une balle dans l'arrière du crane, comme on peut l'observer chez cette femme, soit... »
Akashi se leva pour ensuite se diriger vers le corps d'un enfant qui ne devait même pas avoir plus de 10 ans, ce qui lui fit froncer légèrement les sourcils.
« ... D'une balle dans le cou qui est tout de même un point compliqué à atteindre, même à bout portant. Mais le plus impressionnant reste la distance de tir. »
Il se remit debout pour aller de nouveau vers la balle enfouie dans la neige, invitant l'inspecteur et l'agent à se rapprocher pour observer.
« Quand on observe l'angle de la balle, on voit qu'elle pointe vers les bâtiments, là-bas. Je dirais donc que le coups à été tiré en hauteur à une distance de plus de 1000 yards* environ. J'en déduis donc que notre tueur est un sniper surentraîné à la précision sans égale et très bien équipé qui plus est. »
Le vielle homme écarquilla les yeux face à tant de professionnalisme. Il avait déjà remarqué le talent de ce jeune homme, mais il ne s'attendait pas à ce qu'il soit aussi précis et efficace sur des affaires comme celle-ci. Ce garçon était belle et bien le fils d'Akashi Masaomi, un célèbre inspecteur à la retraite connus pour avoir résolu à lui seul plus d'une centaine d'affaire de meurtre, qui avait laissé son unique fils, Seijurô prendre la relève et accomplir sa vengeance à sa place : venger la mort de sa chère femme dont la beauté et la bonté n'était comparable à aucune autre, Shiori. D'ailleurs, Seijurô lui ressemblait beaucoup. Cette chevelure écarlate légèrement longue que le jeune homme avait attaché en petit chignon, ces yeux sanglants à la pupille semblable à celle d'un chat et ce visage aux traits fins et à la peau pâle.
« Ce bâtiment là, fit soudain Seijurô le pouce en l'air, comme un peintre devant sa toile, en direction un gratte-ciel.
- Hein ? La tour san-kyuu, vous en êtes sûr ? voulut s'assurer l'inspecteur en haussant un sourcil.
- Et certain. C'est le seul gratte-ciel au alentours assez haut et proche pour tirer à cette distance. Quatrième étage en partant du sommet. Serais-ce possible d'y envoyer une brigade, inspecteur Mashiro ? Ah et, il faudra également étendre le périmètre de sécurité. »
Ce jeune homme était définitivement époustouflant. Comment en un simple regard à distance, il avait pût déterminer le lieux précis où le sniper s'était positionné avant l'attaque. Mais qui sait, peut-être se trompait-il...
Se dirigeant vers le médecin légiste qui examinait le corps d'une des victimes, Akashi fronça les sourcils en ressentant une douleur dans son œil gauche. Douleur qui s'intensifia, l'obligeant à poser une main sur celui-ci en serrant les dents. Ça y est, ça reprenait. Chaque fois qu'il l'utilisait, cette douleur dans son œil gauche revenait et sa vue se brouillait. Tout autour de lui devenait flou et s'agitait dans tout les sens pendant quelques instants. Quand sa vue redevint normale, il continua donc son chemin en direction du légiste qui effectuait en silence son travail, tout en prenant quelques notes sur l'état du cadavre.
« Comment ça avance de votre côté ? demanda Seijurô en se penchant en avant pour voir les notes du médecin.
- Eh bien, ton analyse était juste et notre tueur est bel et bien un professionnel. Regarde ici. »
L'homme pointa du doigt la zone du crâne de la victime qui avait été touché par le sniper, attirant toute l'attention du rouquin.
« Quand on regarde de plus près, on peu voir que l'orifice d'entré de la balle est parfaitement net. A bout portant, la balle aurait fait explosé le crâne, donc c'est une première preuve que le coup à été tiré à une longue distance. Ensuite on peut observer que le tir venait d'en haut, car l'orifice d'entré se situe en plein milieu du crâne, tandis que l'orifice de sortir se trouve juste au-dessus de la lèvre supérieur, donc la trajectoire de la balle était bel et bien en diagonale. On remarque à peu près les même choses pour les victimes ayant été touché au cou. J'ai pû également récupéré des balles de l'arme du crime. Je compte faire des analyses, une fois rentré au poste.
