Il s'agit de ma première fiction donc j'aimerais avoir vos avis, qu'ils soient négatifs ou positifs, j'accepte les critiques pour m'améliorer par la suite!
Je vous publie le premier chapitre en attendant vos impressions sur mon histoire.

Je vous souhaite une bonne lecture à tous et à toutes!


SE VOILER LA FACE

Chapitre 1

Comme tous les matins, House arriva en retard à l'hôpital. Il voulait absolument, comme à son habitude, éviter de croiser Cuddy pour ne pas passer sa journée en consultation. Dès qu'il eût franchi les portes du hall, il se précipita vers l'ascenseur pour atteindre l'étage de son bureau. Il allait pousser un soupir de soulagement lorsque celle-ci, empêcha les portes de se refermer.

- Vous comptiez aller où comme ça, House ? s'énerva Lisa Cuddy.

- Mais allez-vous arrêter d'être aussi agressive avec moi à chaque fois que j'arrive dans cet hôpital ? répliqua House.

- Il est bientôt 11 heures House ! Vous êtes encore et toujours en retard, je devrais vous féliciter peut-être ? Je vous rappelle aussi que vous devez aller en consultation, les patients vous attendent !

- Non maman pas aujourd'hui !

- Salle d'examen numéro 1 et tout de suite !

Sur ces mots, la doyenne tendit le dossier au diagnosticien. Il sortit de l'ascenseur, en boudant, et se dirigea vers la salle d'examen. Il ouvrit le dossier et commença à lire les symptômes du patient. « Toux, fièvre, rhume… encore un qui a attrapé la grippe, et qui vient m'emmerder juste pour une maladie banale ! » se dit-il dans sa tête. Il poussa la porte et entra dans la salle.

- Vous avez la grippe ! Vous pouvez rentrer chez vous et… s'arrêta House en relevant la tête.

Il s'était figé sur la personne assise sur le lit d'auscultation.

- J'ai dû me tromper de dossier, vous n'avez pas l'air d'avoir de fièvre, reprit-il.

- Non, il s'agit bien de mon dossier, répondit une voix féminine.

Il ne comprenait pas et resta perplexe devant la jeune patiente. Elle était assez grande, habillée d'une robe qui lui arrivait au-dessus des genoux, elle avait le teint clair et des cheveux bruns légèrement bouclés, qui tombaient sur ses épaules dénudées. Ses yeux étaient verts comme l'émeraude, protégés par des lunettes, au contour noir, arrondies vers le bas. Elle portait également des chaussures à talons fermées, qui la grandissaient sûrement de dix centimètres et ne semblait en aucun cas souffrante de quoi que ce soit.

Après ce long silence d'observation, la patiente décida de le rompre.

- Je ne suis pas malade mais…

- Vous me faîtes perdre mon temps alors, coupa Grégory House.

- Je voulais juste vous rencontrer, continua celle-ci.

- Voilà c'est fait, vous avez la sortie à quelques mètres. Je ne vous retiens pas, à part si vous voulez me revoir pour une partie de jambes en l'air ! rétorqua le diagnosticien sur un ton ironique.

- Vous avez beaucoup d'humour mais c'est d'accord. Tenez mon numéro.

House pensait que sa patiente plaisantait, mais pas du tout. Elle était vraiment séduisante, elle avait un sourire charmeur et possédait même des airs de Cuddy.

- Mais qui êtes-vous ? lança-t-il, surpris.

- Je ne me suis pas présentée, Coleen Swan. Si vous voulez en savoir plus sur moi, vous n'avez qu'à composer mon numéro, poursuivit la jeune femme en se levant du lit. Je vous laisse, j'espère vous revoir bientôt docteur House.

