Disclaimer : Aucun des personnages ne m'appartient. Ils sont à JKR. Je ne touche aucun argent en publiant son texte. Et tout droit de l'image revient à Carlos Quevedo.
Rated : M
Beta : Clows
Avertissements : Slash M/M. ne vous arrêtez pas à la première scène qui est – je dois bien l'avouer – quelque peu dérangeante, elle n'est pas représentative du reste de la Fic. /!\ EN CLAIR, C'EST UN LEMON HARD, CELA PEUT HEURTER LES PLUS SENSIBLES /!\
Pairing : Harry/Severus
Genre : Romance/Aventure/CréaturesFic'
Synopsis : La bataille de Poudlard fut la délivrance du monde magique mais cela fut au prix de perte et de sacrifice. Harry et Severus pensaient sacrifier leur vie, à la place, c'est leur statut de sorcier qu'ils perdraient. Ce qui les amènera à se trouver.
Le canon : L'histoire commence le 11 mai 1998 soit 9 jours après la Bataille de Poudlard. Je compte respecter le tout jusqu'au 5e tome. Je ne touche pas à ce qui est des Horcruxe et à la mort de Voldy. Severus et Fred survivent. Et Draco rejoint l'ordre après les événements du ministère. Les noms des créatures sont bien reliés les uns aux autres dans la mythologie. Je me suis appuyé sur « la grande encyclopédie du merveilleux » pour la base.
Chapitre : 15
Bien le bonjour,
Cette Fic' a pour moi un goût doux-amer, pas parce qu'elle raconte, mais de par sa naissance. Je suis tout de même contente de la publier.
Bonne ou mauvaise, vous en pensez ce que vous voulez, bien au contraire exprimez-vous.
Bonne lecture.
Chapitre I
Indécent
Harry ne se souvenait plus très bien comment – et à vrai dire pour le moment il s'en contrefichait – son oncle et lui en étaient arrivé à être nu, lui à califourchon sur son oncle, à onduler du bassin en gémissant comme « la chienne en chaleur qu'il était » selon les dires de son oncle. La seule chose qui comptait, c'était d'éteindre ce feu qui lui dévorait les reins depuis la veille au matin.
Quand Dudley, alerté par les craquements et bruits divers, fit irruption dans la chambre que partageaient ses parents. Il resta figé devant le spectacle qu'offraient son anormal de cousin et son père.
Malgré cela, il se sentit devenir à l'étroit dans son bas de pyjama seul vêtement qu'il portait. En apercevant cela Harry, qui avait tourné la tête à son entrée sans arrêter ses ondulations, descendit de sur son oncle pour s'approcher du blond d'un pas félin avant de s'agenouiller devant lui tout en faisant glisser doucement son pantalon qui eut pour effet de libérer cette énorme sucette, qu'il se fit un plaisir de consommer. En commençant par suçoter le gland rougi par l'excitation. Puis à le lécher de haut en bas en finissant par prendre en bouche les bourses pleines une à une. Une fois satisfait de son œuvre, il reprit la colonne de chair dans son gosier et imprima un rythme tantôt lent, tantôt rapide. Après quelques minutes de ce traitement qui eut pour effet de faire entendre les gémissements plus que sonores de Dudley, mais Vernon s'impatienta.
- Viens ici salope, que je te montre comment on baise un monstre comme toi…
Harry gémit autour du sexe de son cousin, à ses paroles crues, avant de le lâcher dans un « pop » indécent. Tandis que Dudley se mordit la lèvre inférieure pour ne pas éjaculer, il voulait encore profiter de la bouche humide de son cousin qui l'accueillait si bien.
Harry remonta sur le lit, se mettant à quatre pattes les jambes bien écartées en cabrant le dos pour présenter sa croupe à son oncle, qui ni une ni deux se mit à genoux pour pouvoir bien agripper, pétrir et écarter les deux belles miches de son neveu, c'est alors qu'il vit couler de son anus un fluide résultant de son excitation, qui lui fit dire :
- Regarde comme tu mouilles, une vraie chienne en chaleur. Tu es impatient que je vienne, n'est-ce pas ?
- Oh, oui mon oncle… lui répond lascivement le Sorcier.
