Alors, bonjour à tous! pour ma première fanfiction sur Aventure, j'ai décidé de vous présenter un aperçu du passé des quatre protagoniste de Aventure (-Bravo pour l'originalité! -Tais-toi moi même!) Je sais que ça a été fait et refait mais... well quoi, c'est mon premier écrit sur la série donc ça me tenait à cœur de la publier.
Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété du grand, de l'unique Mahyar (dieu sur Terre pour les intimes), de Krayn (Grunlek) et des YouTubeurs Bob Lennon (Bob, Fred et Seb du Grenier (Shin et Théo). Allez les voir sur la chaine Bazar du grenier, c'est juste excellent!
Sur ce je vous souhaite bonne lecture et m'excuse d'avance d'avoir décrit les protagonistes de manière bien plus héroïque que ce qu'ils sont dans la série originel (petites filles, puits... tout ça...^^'). Je vous souhaite une bonne lecture! Bisou bisou!
Prologue
Le Soleil avait dépassé la ligne d'horizon du cratère depuis environ une vingtaine de minutes, le ciel semblait encore suffisamment clair pour permettre de progresser sur les chemins sans réels dangers autre qu'un caillou dans la chaussure. Néanmoins, le fond de l'air, frais et une aussi splendide qu'inquiétante lune gibbeuse couleur cœur-de-pigeon, annonçaient déjà la venue de la mauvaise saison. Quelques étoiles éparses éclairaient la partie la plus à l'est du ciel d'un éclat lointain de cristal froid. Un très jeune adulte s'était assis sur le bord du talus, dos au champ familiale. Une faucille rouillée sur les genoux, il s'amusait à les compter les yeux émerveillés, somnolant dans la tranquille quiétude de ce crépuscule de fin d'été.
Un bruit montant de galop lui fis relever la tête. Un fracas assourdissant de plaques, de métal les hennissements des chevaux se mêlaient aux aboiements des chiens pour former un boucan infernal. Tétanisé, le paysan vit alors surgir à l'extrémité du chemin une horde de cavaliers comme sortis d'un autre monde, cavalant à bride abattu dans sa direction. Sur leur talons, une meute de chiens de chasse aux regard dégénéré, la langue pendant sur le côté du museau dévoilant des crocs jaunes saillant. Il s'agissait sans doute des plus gros molosses que le grand ado n'ait jamais aperçut, il n'eut que le temps de se faire cette remarque alors que tout le sang se retirait de son visage sous le choque de la terreur. L'un des arrivant en tête de file leva une main ganté de fer et lâcha un puissant :
"-Ho! »
Qui fit aussitôt ralentir toute la colonne avant qu'elle ne s'immobilise définitivement devant le garçon. Ce dernier, toute fonctions mentales désactivées par l'affolement ne pu que se laisser tomber à genoux, les yeux rivés au sol. Le cavalier ayant donné l'ordre de s'arrêter l'interpella, menaçant :
« -Halte-là paysan ! Qui es-tu ? Décline ton nom et les raisons de ta présence sur ce chemin. »
Encore sous le choque, le pauvre homme mit une seconde à comprendre que les inquiétant personnages bardés de métal n'étaient pas des assaillants et encore moins des créatures impies mais bel et bien des chevaliers ! Et même, à en juger l'armure dorée de certains d'entre aux et le blason qui y était frappé : des paladins, ayant jurés allégeance à l'Église de la Lumière. S'inclinant encore plus bas, le paysan béguaiya ces quelques mots :
« -Mes excuses M'sire, veuillez avoir l'obl'geance de m'pardonner ma surprise. On voit pas souvent des chevaliers ici...
-Cesse de paraphraser !, s'énerva le chef de la horde en pointant une lance renforcée en direction de sa gorge, Et réponds plutôt à mes questions. Ainsi tu t'épargneras, peut-être, une douloureuse visite au bûcher. »
Un ricanement courut dans les rangs, aussi prétentieux que méprisant, glaçant. Le jeune homme sembla se liquéfier sur place et enchaîna aussi rapidement que possible :
« -A v'tre service M'sir l'Inquisiteur. Faut pas m'en vouloir, ch'uis juste un pauvre paysan qu'a pas finit sa journée, honnête travailleur en plus... »
La pointe de la pique interrompit sa déclamation, suivit d'une injonction claire prononcée d'une voix d'outre-tombe :
« -Ton nom.
-B... Bran...
-Bien..., l'intonation se fit aimable ce qui, paradoxalement, la rendit encore plus imposante, Dis moi... « Bran », as-tu dans les environs le vagabond que nous poursuivons ? Un hérétique qu'il nous faut purifier.
-Ah... Je... Un grand freluquet aux cheveux longs ? »
Un éclat d'intérêt passa dans le regard du paladin en dépits de l'ombre portée par sa visière :
« -... oui..., souffla-t-il, Quand ?
-Quéques... quéques heures p'tre... juste avant qu'sonne l'ang'lus au village m'sir, j'le jurais.
-On le rattrape., une pointe de satisfaction pointait dans la voix de l'individu alors il brandit sa lance en se tournant vers ses hommes, Il a moins d'une heure d'avance ! Nous le rattraperons avant la nuit ! Sus à l'hérésie ! »
Ce à quoi répondit un fracas d'épées frappées contre des boucliers.
« -Si j'puis m'permettre M'sir, osa l'imprudent, Z'êtes un peu nombreux pour une proie. C'est quéquechose de dang'reu ? On risque un danger au village ? »
Le noble se tourna lentement vers lui et le dévisagea des pieds à la tête comme s'il avait déjà oublié sa présence. Puis il éclata d'un rire tonitruant et lâcha avec un geste théâtral de la main :
« -Un « danger » ? Mais la lune est rouge mon ami ! Cours t'enfermer chez ta pisseuse, cette nuit pourrait être celle du Diable en personne ! »
Et il repris son rire amusé, nimbé d'une étrange lumière par la lune tandis que dans un sursaut d'instinct de conservation l'adolescent s'enfuyait ventre-à-terre à travers les buissons.
Le gibier était localisé, l'Inquisition lancée.
La chasse pouvait commencer.