- Bien, je vous remercie .
- Inspecteur Akashi, une brigade est partie en investigation à l'endroit que vous avez indiquez. Il sont en présence des forces spéciales.
- Bien. Je les rejoindrais un peu plus tard. Merci. »
| Kyoto no 39 Tower*, 21:39
« Ce serais donc d'ici qu'on aurait tiré.
- Oui. D'après ce que nous a indiqué l'inspecteur Akashi. »
L'homme à la chevelure verte fronça les sourcils à l'entente de ce nom. Puis il se tourna vers l'agent de police qui se tenait face à lui, un carnet en main, l'observant de la tête au pied avant de remonter correctement ses lunettes sur son nez.
« Est-ce qu'il y a eu confirmation au moins, interrogea-t-il ensuite.
- C'est en cours monsieur. »
Soudain, sans que personne ne s'y attende, la porte de la pièce où se trouvait tout les agents s'ouvrit et un jeune homme à la chevelure blonde et aux yeux couleur ambre entra en trombe, surprenant ainsi tout le monde qui par réflexe se tournèrent vers lui. Il tenait un tas de feuille, dont certaines étaient tombée au sol et était vêtue d'un blouson bleu-acier foncé avec les initiales S.P. dans le dos. L'homme aux lunettes qui quelques secondes plus tôt interrogeait l'agent, se pinça l'arrête du nez en fronçant sévèrement les sourcils. Ce n'était d'ailleurs pas la première - et sans doute pas la dernière - fois que cet agent en particulier se faisait ainsi remarqué. Vraiment incorrigible...
« Excusez-moi, Capitaine Midorima, je suis encore en retard ! cria le blond en se ruant vers son supérieur.
- Ça commence à faire beaucoup dîtes-moi et faite attention aux feuilles de rapport que vous faites tomber ! La prochaine fois, je vous vire, Kise ! menaça Midorima en lui affligeant une tape derrière la tête.
- Oui, pardon ! Je suis vraiment désolé ! S'excusa de nouveau Kise, des larmes de douleurs aux coins des yeux, en se penchant pour ramasser ce qu'il avait fait tomber avant de partir se mettre au travaille. »
La porte s'ouvrit de nouveau, attirant encore une fois le regard de tout le monde dans vers celle-ci. Akashi arrivait en présence de ce même policier, celui qui prenait note de ce qu'il disait. Il s'approcha de Midorima et une fois à sa hauteur lui serra amicalement la main avec un petit sourire que ne prit même pas la peine de lui rendre l'homme qui gardait son air habituel sérieux.
« Midorima Shintarou. Capitaine de l'unité un des Forces Spéciales. C'est un honneur de travailler avec vous sur cette affaire. Je suis sûr qu'avec votre aide, l'affaire sera rapidement pliée.
- Hmm... Comme vous dîtes, inspecteur Akashi Seijurô, répondit le capitaine de la S.P. en fixant son vis-à-vis.
- Capitaine, on a quelque chose ! »
Interpellé par un de ses hommes, Midorima, suivit par Akashi, se dirigèrent vers lui pour voir ce que l'agent avait trouvé. Cette trouvaille fit sourire le vert qui attrapa une paire de gant en latex, l'enfila puis s'accroupit pour prendre la douille. Il l'examina en silence, sous les regards attentifs de ce qui l'entouraient. Regardant le dessous de l'objet, il constata que quelque chose y était gravé et plissa les yeux.
« I.H.S.V*... marmonna-t-il en lisant la gravure.
- Oh. On a affaire à du gros calibre. »
Surpris par la soudaine voie près de lui, Shintarou manqua de faire tomber l'indice. Il tourna la tête vers une homme de grande taille, à la courte chevelure noirs aux reflet bleu-nuit, aux yeux bleu-crépuscule et à la peau métissée. Lui aussi portait un gilet de la S.P. et arborait un sourire en coin. Midorima lui lança un regard assassin, mais qui ne suffit pas à faire perdre sa bonne humeur au bronzé.