Sans plus attendre, Vernon amena son phallus suintant d'envie à l'antre plissé d'Harry à qui il tardait que son oncle éteigne le feu qui le dévorait.
Alors que son cousin, qui s'était installé devant lui, le tira par les cheveux en lui présentant son pénis dur.
- Suce, ordonna-t-il.
Ce qu'Harry se fit une joie de faire avec application.
Tandis que Vernon entra avec une facilité déconcertante dans l'intimité du brun jusqu'à ce que son ventre touche le bas du dos. Il ne fallut pas longtemps pour que les premiers coups de reins n'arrivent et que la prostate plus que stimulée d'Harry lui fasse voir des étoiles.
- Que tu es serré salope, beugla Vernon.
Il se synchronisait avec son fils à la perfection, ne ménageant ni l'un ni l'autre Harry. Jusqu'à ce que Dudley se laisse emporter par sa jouissance dans la bouche de son cousin qui avala tout ce qu'il put alors que quelques gouttes perlaient au coin de ses lèvres.
Épuisé le blond s'écroula au bout du lit.
Harry sentit son oncle se retirer, ce qui le fit gémir de dépit à cette perte. Se retournant, il vit celui-ci appuyer sur la tête de lit.
- Viens la chercher, en parlant de sa queue, viens comme la chienne que tu es…
Son neveu se précipita sur ses cuisses et s'empala sur le pieu de chair beaucoup plus profondément que leur précédente position ne le leur permettait. Vernon recueillit une des gouttes du plaisir de son fils avec son pouce, dans l'instant la bouche gourmande de son neveu vient la lécher. Tout de suite après ça, Harry monta et descendit sur ce sexe comme un affamé aidé par les grosses mains de son oncle sur ses hanches jusqu'à ce qu'ils atteignent l'orgasme. Le brun s'effondra comme une poupée de chiffon sur son oncle qui était aux portes du sommeil
Il fallut quelques minutes au Sorcier pour se remettre de ses émotions. Quand il se redressa l'esprit plus clair, il eut une grimace de dégoût. Il dégagea le sexe resté jusqu'alors en lui. Se leva doucement pour ne pas réveiller Vernon et Dudley, épuisés par leurs activités et s'enfuit dans la chambre qui lui était attribuée. Où une fois la porte fermée, il la barricada du mieux qu'il pouvait avec tous les sortilèges qu'il connaissait. Sans attendre, Harry se dirigea vers la salle de bain attenante, se précipitant vers la cuvette et vomit tout ce qu'il put, puis mit en route la douche et se glissa en dessous pour effacer les traces visibles des derniers événements. En se remémorant comment il en était arrivé là.
La guerre était finie depuis neuf jours et cette nouvelle fut une joie immense pour tous, tout de même teinté de tristesse pour les pertes de personnes chères qui touchaient toute la communauté.
Mais pour le plus grand malheur d'Harry, certains Mangemorts des plus fanatiques avaient réussi à échapper aux Aurors, comme les Lestrange, not senior ou bien encore Walden Macnair. Et n'avaient pas attendu longtemps pour s'en prendre à Harry afin de venger la mort de leur Maître alors qu'il était sur le Chemin de Traverse avec Kingsley Shacklebolt pour rendre hommage à ceux qui avaient perdu la vie dans les nombreuses attaques de cette rue marchande. Il fut donc décidé – sans qu'Harry n'ait son mot à dire – de le mettre dans l'une des deux seules maisons inviolables qu'il restait en Angleterre.
Celle qui accueillait les Dursley depuis le début de la guerre, et la deuxième qui était pour Marge et son élevage de chiens. Où se trouvait Pétunia actuellement, car un chiot joueur avait traîné dans les jambes de sa belle-sœur et l'avait déséquilibrée, provoquant ainsi une chute qui eut pour résultat de se retrouver avec une jambe dans le plâtre, car jamais au grand jamais elle n'aurait laissé l'un de ces docteurs vaudous l'approcher.
