Auteur : Frisouille
Livre : Harry Potter
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas.
Rated : M
Titre : Lorsque un pas suffit.
Résumé : Après une guerre, quand on s'ennuie, il n'y a parfois qu'un pas à franchir pour changer de nouveau sa vie et vivre la seule aventure qui en vaille vraiment la peine.
Épilogue
La guerre était finit emportant avec elle ses lots de victimes et ce dans les deux camps. Tous avait un proche, une connaissance qui avait péri pendant les combats. Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom était enfin mort. Le Héros, le Survivant l'avait tué. La Terreur était une époque à présent définitivement révolue. Et même si quelques Mangemorts restaient introuvables pour l'instant, les boutiques avaient réouvert et les gens reprenaient doucement leur vie. Ainsi à Poudlard, les anciens élèves, qui normalement auraient du quitter le collège, étaient de retour pour refaire dans des conditions plus favorable leur dernière année. Ginny, Ron, Harry, Hermione, Crabe, Goyle, Pansy, Malfoy...tous étaient de retour. Mais les choses avaient beaucoup changé. Les cicatrices par trop nombreuses avaient fait naître en eux une maturité. Une maturité acquise devant la violence et la mort. Mais malgré l'innocence à jamais perdue, chacun d'entre eux étaient bien décidé à s'accrocher à la vie et à aller de l'avant sans jeter un regard en arrière.
Ainsi commençait pour eux une nouvelle vie...même si pour certains c'était étrangement plus difficile.
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Chapitre un :
Les jours passaient et Harry voyait les heures, les semaines, les ballades, les sorties à Prés-au-Lard, les virées nocturnes, les baisers volés aux lèvres de Ginny, les caresses furtives... passer avec monotonie. Sa vie d'avant la guerre, toujours pleine d'aventures, de conflits et de trouvailles lui manquait. Le Survivant qui avait tant rêvé de tout ça, de cette tranquillité bien mérité et de cette existence simple s'ennuyait ferme.
Depuis qu'il était né sa vie n'était qu'un défit constant. Il devait sans cesse se battre pour avancer, faire face et protéger les gens qui lui étaient chères. Mais à présent plus rien. Le vide et la sensation de ne plus rien ressentir se faisait chaque jours plus pressants. Pour rien au monde il n'aurait voulu que Voldemort revienne loin de là ! Mais, il aurait bien aimé qu'un mangemort ou qu'un fan psychopathe le prenne pour cible. Ne serait ce que pour retrouver ces sensations grisantes et vertigineuses que le danger faisait naître en lui. Peut-être était il un peu maso finalement.
Aujourd'hui tout était...simple, lui et Ginny étaient « enfin » réunis ainsi que Ron et Hermione (qui ne cessaient pour autant de se battre à tout bout de champs pour tout et n'importe quoi). Rien n'aurait pu être plus parfait. Pourtant Harry n'était pas satisfait. À présent les seuls moments qui auraient pu être intéressants et délivrants étaient les disputes avec Malfoy mais même de ce côté là il était tranquille. Terminé. Plus d'affrontements ou de joutes verbales enflammées. Ne restait plus que de l'indifférence et de plus, le jeune blond avait même carrément tendance à éviter son regard à chaque fois qu'ils se croisaient.
Harry leva les yeux aux ciel et soupira :
« Au moins songea t-il, le paysage étoilé de la tour d'astronomie est resté identique à mes souvenirs » Il rit doucement s'assit à terre et se mit à réfléchir en fermant les yeux.
Ce fut un bruit de pas lent à peine audible qui le tira des ses pensées.
« Pourvu que se ne soit pas Hermione, aucune envie d'aller au lit et rien à foutr' qu'on est cours demain ! »
Le Survivant commençait déjà à échafauder diverses excuses pour pouvoir rester seul aussi longtemps qu'il le désirerait. Il en avait trouver une tout à fait convenable qui ne demandait pas trop d'arguments quant arriva le détenteur des sons. Qui au lieu d'être une jeune fille au cheveux plus que touffus à l'air contrarié fut un jeune homme blond platine un peu perdu et étonné. La présence du Survivant semblait loin d'être prévue.
Le blondinet grommela un « Désolé je pensais qu'il n'y avait personne. » et commença à faire demi tour quand la voix puissante d'Harry lui lança un « Nan, reste ! » sans appel.
Dos au brun Drago Malfoy écarquilla les yeux puis après un brève hésitation fit volt face et marcha lentement dans la direction de son ennemi de toujours s'installant à une distance plus que raisonnable de lui.
De longues minutes de silence suivirent. Loin d'être tendu cet instant était...agréable. Avoir une personne qui n'avait pas besoin de combler ses moments par des paroles inutiles était délectable. D'ordinaire les gens se sentaient toujours obligés de remplir les vides par quelques phrases. Là le brun se trouvait en présence d'un homme qui semblait connaître mieux que quiconque le prix de ces instants. Et pour Harry c'était une première.
