Trouble
Sara est en train d'administrer des soins à un prisonnier quand on lui annonça que Michael Scofield l'attendait pour recevoir sa piqûre d'insuline. Inconsciemment, elle se mit à faire son travail plus rapidement. Elle finit de faire le pansement du prisonnier et fit signe aux gardiens de le raccompagner à sa cellule. Sara commençait à aimer les rendez-vous qu'elle avait avec Michael. Certes, ce n'était pas des rendez-vous amoureux mais Sara commençait à s'habituer de ses visites de Michael. Puis, il faut bien se l'avouer, elle aimait le petit jeu de séduction que Michael lui faisait la plupart du temps. Cependant, le fait qu'elle se laisse approcher par ce prisonnier et qu'elle y prenne goût allait à l'encontre des principes qu'elle s'était fixé lorsqu'elle avait accepté ce poste de médecin dans la prison de Fox River. Chaque fois, elle se disait qu'elle devait arrêter de le regarder dans les yeux mais c'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait s 'empêcher de se perdre dans son regard. Sara fût tirer de sa rêverie quand Katie fit entré Michael dans l'infirmerie.
Michael tout en prenant soin comme à son habitude de fixer Sara droit dans les yeux fit un sourire à Sara mais pendant quelques secondes aucun des deux ne prient la parole.
Finalement, Sara fût la première à rompre ce silence.
Sara : Bonjour Michael, comment allez-vous aujourd'hui ?
Michael : Comme quelqu'un qui attend de voir son frère exécuter sur la chaise électrique et vous ?
Sara n'aimait pas le ton qu'avait pris Michael mais en même temps, elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver de la compassion pour celui-ci.
Michael : Je suis désolé Sara. Je ne voulais pas dire cela. Je suis un peu à cran ces temps-ci. Je crois que je supporte encore moins bien cette situation que lui.
Sara : Ce n'est pas grave Michael, je comprend votre réaction. C'est vrai que Lincoln a l'air de tenir le coup pour l'instant. Il est très fort ! Mais il dit la même chose de vous.
Michael : Alors comme ça, vous parlez de moi avec mon frère. Quel genre de renseignement voulez-vous obtenir sur moi ?
Oh je crois que je n'aurais pas du dire cela, le petit jeu va recommencer et je ne sais pas s'y je pourrais y résister encore cette fois-ci pensa Sara.
Sara : Ah je ne peux pas vous le dire. Je suis tenue par le secret professionnel, vous savez très bien.
Sara avait décidé une fois de plus de renter dans son jeu.
Michael : Au fait docteur, vous ne deviez pas me faire ma piqûre !
Sara : Si si bien sûr, remontez votre manche s'il vous plait.
Michael commença à remonter sa manche quand son visage se ferma. Sara le vit grimacer.
Sara : Qu'est ce qu'il se passe Michael, vous avez mal ?
Michael ne répondit pas. Il ne voulait pas lui dire qu'il s'était une fois de plus attirer quelques ennuis même si la blessure est minime.
Sara : Faites moi voir ce bras Michael !
Michael lui laissa son bras à contre cœur. Sara lui prit le bras et lui remonta doucement sa manche pour ne pas lui faire mal.
Et dire que Katie dit que je prends tout mon temps pour lui remonter les manches, elle n'a jamais autant eu raison pensa Sara en souriant.
Sara aperçu la blessure de Michael quand sa main vient frôler la peau de Michael ce qui provoqua chez Sara un frisson tout le long de sa colonne vertébrale. Elle tentait de rester fixer sur sa blessure pour ne pas montrer son trouble à Michael. Mais Michael se rendit compte malgré tout de son malaise et pour ne pas la mettre dans l'embarras évoqua sa blessure.
Michael : Alors docteur, quel est le verdict. Vous allez devoir me mettre un pansement.
Sara (mal à l'aise) : Oh moins ça effectivement. Je vous demanderais bien ce qu'il vous est arrivé mais je me doute bien que vous ne donnerez pas de réponse à mon interrogation.
Michael : Non je peux vous répondre. Je faisais une omelette dans ma cellule pour Sucre quand…
Sara (en souriant) : J'ai compris Michael. Arrêtez de faire le rigolo !