Puis le lendemain de son arrivée, Le Survivant ne comprit pas ce qu'il lui arrivait. Au réveil, il s'était senti dans une excitation qu'il savait anormale, qui ne faisait qu'augmenter, au point qu'au soir venu Harry dut se satisfaire deux fois pour être un minium apaisé et pouvoir dormir. À son réveil, cette excitation lui était revenu, mais encore plus forte que la veille, jusqu'à il y a une heure de cela, il fut dans un brouillard comme si on lui avait donné des opiacés avec une envie irrésistible de se diriger vers la chambre de son oncle et sa tante.
Après un long moment, Harry finit par couper l'eau et sortit de la douche. Tout en s'habillant, il en vient à la conclusion qu'il fallait qu'il trouve quelqu'un pour parler de ce qui lui arrivait, car il savait que cela avait une cause magique, ça avait toujours une cause magique avec lui.
Puis jamais, même dans ses pires cauchemars – et pourtant, il en avait eu – il se serait glissé dans le lit de son oncle comme il l'avait fait. Rien que d'y repenser lui donnait des sueurs froides.
C'est naturellement qu'il pensa tout de suite à ses deux meilleurs amis, car Hermione pouvait avoir la réponse avec tous les livres qu'elle dévorait et Ron du fait qu'il connaissait des légendes ou des faits que seul ceux qui sont élevés dans le monde magique pouvait savoir pour des sorciers de leur âge. Puis les écarta ne sachant pas trop comment leur expliquer ça sans passer au-dessus de sa honte, ni sa peur du rejet éventuel.
Pour les mêmes raisons, il exclut madame Weasley et il ne voulait pas lui rajouter plus d'inquiétude et de tristesse alors que cette femme avait déjà assez avec la mort de son mari et la transformation de Fred en Vampire. Elle lui a dit, que sans s'en réjouir, au moins il n'était pas mort et elle en sera éternellement reconnaissante envers Snape pour avoir poussé Sanguini à engendrer certaines des victimes de Mangemorts ainsi qu'au vampire pour l'avoir écouté et de ce fait d'avoir sauvé son bébé.
Harry revoyait encore le coin de l'infirmerie mis en quarantaine pour que Sanguini veille sur le sommeil de ses nouveaux enfants, Snape, Fred et Susan Bones en toute sécurité pour les autres. Et d'Eldred Worpel, le calice de Sanguini, à l'intérieur des barrières de quarantaine, une main sur l'épaule de son Vampire pour le soutenir dans cette attente.
C'est avec cette image en tête, qu'une discussion entre lui et Remus à l'infirmerie juste après la bataille, lui revient.
Flash-back
Madame Pomfresh lisait à voix suffisamment haute les blessures d'Harry, pour que Remus et lui l'entendent, le lycanthrope fronça les sourcils à l'évocation de morsure d'une créature qu'Harry ne saisissait pas le nom. Une fois, son listing finit, Pompom s'éloigna pour aller récupérer ce qui lui serait utile pour soigner les blessures de celui-qui-a-vaincu.
Remus profita pour se tourner vers Harry.
- Harry promets-moi que si quoi que ce soit d'anormal t'arrive, tu me contacteras !
Harry fut interloqué de cette requête.
- Remus, ça va ?
- Oui, promets-moi !
- Teddy et Dora…
- N'ont rien à voir avec ce que je te demande ! Interrompit Remus, promet Harry, insista-t-il.
Harry regardait l'expression inquiète sur le visage de Remus. Le jeune homme savait que faire une promesse dans le monde magique cela équivalait à un serment inviolable. Bien que les désagréments n'allant pas jusqu'à la mort, elles étaient tout de même incommodantes, si la promesse n'était pas tenue. Il finit par lui dire pour apaiser le Maraudeur :
- promis…
Un halo entoura Harry doucement jusqu'à ce que son corps l'absorbe montrant que le sort était réussi.
Fin du Flash-back
Il lança un Tempus qui indiquait 5h47, s'il envoyait son Patronus de suite, il devrait arriver dans les alentours de 6h chez Tonks et Remus qui, avec Teddy, devraient certainement être déjà levés. Deux minutes plus tard, il regarda son cerf galopant avec une missive pour Remus.
Harry passa les trois quarts d'heures suivantes à faire les cent pas, en attendant Remus impatiemment, il entendit les Dursley se réveiller et descendre, ce qui avait pour résultat de le mettre un peu plus sur les nerfs.