« Aomine...
- Salut, capitaine. »
Le dénommé Aomine, se redressa pour tomber nez à nez avec Akashi qui gardait un regard neutre. Puis il tendit une main que le roux saisit après quelques secondes.
« Aomine Daiki. Expert balistique de l'unité un de la S.P., se présenta-t-il fièrement.
- Akashi Seijurô. Inspecteur du commissariat de Kyoto, se présenta à son tour le rouquin en haussant un sourcil. Enchanté, Aomine.
- Mais de même, Inspecteur Akashi. »
Ils séparèrent leur mains, puis, retrouvant son sérieux, le brun se tourna vers le lieu qui avait servis d'emplacement de tir au sniper ; le bord d'un balcon de bureau. Il s'en approcha et regarda avec attention le paysage, se concentrant sur le lieu où avait lieu le marché de noël prit pour cible. Aomine commença sont travaille d'observation comme il avait l'habitude de le faire sous les regards attentifs de l'inspecteur et de son capitaine. Il s'approche de la rembarre en pierre et y pose un doigt ganté. Les yeux toujours rivé sur le marché, il se mit soudain en position de tir, comme s'il était réellement armé et cherchait à abattre quelqu'un. Un méthode qui parût étrange aux yeux de l'inspecteur, dont l'expression étonné amusa Midorima qui le regardait discrètement du coin de l'œil.
« Ok, finit par souffler le métisse en se redressant. Notre sniper à utiliser un I.H.S.V - P3 pour abattre ses victimes.
- Comment pouvez-vous en être aussi sûr ? interrogea Seijurô.
- Eh bien je vais vous le dire, fit l'expert balistique en se tournant vers lui. Pour commencer, la douille, aussi appelé " empreinte digitale de l'arme ", était une I.H.S.V, ce qui réduit de manière considérable le nombre de possibilité car il n'existe que quatre armes de ce type. Le I.H.S.V - P3, que je viens de vous citer, le I.H.S.V - Kunthia qui est d'un plus gros calibre mais bien trop bruyant et inéficace pour ce genre d'opération, le I.H.S.V - Centurion d'un plus petit calibre que le Kunthia mais supérieur au P3 malgré sa petit taille et qui serait totalement inutile dans ce cas de figure et enfin, le plus destructeur des quatre et sans doute de toutes les armes présente sur cette Terre, le I.H.S.V - God Dawn Quench Canon qu'il est impossible de se procurer car, premièrement sa vente est strictement interdite et il est bien trop dangereux, aussi bien pour la personne qui l'utilise que pour la personne sûr laquelle on l'utilise.
- Hmm, je vois.
- Cependant, il y a quand même quelque chose qui m'étonne... »
Effectivement, cet Aomine était très doué dans ce qu'il faisait, ça Akashi ne pouvait plus en douter. L'expert balistique fronça les sourcils. Quelque chose n'allait pas dans cette histoire. Il se lança donc dans une intense réflexion silencieuse.
« Il y a un problème avec l'arme, se dit à lui-même le policier. Certes l'I.H.S.V - P3 est le modèle d'arme le plus efficace des quatre, mais il y a tout de même un inconvenant. C'est une carabine-revolver assez lourde et très puissante, idéale pour éliminer sa cible à une très longue distance, seulement, elle a une limite de trois munitions. Soit notre tueur était très rapide et a pue remplacer ses munitions en quelques secondes pour tout de suite tirer sur les gens avant qu'il ne ce soit tous enfuis, soit il n'était pas seul. Avec un seul P3, à lui tout seul, il n'aurait pas pue faire autant de victimes... »
C'était un résonnement tout à fait logique. Avec une seule arme de trois munitions, il n'était logiquement pas possible de faire plus d'un trentaine de victime. Donc, l'auteur de cet attentat devait être en réalité plusieurs personne caché dans toute la ville, ce qui rendait la situation bien plus complexe et inquiétante. Les lèvres d'Akashi se tordirent, non seulement d'angoisse, mais aussi d'excitation. Peut-être allait-il enfin retrouver l'assassin de sa mère parmi ce groupe de terroriste.