Michael : Non sérieusement je me suis fait mal pendant un TP.
Sara : Cette version des faits est plus probable effectivement.
Michael : Vous voyez que vos questions ont des réponses.
Sara lui répondit en faisant un signe de la tête et alla chercher de quoi faire un bandage à Michael.
Michael : Vous savez que vous ne m'avez toujours pas fait ma piqûre.
Sara : C'est une obsession cette piqûre aujourd'hui M. Scofield ?
Michael : Non c'était juste pour vous le rappeler, je ne voudrais pas que vous contraindre à la faute professionnelle !
Sara : C'est très noble de votre part de vous préoccuper de ma réussite professionnelle Michael.
Sara désinfecta la plaie de Michael puis commença à appliquer la bande de Michael quand sans le faire exprès elle fit tombée la bande aux pieds de Michael. Michael se pencha pour rattraper la bande. Il la ramasse et la tendit à Sara. Sara tendit sa main mais sa main vint se poser celle de Michael, ce qui lui provoqua de nouveau un frisson dans tout le corps. Malgré le trouble visible de Sara sur son visage, Michael ne lâcha pas la main de Sara. Au contraire, il se mit à la caresser avec son pouce. Sara ne quittait pas les yeux de Michael malgré le trouble qui l'envahissait. Michael remonta sa main petit à petit le long du bras de Sara dans un caresse suave et sensuel qui eu pour effet une fois de plus de faire frissonner Sara. Sara n'écoutait plus sa conscience. Sara se pencha sur la chaise et vint déposer ses lèvres sur celles de Michael. Le baiser fût d'abord timide mais Sara en voulait plus visiblement et passa sa langue sur la lèvre de Michael pour lui demander la permission de pourvoir glisser sa langue dans la bouche de celui-ci. Michael et Sara ne se préoccupait plus de l'endroit où il se trouvait et Michael ouvrit la bouche et la langue de Sara vint se mêler à celle du jeune homme pour un ballet à la fois sensuel et doux.
Michael passa ses mains sous la blouse de Sara et se mit à lui caresser le dos. Sara quant à elle n'était pas en reste puisque la jeune femme avait passé ses mains sous le pull et caressait le ventre du jeune homme pendant que leurs langues continuait leur balai sensuel. Michael qui trouvait la chaise très inconfortable souleva Sara et la dirigea vers le bureau de celle-ci. Il la déposa dessus et Sara qui en voulait plus, agrippa le pull de Michael et lui enleva son pull en prenant soin de bien faire durer le plaisir en effleurant sa peau avec le dos de sa main. Michael, maintenant torse nu, enleva avec empressement la blouse de Sara et se mit à lui déposer des baisers tout le long de son cou. Michael pencha Sara sur le bureau et fit tomber certaines affaires de la jeune femme mais ils étaient tellement obnubilés l'un par l'autre que le bruit provoqué par la chute des objets ne provoqua aucune réaction chez eux. Sara était aveuglée par le désir qu'elle avait pour le jeune homme.
Michael : Si on continue comme ça, je ne répond plus de rien.
Sara (murmurant) : Fais moi l'amour Michael…
Michael : C'est pas l'envie qui me manque mais on est à l'infir…
Sara s'était saisie des lèvres de Michael pour faire taire le jeune homme. Celui-ci répondit à son baiser sans problème et ses mains vagabondaient sur le ventre de la jeune femme, ce qui eu pour effet de provoquer une chaleur dans le bas du ventre de la jeune femme.
Michael s'apprêtaient à enlever le tee-shirt de Sara quand le père de Sara fût irruption dans l'infirmerie avec 2 gardiens.
M. Tancredi : Sara mais qu'est-ce…
Soudain, Sara se réveille en sueur, ce n'était qu'un rêve. Elle avait simplement rêvé qu'elle allait faire l'amour avec Michael à l'infirmerie et que cela ne lui avait posé aucun problème.
Voilà que je me mets à faire des rêves érotiques. Comment je vais faire maintenant quand je vais voir Michael. Je ne vais pas lui sauter dessus quand même. Calme toi Sara, ce n'est qu'un rêve. Mais il est tellement… Non Sara. Comme quoi les gentilles filles, ce n'est plus ce que c'étaient pensa Sara.