Enfin, comme une délivrance, la sonnette de la porte d'entrée retentit. Puis il put entendre la grosse voix de son oncle grommelé quelques choses d'intelligibles. Après un instant d'incertitude, il entendit des coups légers à l'entrée de sa chambre, signe que Remus était derrière. Au dernier moment, Harry hésita à ouvrir. Et si ce qui s'était passé avec les Dursley, se passerait avec Remus ?
- Ouvre Harry, c'est Remus.
- Je n'ose pas, lui répondit Harry d'une voix tremblante, j'ai trop peur que ce qui est arrivé, se reproduise avec toi.
- Cela n'arrivera pas…
- Qu'est-ce que tu en sais ?
- Parce que je sais ce qui t'arrive. Et que je suis lié à Dora donc cela n'arrivera pas !
Après un moment de tergiversation, il consentit à entrer ouvrir la porte pour laisser passer Remus. Ce qui permit à ce dernier de voir un Harry, les épaules basses, le dos voûté. À cette vue, il ne put que le prendre dans ses bras, à cette étreinte Harry se tendit, avant de se détendre en se rendant compte que son corps ne réagissait pas au contact du dernier ami de son père encore en vie, puis finit par éclater en sanglots. Quand Harry se calma un peu, Remus l'amena jusqu'au lit sans le lâcher pour l'y asseoir. Le brun finit par raconter sans rien omettre ces derniers jours, Remus fit de son mieux pour essayer de le réconforter, Harry finit par lui dire :
- Je ne comprends pas… ce qui m'arrive…
- J'ai espéré de tout mon cœur que cela ne t'arriverait pas, murmura Remus avec tristesse, car même si ta condition est vue comme un Graal par le reste du monde Magique…
- Que veux-tu dire ? l'interrompra-t-il, en essuyant ses yeux.
- Tu es un Leannain Sith !
Harry lui lança un regard d'incompréhension, poussant Remus a plus dans ses explications :
- Excuse-moi, j'avais oublié qu'on ne voyait ces êtres qu'en septième année. Un Leannain Sith est ce qu'on peut appeler grossièrement un succube mâle, lui expliqua Remus. Non laisse-moi finir mon explication, quand il vit Harry des yeux aussi grand que des Souaffles et qui était prêt à parler. Oublie les folklores Moldus, rien à voir avec des Démons qui violent à tour de bras. Les succubes, Incubes et Leannain Sith sont rassemblés dans une catégorie d'être qu'on appelle Sylvain. Si un Sylvain se retrouve dans le lit de quelqu'un, c'est que, même inconsciemment, cette personne le veut donc nulle viole dans cet acte. C'est juste que ces créatures sécrètent une sorte de phéromone aphrodisiaque qui met son partenaire dans de bonnes conditions, si ce dernier est Moldu seul des flashes et des impressions reste et généralement, ils sont pris pour des rêves.
- Es-tu en train de me dire que mon oncle et mon cousin ne se souviennent de rien ? S'écria Harry, plein d'espoir.
- En gros, oui et c'est pour ça aussi que dans les légendes Moldus les sylvains sont vus comme des violeurs.
À ses paroles, le brun souffla de soulagement en se disant qu'au moins il évitera un scandale avec son oncle et Dudley. Il n'aurait pas à entendre, il est un monstre et qu'il pervertit tout et tout le monde.
- Un succube sera toujours une femme qui s'accouplera exclusivement avec des hommes, un incube sera lui sans exception un homme qui s'accouplera exclusivement avec des femmes et un Leannain Sith…
- Laisse-moi deviner, il sera toujours un homme qui s'accouplera exclusivement avec des hommes ?
- Oui, souffla Remus.
Harry se dit qu'au moins il n'était pas un incube. C'est en cinquième année qu'il s'était avoué à lui-même, pendant la catastrophe qu'était sa si brève relation avec Cho, qu'il était gay. Il préférait fantasmer sur ce que cela pourrait être d'embrasser Malefoy en s'accrochant à ses épaules carrées et se coller à son torse, qui paraissait musclé, que d'embrasser Cho avec sa silhouette pulpeuse.