House s'était assis sur le tabouret, regardant la demoiselle quitter la salle et sortir de l'hôpital. Il ne bougeait pas, perdu dans ses pensées, en se demandant comment cette femme connaissait son nom, alors qu'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Normalement, il aurait négligé les propos de cette patiente et continué les consultations comme si rien ne s'était passé, mais cette fois-ci il y avait quelque chose qui lui empêchait d'oublier : le fait qu'elle le connaissait et qu'elle n'était pas venue juste pour le rencontrer.

Une quinzaine de minutes s'écoulèrent, et il décida de rendre visite à son meilleur ami Wilson, laissant les autres patients dans la salle d'attente. Il prit l'ascenseur, arriva devant la porte de son bureau, et entra sans frapper.

- Wilson faut qu'on parle ! cria House.

- Arrêteras-tu un jour d'effrayer mes patients, et de me déranger pendant mes rendez-vous ? Je ne peux pas pour l'instant, plus tard, s'exclama l'oncologue.

- Mais qui est ce fou furieux, docteur Wilson ? demanda le patient décrépit.

- Ne faites pas attention à lui, tout ne tourne pas rond dans sa cervelle, rassura le docteur Wilson.

- Mais tu me prends pour qui ? Je ne suis pas écervelé comme pourrait le penser ton patient, et puis il peut attendre, il va pas mourir tout de suite !

- House tu me fatigues, je travaille contrairement à toi, et puis la vie de mon patient est beaucoup plus importante que ce que tu as à me dire !

- Pas si une de mes patientes, se faisant passer pour « malade », me connaissait, alors que l'on ne s'était jamais vu, et qu'elle me file son numéro personnel !

James Wilson savait très bien que son ami ne bougerait pas d'un millimètre, et était obligé d'entendre ce qu'House avait à raconter.

- Vous pouvez attendre dehors s'il vous plaît ? Je n'en ai pas pour longtemps, et après on pourra continuer notre rendez-vous tranquillement.

Sur ces paroles, le patient acquiesça et dévisagea House en quittant la pièce.

- J'espère que c'est important et que ça vaut le coup de me déranger ! enchaîna Wilson.

- C'est bon je peux commencer ? s'écria House.

L'oncologue ne répondit pas.

- J'ai reçu une patiente, qui avait soit disant une grippe, mais en la voyant elle ne semblait pas être malade. Elle m'a dit qu'elle voulait me rencontrer. Je lui ai répondu qu'elle me faisait perdre mon temps, et qu'on pouvait se voir ultérieurement pour coucher ensemble. Après ça, elle m'a pris aux mots, et m'a donné son numéro en m'appelant par mon nom.

- Quoi ? Tu lui as fait des avances ? Tu es encore plus pervers que je ne le pensais !

- Mais je disais ça pour rigoler, je n'étais pas sérieux ! Même si ça ne m'aurait pas déplu.

- Elle est jolie ?

- Oh oui ! Elle est jeune, séduisante et ressemble à Cuddy !

- C'est parce qu'elle a des ressemblances avec Cuddy que tu t'intéresses à elle ? Tu connais son prénom ? Tu vas l'appeler ?

- Elle s'appelle Coleen Swan mais j'en sais pas plus. Justement, je n'en sais rien. J'ai envie de savoir comment elle me connaît, et pourquoi elle est venue, mais je ne sais pas si c'est la bonne solution, répondit House en ignorant la première question.

- Je serais toi, je l'appellerais pour la revoir et lui demander des explications. Et ça ne te coûte rien de lui fixer un rendez-vous.

- Je vais y réfléchir. Je te laisse avec ton patient grincheux !

- Tu vas en parler à Cuddy ?

- Pourquoi faire ? Ce n'est pas ses affaires.

- Peut-être, mais ça s'est passé dans SON hôpital.

- Elle n'en saura rien, car tu ne lui diras rien de tout ça. On se rejoint à la cafét' tout à l'heure, finit-il en sortant du bureau.

Après sa discussion avec Wilson, il s'arrêta en sortant de sa poche le numéro de Coleen, et le fixa pendant de longues minutes. Cette demoiselle l'intriguait plus qu'il ne le pensait...