Sara regarda son réveil, il était temps d'aller au travail. Elle se prépara assez rapidement, pris ses affaires et alla à Fox River. Sur le trajet, Sara se remémora le rêve qu'elle avait fait . Bien sûr, cela n'était pas la première fois que Sara pensait à Michael mais elle n'avait jamais faire ce genre de rêve sur lui. Et d'ailleurs, cela l'a troublé énormément car elle avait peur de déraper comme dans son rêve et de se faire surprendre, ce qui aurait des conséquences pour elle mais aussi pour Michael. Pour rien arranger à cela, Sara se rappela que Michael était son premier patient aujourd'hui.
Calme toi Sara. Tout va bien se passer, il le faut. Mais ce rêve avait l'air tellement réellement. Je réagis comme une adolescente pensa Sara.
Sara arriva devant la prison, se gara et monta directement à l'infirmerie pour se préparer. Sa journée de travail allait commencer mais Sara redoutait l'arrivée de Michael alors que d'habitude elle était toujours un peu tendue car elle avait peur qu'un des prisonniers dérive et qu'il s'en prenne à elle. Mais là, sa préoccupation était différente. Cette fois-ci, elle avait peur de sa dérive à elle. Elle allait être bientôt fixée puisqu'elle aperçue Michael. Michael fit son entrée dans l'infirmerie. Il l'a fixé droit dans les yeux.
Oh non ne commence pas Michael. Ne me regarde pas comme ça pensa Sara.
Sara : Bonjour Michael, comment allez-vous ?
Michael : Aujourd'hui, ça va bien. C'est peut être du à votre présence aussi.
Sara : C'est vrai, j'avais oublié que vous aimiez que je vous fasse vos piqûres.
J'espère qu'il ne va pas comprendre autre chose. Pourquoi j'ai dit ça sur ce ton pensa-t-elle
Michael : Je ne suis pas maso malgré ce que vous pouvait penser. Certes, j'aime bien venir ici mais disons que je suis habitué aux piqûres mais ce n'est pas pour autant que je les aime. Quoique j'aime que ce soit vous qui me les faite. Si c'était Bellick, je crois que j'apprécierais moins.
Sara (souriante) : Vous être très drôle ce matin M. Scofield.
Michael : Oui je vous dit, je suis relativement de bonne humeur ce matin.
Sara lui fait un sourire et s'apprêta à remonter sa manche pour lui faire sa piqûre quand elle vit Michael faire une grimace.
Oh non c'est pas vrai. C'est pas possible, c'est comme dans mon rêveSara : C'est pas possible !!!
Oops ! Je crois que j'ai pensé à haute voix.
Michael : Je sais vous allez encore penser que je cherche les ennuis mais cette fois, je me suis juste fait mal en tombant. Ce n'est qu'une égratignure. Je crois que ma plaie a du coller à mon pull. Ce qui explique pourquoi je grimace un peu.
Sara : Ah ! je préfère ça. Je croyais que vous vous étiez une fois de plus attirer les foudres d'un des prisonniers.
Michael : Non pas cette fois-ci.
Sara désinfecta la plaie de Michael et appliqua le pansement sur la plaie de celui-ci. Sara alla chercher maintenant le nécessaire pour effectuer la piqûre d'insuline de Michael.
Sara : Voilà votre fameuse piqûre Michael.
Michael : Merci beaucoup, ma journée est sur le point d'être totalement réussi même si elle ne fait que commencer.
On plaisante, on plaisante. Je sens que je me suis fait des films toute seule. Il ne se passera rien pensa Sara.
Sara fit la piqûre de Michael mais au moment où elle enleva la seringue de son bras, Michael lui saisit le bras et Sara stoppa nette. Michael pris la seringue de ses mains et la posa. Il se leva et pris les lèvres de Sara entre les siennes. Le baiser est très fougueux, Sara n'avait même pas protester et tout ce dont elle redoutait, était en train de se passer. Michael caresserait les lèvres de Sara avec sa langue. Sara ouvrit la bouche pour lui signifier qu'il pouvait y glisser sa langue. Michael s'exécuta et leurs langues se rencontrèrent.