Il fit comprendre au loup-garou qu'il pouvait continuer ses explications.
- Pour un membre de la communauté magique, les sylvains, seront vus plus au moins comme un Veela, car ils ont tous un compagnon ou compagne prédestiné…
- Pardon, gronda Harry.
- Voilà pourquoi je disais que je ne souhaitais pas ça pour toi. En sachant que jusqu'ici absolument tout t'a été imposé, lui confessa Remus.
- C'est quand Pompom m'a soigné que tu t'en es douté ? Le Maraudeur hocha la tête. Mais pourquoi tu ne m'as rien dit ?
- Je ne voulais pas t'inquiéter pour quelque chose qui n'allait certainement pas t'arriver, comme ce sont des cas extrêmement rares. Tu n'as d'ailleurs pas été le seul à avoir été mordu par l'une de ses créatures, Ron, Minerva, Alicia Spinnet ou encore Kingsley pour ne citer qu'eux.
- Tu m'as fait jurer de t'appeler si quoi que ce soit arrivait, affirma-t-il sur un ton accusateur.
- Avec la bataille, Lunard était plus que présent et il m'a poussé à te faire promettre, pour être sûr que son louveteau soit en sécurité.
La colère d'Harry fondit comme neige au soleil devant cette marque d'affection paternelle.
- Mais soit sur d'une chose, poursuivit Remus, tu seras aimé comme tu l'as toujours souhaité. Car un Leannain Sith a pour compagnon une créature magique comme un Loup Garou, un Grand Elfe ou toutes autres créatures magiques humanoïdes, le summum serait un vampire ou un Veela.
Il attendit qu'Harry ait assimilé les informations qu'il venait de lui donner et ainsi lui laisser le temps s'il souhaitait de lui poser des questions.
C'est à ce moment-là, que choisit Winky pour apparaître avec un plateau sur roulettes où se dresse un petit déjeuner complet.
- Que maître Remus et maître Harry m'excusent de les interrompre, mais maîtresse Tonks m'a demandé de vous apporter de quoi petit déjeuner, messieurs, maître Remus, maître Harry, en terminant ses paroles par une révérence.
- Merci Winky, exprimèrent les deux sorciers d'une même voix.
Une fois le plateau placé devant eux, elle précisa qu'une fois fini, ils n'avaient qu'à appeler pour être débarrassé, après une dernière révérence l'Elfe de maison s'éclipsa.
Durant quelques minutes, ils mangèrent en silence jusqu'à ce que la curiosité d'Harry prenne le dessus.
- Qu'ont les Vampires et les Veela de plus que les autres ?
Remus sourit doucement tout en commençant son explication :
- Les trois quarts des créatures magiques humanoïdes tombent amoureux comme le commun des mortels donc choisissent leurs aimés, mais à la différence des humains ne se produiront qu'une seule fois.
- Si j'ai bien compris, toi étant un Loup Garou, et que Dora est donc ta compagne, elle sera la seule jusqu'à ta mort ? Après une hésitation, il lâcha les joues colorées. C'est aussi pour ça que rien de… sexuel ne se passerait entre nous ?
- Oui, c'est ça. Et aussi, Harry, tu n'es pas mon type, lui dit-il avec un grand sourire pour dédramatiser la situation, puis repartit dans ses explications. Pour ce qui est des Succubes, Incubes, Vampires et les Veelas, il en est autrement. La magie désigne la personne qui le complétera le mieux dans le monde magique, mais jamais elle ne sélectionnera l'une de ses trois autres races pour compagnon ou compagne. Ne me demande pas pourquoi nous ne le savons pas.
- D'accord, dit Harry pour montrer qu'il n'était pas complètement perdu.
- Pour les Leannain Sith, donc toi, s'est aussi la magie qui décide de la personne qui te complétera le mieux, mais dans un champ encore plus restreint.
- Les créatures magiques humanoïdes…
- Exacte, ce qui inclut aussi les Vampires et les Veelas, quand cela arrive que ce soit l'un des deux, on appelle ça une union parfaite. Car en plus d'être bénie par la magie, elle est aussi par la mère de toutes choses, créatrice de la magie. C'est pourquoi, c'est un crime de séparer le couple.
