Mon premier crossover!
Dans cette histoire, les événements de la saga ne se sont pas déroulé à Forks mais ailleurs, et les Cullen ont emménagé il y a peu, ce qui n'empêche pas Newton de courir après Bella. Renesmée existe donc, et la meute est proche des Cullen car ils se sont alliés grâce à l'intervention de Bella, qui savait qu'ils feraient de bons alliés contre les nouveaux-nés de Victoria.
Si vous avez des questions ou remarquez des incohérences, n'hésitez pas à me le faire remarquer (gentiment, hein!^^), et j'essaierai de mettre tout ça au clair.
Wala wala, je crois que j'ai tout dit!
Enjoy!
Obscurité.
Douleur.
Puanteur.
Humidité.
Douleur.
Obscurité.
Cris.
Qui... crie?
Obscurité.
Engourdissement.
Qui pleure?
Douleur.
Humidité.
Un liquide... chaud?
Trahison.
Qui pleure?
Obscurité.
Qui crie?
...
Je ne sais pas.
Chapitre 1:
La cloche retentit, et les étudiants se déversèrent en un flot dense dans les couloirs, papotant avec animation et riant avec insouciance. Je me glissai hors de la salle avec rapidité tout en essayant de ne pas tomber, et me dirigeai vers la cafétéria, où je savais que je retrouverai Edward. Evidemment, étant prénommée Bella Swan, il m'était impossible de parcourir une distance aussi longue sans trébucher, et je vis le sol se rapprocher de moi à toute vitesse. Je fermai les yeux, prête à faire connaissance avec le revêtement dégoutant, mais une paire de bras froids s'enroula autour de moi, et épargna mes vêtements. Je relevai la tête, et rencontrai les lèvres d'Edward, qui se plaquèrent contre les miennes avec férocité. Je lui rendis son baiser avec ferveur, puis nous allâmes rejoindre sa famille à la cantine, où nous passâmes un repas ordinaire. Nous nous rendîmes ensuite en cours de biologie ensemble. La classe de M. Banner était devenue notre cours fétiche depuis un moment, étant donné nos prédispositions pour le sujet, et le fait que c'était à cet endroit que nous nous étions rencontrés pour la première fois. Nous nous assîmes tranquillement, et parlâmes de choses et d'autres en attendant que le cours débute, ce qui ne tarda pas, mais à peine quelques minutes après la sonnerie, trois coups secs furent frappés à la porte.
-Entrez !
Le battant pivota, et révéla un étudiant à la tignasse du plus incroyable orange qui soit. Il était grand, mince, avait les yeux bruns, mais son allure d'adolescent moyen ne parvenait pas à dissimuler l'étrange sagesse dans ses yeux, comme une tristesse très ancienne qui hantait ses prunelles. Il avait un regard que je ne connaissais que trop bien : c'était celui que j'avais pu voir maintes et maintes fois chez les Cullen.
-Je m'appelle Kurosaki Ichigo, se présenta-t-il. C'est un plaisir de travailler avec vous.
Il y eut des rires dans la salle lorsqu'il prononça la formule, mais M. Banner les interrompit :
-Kurosaki a vécu au Japon pendant toute sa vie. Il va donc peut-être employer des formules qui vous paraîtront étranges, mais soyez assez courtois pour ne pas vous moquer de lui.
Le regard brun du garçon s'était braqué sur les deux qui riaient avec tant de hargne qu'ils se calmèrent instantanément. L'enseignant reporta son attention sur le nouvel élève, et proposa :
-Pourquoi ne pas nous en dire plus sur vous, Kurosaki ?
Une ombre de sourire passa sur les lèvres du garçon. Je vis qu'Edward le dévisageait avec intensité, ce qui me surprit, et je décidai d'être particulièrement attentive à son égard.
-Je m'appelle Kurosaki Ichigo, j'ai 17 ans. Je viens de Karakura, une petite ville à l'est du Japon, où mon père tient une clinique. Et j'ai décidé de venir vivre ici.
Le ton était définitif. Mais manifestement, certains étaient trop stupides pour comprendre qu'Ichigo n'avait pas envie de parler des raisons de son déménagement, car Mike leva la main :
-Mais pourquoi Forks ? Pourquoi le trou le plus paumé d'Amérique alors qu'il y a des villes comme Chicago ou…
-Parce qu'il pleut à Forks. Et je suis habitué à la pluie.