Michael : Sara !!! Sara !!! Vous rêvez ?
Sara sortit soudain de sa rêverie. Elle avait une fois de plus laisser son esprit divagué.
Oh c'est pas possible. Mais qu'est ce qu'il m'arrive. On dirait une femelle en chaleur. Il faut absolument que je finisse ceci au plus vite sinon je risque de connaître l'irréparable et ça ne me ressemble pas du tout comme comportement. Je hais cet effet qu'il provoque chez moi. Bon haïr est un peu fort mais…
Michael : Qu'est ce que vous avez Sara, ça ne va pas ?
Sara : Si ça va bien. J'étais juste en train de…
Michael : Rêver !
Sara : Oui je rêvais Michael.
Michael : Vous n'êtes pas encore bien réveiller c'est pour ça.
Sara : Oui ça doit être ça. Bon je crois qu'il faut que vous y ailliez.
Michael : Oui !
Michael et Sara se dirigèrent vers la porte. Mais alors que d'ordinaire, c'est toujours Sara qui lui ouvre la porte, Michael mis sa main sur la poignet de la porte au même moment que Sara. Michael ne décolla pas sa main de celle de Sara et ils se mirent tous les deux à se fixer. Michael se mit à caresser la main de Sara.
Sara : Michael, je crois que vous devriez y aller.
Michael : Je sais !
Michael resta encore quelque moment comme cela à caresser la main de Sara et à la fixer intensément puis il ouvrit la porte.
Michael : Bonne journée Sara !
Sara : Bonne journée Michael !
Michael , voyant le regard des gardes , se tourna en ayant une dernière fois regardait Sara droit dans les yeux et pris le chemin de sa cellule en compagnie du gardien.
J'ai bien cru que j'allais craqué pensa Sara.
Sara était rassurée de ne pas avoir craqué mais son trouble ne se dissipa pour autant puisqu'elle se mit à penser à sa prochaine visite et se dit que finalement la situation allait recommencé jusqu'à qu'elle craque vraiment…
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Katie entra dans l'infirmerie.
- Docteur Tancredi, on a besoin de vous dans la 12.
Sara : C'est à quel sujet ? J'arrive, je finis le pansement de mon patient.
Katie : C'est pour Scofield.
Sara : Mais que fait-il en isolation.
Katie : Je ne sais pas, demandez au gardien en allant à sa cellule.
Sara finit de faire le pansement, salua le prisonnier et se dirigea avec ses affaires vers le gardien chargé de l'escorter jusqu'à la cellule de Scofield. Sara se demandait ce qu'il avait bien pu faire encore. Il se mettait tout le temps en danger et cela l'inquiéter beaucoup. Elle ne devrait pas s'en inquiéter mais c'était plus forte qu'elle. Certes, ces rêves érotiques concernant Michael s'étaient peu à peu dissiper mais elle lui portait plus d'intérêt que n'importe quel autre détenu. Elle savait très bien qu'elle ne devrait pas en faire une affaire personnel mais dès qu'il s'agissait de Michael, ses soins n'étaient pas les même qu'à un simple détenu et elle s'en voulait de ne pas offrir les même soins à tous les détenus mais c'était plus fort qu'elle, Michael n'était pas comme tous les autres détenus.
Sara : Gardien, puis-je savoir pourquoi je dois aller soigner Mich... Euh M. Scofield ?
Gardien : Nous ne savons pas encore. Dès que nous nous sommes aperçus d'un problème, nous vous avons prévenu.
Sara : Ok Merci !
Sara et le Gardien poursuivait leur chemin jusqu'au quartier d'isolation.
Si je comprend bien Michael a encore fait des siennes. Argh ! Je l'ai déjà prévenu. Il va lui arriver quelque chose de bien plus grave que des orteils coupés et des égratignures à l'arcade sourcilière. Ne te mets pas dans des états pareil Sara.