Après plus d'une demi heure sans le moindre mot, Harry se tourna vers Drago et demanda doucement :
« - Tu sais qui je croyais que tu étais en t'entendant monter les escaliers ? »
Le blond un peu décontenancé par la question fit signe de la tête que non, il n'en avait pas la moindre idée.
Le brun émit un petit rire et dit : « Hermione »;
Le jeune Malfoy haussa de la façon la plus aristocratique possible l'un de ses sourcils :
« - Granger ? Tu m'as pris pour Granger ?
- Oui , enfin non, c'est juste qu'il est deux heures du matin et que maman tient à tout prix à ce que je sois en forme pour aller en cours.
Il pouffa :
« - elle doit être occupée à autre chose... »
« - Potter, si c'est pour me dire par insinuation que la touffue s'envoie en l'air avec la belette t'aurais pu te taire. Pas que les imaginer en train de forniquer comme des lapins soit un vision d'horreur, mais j'avoue que comme image pour m'endormir j'aurais pu rêver mieux. »
Devant l'air particulièrement dégoûté du blond, le Survivant ne put qu'éclater de rire.
« - Pardon fit-il, je n'y avait pas pensé et c'était involontaire de ma part. Pour tout te dire je l'imaginais plus plongée dans un bouquin qu'en train de copuler. De toute façon à cette heure ci Ron dors et ronfle comme un bienheureux.
« - Ouais, ben à l'avenir tu éviteras d'évoquer de quelque soit que ce fut la possibilité d'une rencontre « Touffe/ Belette ». j'ai déjà du mal à dormir c'est pas pour me choper des insomnies que je suis venu ici. »
Harry fronça les sourcils et le silence se fit de nouveau. Au bout de quelques minutes, le brun prit une profonde respiration et se tourna vers son collègue :
« - Mal...
- Pott...
Tous deux s'arrêtèrent et esquissèrent un sourire.
- À toi l'honneur, fit Harry, j'ai posé la première question.
Drago regarda quelques secondes le ciel, le Survivant attendit patiemment.
« - Est ce que...est ce que tu, enfin... finit il par bégayer, est ce que tu regrettes nos disputes ? Je veux dire, quand, quand on s'tappait d'ssus, qu'on s'hurlait des insanités à la figure et que... »
« - Ouais ! Le coupa Harry, ouais je regrette. »
Il soupira et se tourna vers sa Némésis.
« - Et toi, ça te manque ?
« - Oui. Et pas qu'un peu, mais ça ne pourra jamais être comme avant, on pourra toujours essayer ce ne sera jamais pareil. On a trop changé, le monde à changé. »
Le blond se tut quelques secondes et repris :
« - Grâce à toi d'ailleurs. »
Sous le regard surpris de Harry il fit :
« - Je t'ai peut être pourris la vie pendant six années et je te déteste toujours autant, mais ça veut pas dire que je ne suis pas capable de voir quand tu as réussis quelque chose. Et si aujourd'hui tout le monde peut vivre aussi tranquillement c'est bien grâce à toi. »
Alors qu' Harry tenta de dire un mot, Malfoy le coupa :
« - Te méprends pas Potty ! Je te présente pas d'excuse pour toutes les saloperies que je t'ai dîtes ! Je ne m'excuse jamais ! Je sais juste reconnaître du mérite là ou il y en a vraiment. Mais ne pense surtout pas que pour moi t'es devenu le Héros National qu'il faut à tout pris adorer ! »
Pendant que notre jeune blond s'énervait tout seul, le Survivant le regarda plus attentivement. Malfoy, ce fichu Malfoy. Grand blond aux yeux gris, mince, élégant, prétentieux, arrogant, énervant et la plupart du temps d'une humeur de chien.
Ça, c'était le récapitulatif de six années de haine réciproque. Mais en y regardant de plus près, le Malfoy là, quand il souris, il a ses deux pommettes qui ressortent de la manière la plus charmante qui soit et quand il s'énerve, ses sourcils se froncent tellement qu'on croirait qu'il n'en a qu'un. Et il a vraiment de belles mains, des mains d'aristocrate. Fine, longues et blanches. Des mains parfaites.