Il y eut un silence interloqué. M. Banner décida que la présentation suffisait, car il désigna un siège vide (le dernier), à Ichigo, et l'adolescent alla s'asseoir. Il sortit ses affaires et prit des notes avec application pendant toute l'heure, avant de quitter la salle en coup de vent dès la sonnerie. Edward n'avait pas cessé de l'observer. Ce soir-là, quand nous nous dirigeâmes vers la voiture, j'interrogeai mon vampire de petit ami :
-Edward, qu'est-ce qui se passe ?
-Je ne sais pas. Il est… spécial.
-J'ai remarqué, fis-je. Il a l'air comme vous.
Edward haussa les sourcils.
-Comme nous ?
-Tu n'as pas fait attention ? Il a l'air d'avoir vu beaucoup de choses. Comme si toute son expérience de la vie l'avait fait mûrir trop vite. Il a l'air…sage.
Edward médita un instant mes paroles. Entretemps, nous étions arrivés à la voiture, où ses quatre frères et sœurs nous attendaient. Alice trépignait d'impatience.
-Vous avez vu le nouveau ? Cria-t-elle avec enthousiasme dès qu'elle nous vit.
-Il est bizarre, dit Emmett avec une grimace.
Jasper se contenta de lancer un coup d'œil à Edward, qui secoua la tête.
-Je n'ai pas fait attention.
Silence stupéfait.
-Tu n'as pas prêté attention à ses pensées ? Tu te moques de moi ? Dit Jasper, incrédule.
Edward fronça les sourcils.
-C'est étrange. Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais je n'ai pas lu ses pensées, je n'ai même pas essayé. C'est comme si… ça ne m'intéressait pas.
Rosalie eut un reniflement sceptique, puis eut un geste discret du menton. Nous nous retournâmes, et vîmes Ichigo avancer vers nous, son sac balancé sur son épaule avec nonchalance. La main gauche du garçon était enfoncée dans sa poche et son regard brun était fixé sur le vague, dans un froncement de sourcils permanent. Ses traits étaient figés par un masque de dureté, et j'entendis une brusque inspiration de la part de mon amoureux. Nous nous tournâmes vers lui, interrogateurs.
-Regardez ses bras.
Nous nous focalisâmes dessus, et les quatre autres Cullen ouvrirent de grands yeux, alors que je retenais une exclamation. Il était couvert de cicatrices de taille diverse, et qui semblaient avoir été infligées au couteau. Ichigo continuait à avancer vers nous, et nous ne prîmes conscience que la voiture garée à côté de notre Volvo était la sienne que lorsqu'il la déverrouilla. Rosalie jeta un coup d'œil sur le véhicule, et resta scotchée, avant de s'avancer vers le garçon d'un pas décidé, sous nos regards stupéfaits.
-Eh, toi ! (Ichigo se retourna, et fronça encore plus les sourcils si c'était possible). Oui, toi, le nouveau. Kurosaki Ichigo, c'est bien ça ?
Il acquiesça, et serra avec hésitation la main qu'elle lui tendait, sans paraître surpris le moins du monde en sentant la fraîcheur de sa peau.
-Ta voiture… C'est une Maserati Granturismo S ?
Il hocha sèchement la tête.
-Est-ce que… je peux regarder le moteur ?
Elle essayait de l'éblouir, c'était évident à nos yeux. Pourtant, Ichigo ne paraissait pas ébranlé le moins du monde. Au contraire. Il la dévisagea un instant, et ses yeux bruns s'arrêtèrent quelques secondes sur ses prunelles dorées. Puis il haussa les épaules.
-Si tu veux, fit-il.
-Merci, dit-elle avec un sourire lumineux. Je m'appelle Rosalie Hale. Et eux, ce sont mes frères et sœurs, et mon mari, Emmett.
Stupéfaits, les quatre vampires et moi-même nous présentâmes, et Ichigo serra des mains sans grand enthousiasme avant de s'appuyer contre sa voiture.
-Prends ton temps, dit-il. Je ne suis pas pressé.