Au fur et à mesure qu'elle s'approchait des cellules d'isolation, les battements du cœur de Sara s'accéléraient sans qu'elle est aucun contrôle sur cela. Sara commençait de plus en plus à être inquiète. Elle se demandait ce qu'il pouvait bien faire dans cette cellule et pourquoi l'avait-on appeler. Ces questions allait bientôt trouvé des réponses puisqu'elle arriva devant la cellule de Michael.
Le gardien ouvrit la cellule et demande à ce qu'on allume la lumière dans la cellule 12. Sara vit Michael agenouillé, le bras tendu et la main ensanglantée. Elle le fixait et un tas de questions lui venait à l'esprit. Elle demanda au gardien de les laisser seul. Elle était préoccupait par le sang qu'il y avait après le mur. Elle regarda Michael et l'appela mais il ne répondit pas. Elle posa ses affaires et s'agenouilla à son tour pour être à sa hauteur. Elle posa ses mains sur son poignet et se mit de nouveau à regarder ce mur avec tous ces traits fait avec du sang. Elle se demandait vraiment ce que cela signifiait et si c'était Michael qui avait fait cela. A la vue des ses mains ensanglantées, elle se doutait bien que c'était celui-ci qui avait du faire cela mais ce n'était pas sa première préoccupation. Elle posa délicatement sa main en dessous du menton de Michael et passa sa lampe dans ses yeux. Sara était très douce avec Michael. Aurait-elle fait preuve d'autant de douceur avec un autre détenu ? Elle ne pouvait répondre à cette question. Trop de questions envahissaient son esprit en ce moment mais la santé de Michael était sa priorité. Tout en continuant de dicter ses mouvements à Michael, Sara continua à l'examiner. Elle se saisit doucement des mains de Sara intriguée par les blessures et le sang émanant de celles-ci. Pendant que Sara était en train de lui examiner sa main. Michael vint déposer sa tête sur un des genoux de Sara. Sara était désemparée par la détresse de Michael. Tout en tenant sa main, Sara se mit à caresser l'épaule de Michael et à lui répéter que tout allait bien se passer. Tout un tas de choses de bousculaient dans son esprit. Pourquoi Michael était devenu comme cela ? Quelle décision allait-elle prendre ?
Sara déposa délicatement la tête de Michael se trouvant sur son genou sur le lit qui se trouvait à coté d'eux. Tout en continuant à le regarder, elle décida qu'elle devait prévenir Pope. Elle sortit de la cellule en continuant à regarder Michael. Le gardien fut assez surpris du regard de Sara envers Michael mais ne s'y attarda pas plus longtemps.
Après avoir prévenu Pope de la situation, Sara avait décidé de mettre Michael dans le service psychiatrique pensant que celui-ci faisait une dépression nerveuse profonde. Elle était vraiment inquiète de la santé de Michael mais aussi intriguée par cette soudaine détérioration de celle-ci. Quand Michael fut amener dans le service, elle ne put s'empêcher de le suivre du regard. Elle était vraiment troublée. Elle ne savait pas si c'était à cause de sa santé ou parce qu'elle éprouvait quelque chose pour Michael. Elle repensa à la discussion qu'elle avait eu avec Katie quelques heures plus tôt. Elle se demanda si ce qu'elle avait dit à propos de son choix de garçon n'était pas vrai finalement. Elle pensait ce qu'elle avait dit à Katie mais elle pensait avoir été légèrement ironique dans ses propos. Elle commençait à croire qu'elle aimait les garçons qui avait de gros problèmes émotionnels et que ces problèmes devenaient les siens. Elle savait pertinemment que toutes ces questions qu'elle se posait n'étaient pas seulement dues à sa préoccupation concernant son travail de médecin. Michael avait des problèmes et ils étaient devenu les siens…
Quelques jours plus tard, il semblerait que Michael aille mieux. Sara avait eu ces informations de la part des médecins du service psychiatrique. Il fallait bien l'avouer, elle trouvait cela bizarre. Certes, elle sais maintenant que Michael a une grande résistance à la douleur comme elle a pu s'en apercevoir lorsque celui-ci s'est fait arracher deux orteils à vif ou lors de cette fameuse brûlure. Brûlure, qui en plus de la douleur, l'a mené dans la cellule d'isolation. Elle ne le savait pas au début mais elle l'a appris de Pope car celui-ci ne voulait pas révéler la raison de cette blessure et éventuellement l'auteur de cette blessure. Elle fut interrompue dans ses rêveries par Katie qui l'interpella.