Harry remarqua plusieurs ainsi plusieurs détails auquel il n'avait auparavant jamais prêté attention. Et tandis qu'il partait dans la contemplation des jambes du blond, celui-ci tourna brusquement sa tête vers lui en grommelant un :
« - Tu m'écoutes dis quand je te parle ? Et puis arrête de me regarder ce cette manière, je sais bien que je suis magnifique mais me faire reluquer par le très célèbre Saint Potty c'est pas ce que je préfère ! »
Harry le regarda avec un air mi-offusqué mi-étonné :
« - Mais je te reluque pas ! Je te contemple c'est totalement différent ! »
Il le regarda de nouveau et rajouta :
« - J'avais jamais remarqué que tu avais une tâche de naissance sur ton poignet. Elle a une drôle de forme, on dirait un croissant de lune. C'est joli. »
Drago le dévisagea quelques secondes, sourit et sortit un « Potter, je ne suis pas "joli" , je suis magnifique, parfait, sexy mais certainement pas joli. Et cesse de m'observer avec cet air ridicule de poisson ça ne t'arranges pas du tout ! Et crois moi ce n'est pas peu dire ! »
C'est à la fin de cette incroyable tirade qu'Harry éclata de rire. Pas le genre de rire stupide et gras auquel le blond c'était attendu. Non, c'était un rire simple et quelque peu cristallin sur la fin. Et, quand Potter riait, il le faisait à gorge déployé, tête rejetée en arrière et les yeux fermés.
À À partir de cette instant, Drago se sentit...bizarre, vraiment bizarre. Il était là, assis en haut de la tour d'astronomie près de son pire ennemi et c'était comme si tout cela était parfaitement logique. Comme si voir Potter rire grâce à lui était une chose tellement naturelle qu'il se demandait pourquoi ça n'était jamais arrivé avant. Pourquoi s'étaient ils stupidement fait la guerre pendant six ans. Et tout d'un coup il pris peur. Ce n'était pas normal , ça ne devait pas se passer comme ça, il ne devait pas être aussi proche. Potter ne devais pas lui faire remarquer qu'il avait une tâche de naissance. Il ne devait pas quant à lui le faire rire, et surtout pas de cette façon. C'était totalement...anormal.
Pris dans ses pensées, le jeune blond ne prêta pas attention au fait qu'Harry avait cessé de rire et qu'il observait de nouveau son compagnon, un drôle d'air sur le visage :
« - Hey Malfoy ça va ? T'es tout blanc.
Le dit Malfoy, se retourna lentement vers lui et sortit tout d'un coup :
- Potter, tu te rends compte qu'on est en train de rire, de parler ensemble sans se taper dessus ? Comme si on s'entendait bien toi et moi. C'est...bizarre.
Le Brun fit une petite moue et répondit :
- Ben peut être que, si les choses avaient été différentes, toi et moi on serait devenue amis. Après tout en y réfléchissant, on a pas mal de point communs. »
Harry s'arrêta un peu gêné, ne sachant pas trop s'il devait continuer. Le blond haussa les sourcils et lui fit un signe de tête.
« - Comme tu le sais, toi et moi nous n'avons pas eu la même éducation que les autres. Elle a été dans un sens beaucoup plus dure et contraignante. Toi avec tes manières d'aristocrates à savoir à la perfection et moi avec...comment dire, une famille plutôt réticente envers la magie et assez autoritaire également. Nous sommes tous deux les « Princes » de nos maisons, et nous avons un « fan club » remplis d'admirateurs et admiratrices en tous genres. Nous adorons le Quidditch. Nous n'avons que peu d'amis, les autres étant plus_il chercha ses mots_ de simples profiteurs. Nous sommes riches, célèbres, adulés et enviés par quasiment toute la population sorcière. Alors il est un peu normal que nous nous entendions assez bien. Non ?
- Si. Mais tu as oublié une chose importante, voire essentielle que tu n'as aucun droit d'omettre.
À oui laquelle ?
- Nous sommes brillants, admirables, superbes, délicieux, sublimes, parfaits et remarquables, déclara le blond tout en levant le nez vers le ciel.
Et de nouveau Harry s'esclaffa. Drago quant à lui se mit à pouffer doucement. Après tout, un Malfoy ne rit jamais aux éclat ! Il rit délicatement.
C'est ainsi que, pendant près de deux heures, Harry Potter et Drago Malfoy discutèrent et rirent ensemble sous la lumière protectrices des étoiles.
Ce fut vers quatre heures trente du matin que les deux Princes se décidèrent à se séparer. Car il faut bien dormir n'est ce pas, surtout quand vos réveils sonnent pile à six heures quarante-cinq et qu'il vous reste un peu moins de trois heures pour vous reposer et faire face à une journée de cours plus que chargée.
Laissons donc là nos deux acolytes et retrouvons les plus tard.
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Et voualaaa ! Le début d'une histoire que ne sera je le pense pas trop longue. Trois, quatre chapitres. Merci d'avoir pris le temps de la lire =D
J'espère quelques Reviews, vous le savez ça fait toujours plaisir, que se soit des critiques ou autres. Et merci à mon Aiko-Chan pour sa phrase ;)
Bisous