Il était sincère, réalisai-je, et Rosalie ne manqua pas de le remarquer. Nous nous installâmes donc à moitié dans la voiture, à moitié par terre, les portes ouvertes. Alice, elle, s'approcha d'Ichigo, et demanda :
-Alors, il paraît que tu viens du Japon ?
Il lui lança un coup d'œil surpris, puis répondit d'un ton suintant de sarcasme.
-Les nouvelles vont vite, ici.
-Ne t'inquiète pas, Bella était nouvelle, aussi. Mais elle s'y est faite. Et elle a survécu !
Ichigo me jeta un coup d'œil ennuyé, et répéta :
-Survécu… A quel genre de danger ? A vous ?
Il y eut un silence figé qui ne dura qu'une demi-seconde, mais qu'Ichigo ne manqua pas de remarquer. Pendant cette mini-seconde, Rosalie cessa de trifouiller le moteur, puis recommença. Le garçon ne fit pas de commentaire, et Alice se reprit avec un sourire forcé :
-On lui a quand même sauvé la vie, tu sais ! Elle a failli mourir étouffée par les tentatives d'accroche de Mike.
Ichigo haussa les sourcils.
-Mike ?
-Newton, gronda Edward. Le guignol avec une tête de bébé.
Une lueur de réalisation passa dans les yeux d'Ichigo, qui serra les poings.
-Ah, oui. Le crétin qui se moque des formules de politesse japonaises.
Jasper serra les poings à son tour, puis articula :
-N'y fais pas attention. Il n'est pas méchant.
Un sourire amer naquit sur les lèvres d'Ichigo.
-Oui, souffla-t-il, si bas que nous n'étions pas supposés entendre. C'est aussi ce qu'ils disaient.
Il serra à nouveau les poings, puis se retourna vers nous.
-Vous ne seriez pas de ses amis, par hasard ?
Emmett laissa échapper un bruyant éclat de rire.
-Nous ? Mon pauvre, si tu voyais la tête d'Edward à chaque fois que Newton est à moins de quinze mètres de Bella… !
Le nouveau ne sourit même pas.
-Tant pis. J'aurais voulu que quelqu'un lui dise que j'ai appris à me battre très jeune. Et que tuer quelqu'un ne me pose pas le moindre problème.
Et il se renferma dans son silence. Pendant tout le temps où Rosalie regarda son moteur sous toutes les coutures, il ne dit pas un mot, se contentant de froncer les sourcils de temps à autre, le regard dans le vague et les poings se serrant de temps en temps. Je le regardai à la dérobée, et remarquai soudain un étrange morceau de bois sculpté accroché à sa ceinture. Je fis un pas en avant, et demandai :
-Qu'est-ce que c'est ?
Il baissa les yeux vers le morceau de bois, et sursauta. Puis il leva un regard stupéfait et incrédule vers moi.
-Ça ? Demanda-t-il en désignant un morceau de tissu rouge cousu à sa chemise, sur lequel un kanji était peint.
-Non, corrigeai-je en pointant le morceau de bois. Celui-là, le truc en bois.
Il me fixa un instant, et nous vîmes tout un tas d'émotions défiler dans ses yeux à la vitesse de l'éclair, avant qu'il ne se reprenne.
-Oh… c'est... c'est rien. Un de mes amis me l'a sculpté il y a deux ans. Mais il est… malade. Alors je le porte pour lui souhaiter bonne chance.
J'acquiesçai, persuadée qu'il avait menti. Nous restâmes quelques instants en silence, jusqu'à ce qu'un bruit grinçant brise la quiétude qui nous environnait. Ichigo jura, et nous vîmes que les yeux de la tête de mort sur son badge scintillaient, et que le morceau de bois s'agitait dans tous les sens. Le garçon nous jeta un coup d'œil, puis marmonna quelque chose comme « toilettes » et partit comme une flèche vers la lisière de la forêt.
Oh, Ichigo, que t'arrive-t-il? Et voilà, un joli cliffhanger pour clore ce premier chapitre! J'espère qu'il vous donne envie de lire la suite!
J'ai essayé de faire en sorte que tout soit clair même pour des gens qui ne connaîtraient pas Bleach, sachant que le monde de Tite Kubo reste quand même assez complexe, pour qui prend le train en route... Mais si vous avez des questions, n'hésitez surtout pas!
Joli bouton vert!
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