Katie : Sara, tu dois aller voir Michael Scofield. Il a demandé à te voir.
Sara se mit légèrement à sourire à l'idée de revoir Michael. Mais elle se força à cacher son sourire quand elle vit le petit sourire taquin de Katie.
Katie : J'ai l'impression que cela te fait plaisir…
Sara : Je suis seulement contente de savoir que visiblement il va mieux.
Katie : Oui si tu le dis.
Sara : Bon allez il faut que j'y aille
Alors que Sara s'apprêtait à sortir de l'infirmerie, elle fut interpellée par Katie.
Katie : Pas 20 minutes la manche Sara !
Sara : Evidemment que non. Arrêtes avec ce genre d'allusion. Tu vas faire imaginer des choses fausses au personnel.
Sara se retourna en adressant un dernier sourire à Katie et prit la direction du service psychiatrique. Tout un tas de choses se bousculaient dans son esprit. Elle était heureuse de revoir Michael et c'était tout sauf une bonne chose. Elle savait qu'elle se posait des questions inutilement. Elle devait vivre le jour présent, Carpe diem comme on dit, mais dans une prison les prises de tête n'ont pas les même répercussions que dans une situation quotidienne dans un contexte normal.
Sara arriva devant la cellule de Michael. Un homme du service l'a surveillé. Elle frappa à la cellule de Michael puis entra. Ils se saluèrent et Sara lui dit comme pour engager la conversation qu'il a demandé à la voir. Evidemment, Michael répondit par l'affirmative. Sara avait posé cette question avec un air qui après coup ne lui plaisait pas tellement. Selon elle, elle avait l'air trop détendu et ses paroles avaient laissé transparaître son contentement à l'idée de le revoir. Elle fit signe à l'homme qu'il pouvait les laisser seule. Michael lui fit signe qu'elle pouvait s'asseoir sur le rebord de son lit et elle s'exécuta et il fit de même. Sara fut surprise de savoir que Michael avait quelque chose à lui « offrir ». Elle fut encore plus surprise de voir que Michael lui avait confectionné un cendrier alors qu'elle ne fumait pas. Mais elle devait bien l'avouer, elle était agréablement surprise de sa petite intention et cela se retrouvait dans sa voix. Elle le remercia et comme pour éviter que le trouble s'installe, elle amena la conversation sur son état de santé. Michael tenta de s 'expliquer sur les raisons de son « pétage de plomb ». Il lui expliqua que elle comme lui savait très bien qu'il n'avait rien à faire dans ce service.
Sara : Michael c'est à toi de voir si tu veux sortir de ce service. Tu dois dire à Pope qui t'a brûlé. Sinon tu sortiras de ce service car on me dit que tu te comportes bien mais tu retourneras en isolement et tu finiras par revenir ici.
Tout en disant cela Sara déposa sa main sur la manche de Michael pour lui signifier sa compassion à son égard. Michael regarda Sara avec intensité et déposa sa main sur celle de Sara en la caressant doucement avec son pouce.
Sara se laissa faire mais commença à légèrement paniquer.
Non Non Sara ne te laisse pas faire. Tu ne vas pas maîtriser la situation. Pourquoi faut-il à chaque fois que Michael me regarde comme ça, qu'il me touche la main et que cela ma fasse autant d'effet. Il faut que je réagisse…
Sara : Michael, si tu veux sortir d'ici, je peux t'aider mais il faut que tu dises à Pope la vérité.
Sara se tourna vers Michael mais détacha sa main de celle de Michael.
Sara : Tu dois lui dire si tu ne veux pas retourner à l'isolement.