« Capitaine ! On a une empreinte ! criait Kise tout sourire en brandissant un photo de l'empreinte en question. Une belle marque de chaussure toute fraîche. On a put faire un prélèvement au sol. Il faut juste l'envoyer en laboratoire et on en saura plus sur notre coupable.
- Bon travail, Kise, le félicita Midorima en remontant ses lunettes.
- Merci, fit-il en rougissant timidement, tout en passant sa main sur sa nuque. Sinon, comment ça avance de votre côté ?
- Eh bien... , commença le vert. Il serait possible que " le tueur " soit en fait " des tueurs ", ce qui rendrait le travail beaucoup plus compliqué. Mais bon, il pourrait toujours s'agir d'un seul individu tant que l'hypothèse du groupe terroriste n'a pas été vérifié. Il ne nous reste plus qu'à espérer que ce ne soit pas le cas. »
I.H.S.V - P3
Calibre 7,62 mm - 1192 mm - 7282 g - 3 munitions
Carabine-revolver rétractable en son milieu. Marqué par l'insigne I.H.S.V. signifiant " In Hoc Signo Vinces* "
| Nôritsuryo Street, Kyoto, 21:57
Il courait à travers les rues sombre à vive allure. Il s'engagea dans une impasse, puis ralentissant pour reprendre son souffle, il s'assit contre un des murs en ciment, haletant, un petit nuage de buée s'échappant de sa bouche entrouverte à chaque expiration. Un frisson le parcourut tout entier. La neige sous lui fondait et une eau fraîche se répandait sur son leggins noir. Il avait froid, très froid, tellement froid qu'il lui était quasiment impossible de bouger. Sa respiration s'était calmée, ainsi que les puissants battement de son cœur. Il leva les yeux vers le ciel. Ces yeux vide de toute émotion. Une carabine était posé près de lui sur l'épais tapis de neige. Il s'en saisit, le teint à la verticale et l'observa longuement avant de coller son front contre l'arme. Un homme vêtu d'un long manteau marron ouvert, le visage caché par une épaisse écharpe sombre s'approcha de lui et s'arrêta à sa hauteur, ce qui attira son regard.
« Bonsoir. »
Le silence suivit la salutation. Celui assit au sol, décolla la carabine de son front et la déposa délicatement sur ses cuisses, en la caressant du bout de son index ganté.
« Tu as l'air de tenir à cette carabine. Est-ce que je peux la voir de plus près ?
- Non. »
Le ton du jeune homme n'avait pas été autoritaire, mais on pouvait tout de même ressentir que le propriétaire de l'arme était déterminé à ne pas laisser son objet à n'importe qui. Il ferma les yeux, puis les rouvrit pour aller les fixer sur l'homme au manteau. Un viseur était apparut sur ce mystérieux font bleu, et était à présent braqués sur leur cible. L'individu en face de lui écarquilla les yeux, puis un large sourire étira ses lèvres.
« Ça y est, je t'ai enfin trouvé... »
_To be continued...
1000 yards : 900 mètres
Kyoto no 39 Tower : Tour 39 de Kyoto
I.H.S.V (P3/Kunthia/Centurion/God...) : Tiré du manga Tista
In hoc signo vinces : Par ce signe, tu vaincras
Hello !
Voilà pour ce premier chapitre de ma première fanfiction sur ce site. J'ai eu beaucoup de mal à l'écrire, même si je me suis beaucoup inspiré d'émission, de série télé policière et surtout de ce magnifique manga qu'est Tista. J'espère qu'il vous aura plût et surtout n'hésitez pas à laisser une review, ça fait toujours plaisir et ça me donnera du courage pour continuer. Merci d'avoir lût et à bientôt pour un prochain chapitre.
Bye !
OlderDreamerChisaya~