- C'est un mythe ?
- L'interdiction de séparer un Leannain Sith de son compagnon Vampire ou Veela fait partie de nos lois, passible d'un emprisonnement à vie à Azkaban ou au Baiser du Détraqueur.
- Ah d'accord… dit Harry déconfit.
- Les seules créatures magiques humanoïdes qu'un Leannain Sith aura jamais comme compagnon seront une Succubes et un incube pour des raisons évidentes d'incompatibilité.
Harry hocha la tête et l'instant d'après fronça les sourcils en demandant :
- Si j'ai un compagnon choisi par la magie, pourquoi… je… me suis jeté comme ça sur … les Dursley ? Demanda-t-il difficilement.
- À l'instar, des loups-garous qui se transforment les nuits de pleine lune, les sylvains ont ce qu'on appelle des chaleurs même si pour l'incube le terme est plus en rut…
- Ça m'arrivera chaque mois ? S'horrifia Harry.
- Jusqu'à ce que tu t'unisses à ton compagnon, oui…
- S'unir ? C'est-à-dire ?
- Sans compter les rites du compagnon. Chez le Leannain Sith, ça se passe en deux étapes la reconnaissance – le nom est assez clair – et le coït, c'est seulement avec le deuxième que les chaleurs disparaissent.
- Sans compter les rites du compagnon ?
- Oui, tout dépend du compagnon en question. Si par exemple ton compagnon s'avère être un loup-garou, pour vous unir, il faut absolument que ça se fasse dans la semaine qui précède la pleine lune et le loup devra te mordre pour t'injecter une sorte de venin qui fera que la meute ou autres êtres magiques sauront que tu es lié à lui, la dernière étape est la même que la tienne. Je te donnerais des livres où tout est expliqué en détail.
- D'accord, merci.
- Pour en revenir à mon explication de base, les chaleurs sont sur une période de trois jours. Elle commence la veille de la pleine lune et s'achève la nuit précédente de cette même pleine lune. Elles ont comme rôle de lever les inhibitions pour que le Sylvain acquière plus facilement de l'expérience, pour pouvoir tout de suite satisfaire son compagnon. Il est possible de les combattre pendant un temps, mais le corps finit par se mettre en « transe » si je peux dire et ira voir la personne la plus expérimentée qui l'entoure.
- C'est pour ça que j'ai été voir mon oncle plutôt que mon cousin et comme j'ai pu avoir les deux à la fois… lâcha Harry avec dégoût.
Remus put voir les yeux de son louveteau s'agrandir. Une phrase que le lycanthrope avait dite à Harry au début de son explication lui revient en mémoire.
- Attends, tu m'as dit tout à leur qu'à chaque fois toutes les parties étaient consentantes, donc mon oncle et mon cousin voulaient de moi ?
- Inconsciemment, mais oui.
- Et quoi que je fasse, je passerais en « transe ».
- Oui, c'est ça.
- Oh Merlin, ça veut dire que je vais encore atterrir dans la chambre de mon oncle cette nuit ? s'écria d'horreur Harry.
- Non, tu ne resteras pas dans cette maison plus longtemps. Tu as fini de manger ?
- Oui, j'ai fini, répondit le brun, mais il n'est pas question non plus que je vive avec tante Pétunia et tante Marge.
- Non, je ne pensais pas du tout à ça, rigola Remus, que dirais-tu de visiter la région de Transylvanie en Roumanie ? Il y a une maison inviolable là-bas, ou réside, Charles Weasley, je me suis permis de voir avec lui avant de t'en parler.
Harry se pinça les lèvres tout en rougissant furieusement.
- Tu veux que j'aille vivre avec Charlie ?
- Oh, ne t'inquiète pas, si j'interprète bien tes rougissements, il n'y aura pas de problème de cohabitation, ria le Maraudeur.
- REMUS, s'indigna Harry, alors que l'interpellé parti dans un fou rire.
- Voilà, le Harry que je connais.
Une petite demi-heure plus tard, ils se retrouvèrent devant une maison typiquement roumaine nommés Rurale de plain-pied ou un Charlie avec un grand sourire les attendait à l'entrée pour les accueillir.