Michael la fixa et Sara compris que Michael allait parler à Pope. Ne voulant pas que la situation s'éternise et ne voulant pas perdre le contrôle, elle fit un sourire à Michael et se leva en direction de la porte de sortie de la cellule. Michael se leva soudainement et pris la main. Sans un mot, il la fixa avec persistance. Il caressa de nouveau sa main avec son pouce et Sara sentit une chaleur remontée le long de sa colonne vertébrale. Michael voyant que Sara ne faisait rien pour protester. Posa ses mains sur ses hanches et entreprit des mouvements de va et vient le long de son dos. Sara commençait littéralement à perdre le contrôle. Cela en était trop pour elle. Elle se saisit avec violence des lèvres de Michael. Ce baiser était le reflet de la frustration qu'elle avait accumulé ses derniers jours à repousser les ardeurs de Michael et les siennes aussi d'ailleurs. Elle passa sa langue sur les lèvres de Michael puis passa sa langue dans la bouche de celui-ci. Leurs langues se frôlèrent, s'entremêlèrent, s'entrechoquèrent. Sara avait soif de Michael. Elle se pressa un peu plus contre lui. Sara entreprit d'enlever cette horrible blouse que portait Michael. Elle le poussa contre le mur et celui l'aider à enlever la blouse. La blouse était maintenant à leurs pieds. Michael n'était pas en reste. Après lui avoir enlevé sa blouse, Michael passa ses mains sous le t-shirt de Sara et se mit à lui caresser le ventre ce qui provoqua chez Sara une vive chaleur dans le bas de son ventre. Sara commençait à gémir de plaisir. Plus rien n'existait autour d'eux. Michael souleva le maillot de Sara avec hâte et entreprit immédiatement de lui enlever son soutien-gorge. Sara aussi en voulait plus et lui enleva à son tour son maillot puis commença à déboutonner les boutons du pantalon de Michael un par un. Michael était au supplice. Sara faisait durer son plaisir. Elle commençait à déposer des légers baisers sur le torse de Michael. Mais Michael en voulait plus. Il souleva Sara et il la plaqua contre les parois froides de la cellule. Cette froideur provoqua un électrochoc chez Sara et elle se rendit compte de la situation dans laquelle elle s'était mise. Elle commençait à paniquer à l'idée de voir un garde débarqué dans la cellule et de la voir nue agrippée aux épaules d'un détenu.
Sara : Michael on ne peut pas continuer comme…
Le gardien qui les attendait dehors commencer à trouver le temps long et frappa à la porte.
Gardien : Tout va bien Dr. Tancredi ?
Sara répondit qu'elle était en train de l'examiner et qu'elle en avait encore pour un moment pendant que Michael mordillait le lobe de son oreille gauche.
Sara était prise entre un sentiment de panique et un sentiment d'excitation. Puis se laissant envahir par son désir pour Michael, elle agrippa les épaules nues de Michael et colla son corps ai sien. Elle avait besoin de sentir sa peau contre la sienne, de respirer l'odeur de son cou. Toutes ces petites choses qui lui faisait perdre le contrôle. Michael caressa tout le corps de Sara. Il avait soif d'elle, pas une partie de son corps n'était épargné par la fougue de Michael. Sara, tout en introduisant de nouveau sa langue dans la bouche de Michael, entreprit de se défaire des derniers remparts qui existait entre son corps nu et celui de Michael. Michael poussa Sara sur le lit de la cellule. Elle comprit que Michael ne pouvait plus attendre, et elle se laissa aller. Michael lui fit l'amour avec douceur et lenteur. Voyant que Sara commençait à gémir de plus en plus, il plaqua sa main contre sa bouche pour que le gardien ne soit pas alerter par ce qui était en train de se passer dans cette cellule. Sara, sentant qu'elle allait explosé, se mordit la lèvre, pour ne pas crier, d'une telle force que celle-ci se mit à saigner. Bientôt, Sara et Michael atteignirent le plaisir ultime et Sara se retourna pour se mettre sur le coté du lit. Sara reprenant peu à peu ses esprits se dépêcha tant bien que mal de réunir ses affaires éparpillés dans la petite cellule et tenta de se rhabiller. Michael affichait un léger sourire sur le visage quand il vit que Sara avait mis son maillot à l'envers. Sans un mot, il souleva son maillot, retourna son maillot pour pouvoir le remettre dans le bon sens et avant de lui remettre, laissa une trace humide le long de sa poitrine en remontant vers son cou. Sara ne voulant absolument pas que la situation dégénèrent une nouvelle fois, pris le maillot des mains de Michael et l'enfila et remis sa blouse. Quand à Michael, il fit de même et se rhabilla très vite.
Dehors, le gardien était de plus en plus intrigué par la situation. Il trouvait que le temps du Dr. Tancredi passé dans cette cellule était beaucoup trop long. Il pris la décision de rentrer dans cette cellule sans même frapper avant d'entrer. Quand il vit le spectacle devant lui, il demanda immédiatement des explications à Sara. En effet, le gardien avait sous ses yeux l'image de Michael les doigts ensanglantés.
Sara : J'étais en train d'examiner M . Scofield quand celui-ci en s'asseyant sur son lit à malencontreusement posé sa main sur le rebord du lit qui était défectueux. Il faudra d'ailleurs signaler que ce lit était en mauvais état et qu'un prisonnier s'est blessé et que cela peut être très dangereux. Je finis son pansement gardien et j'arrive.
Le gardien n'était qu'à moitié convaincu par cette excuse mais malgré tout les faits étaient là. Il sortit de la cellule et laissa le docteur finir son travail.
Sara finit le pansement de Michael. Elle rassembla ses affaires et s'adressa à Michael.
Sara : Michael, tu es fou d'avoir fait cela. J'aurais trouver une excuse médicale pour justifier le temps que j'ai passé dans la cellule. Mais ce qui est sûr, c'est que cette situation entre nous deux ne peux pas continuer comme cela…
Sara sortit de la cellule et suivit le gardien qui après avoir refermé la cellule de Scofield la raccompagna jusqu'à l'infirmerie.
Quelque jours s'étaient écoulés depuis la fameux jour où Sara s'était laissée aller à faire l'amour avec Michael. Sara se posait beaucoup de questions depuis ce jour là. Elle ne regrettait pas de l'avoir fait mais elle regrettait la manière. Elle n'aurait jamais pensé un jour faire l'amour dans une cellule avec un détenu. Elle s'en voulait car en présence de Michael, elle était faible. Il pouvait faire ce qu'il veut d'elle. Elle sait qu'elle finira toujours pas céder. Il fallait qu'elle se reprenne en main. Sa relation avec Michael ne menait à rien. Il était en prison pour un long moment et elle était son médecin à l'intérieur de cette même prison. Même si elle le voyait tous les jours, elle n'était pas prête à avoir une relation faite des coups de reins entre deux piqûres. Elle en voulait bien plus et Michael ne pouvait lui offrir cette stabilité à laquelle elle aspirait. De plus, elle ne savait même pas si Michael éprouvait quelque chose pour elle. Du désir, oui, ça elle le savait, elle avait vu la manière dont il l'a regardé mais éprouvait-il des sentiments envers elle. Elle n'avait pas de réponse à cette question. Elle ne savait pas exactement où elle en était. Elle fut sortie des ses songes par Katie qui vient lui signifier que Michael allait arriver pour qu'on lui refasse son bandage.
Michael entra dans l'infirmerie et s'installa. Il enleva son maillot pour que Sara puisse lui refaire son pansement. Dans la pièce, une atmosphère lourde régnait. Michael et Sara ne se sont pas adressé la parole depuis la fameuse scène de la cellule. Non pas parce qu'ils regrettent leur acte mais parce qu'ils ont compris qu'ils devaient mettre de la distance entre eux pour leur propre sécurité. Pour celle de Sara, son statut de médecin peut être compromis et pour Michael car une révélation d'une supposée relation avec le médecin pourrait lui attirer les foudres des autres détenus. Sara finit de faire son pansement et ôta ses gains quand après s'être tournée vers Michael, celui-ci se saisit de ses lèvres. Sara qui n'avait nullement envie de protester répondit avec douceur et tendresse à son baiser. Elle posa ses mains sur ses joues pour approfondir le baiser. Leurs lèvres se détachèrent et Sara poussa un soupir tout en continuant de tenir la tête de Michael entre ses mains. Visiblement, Michael avait quelque chose à lui demander.
Sara : Qu'est ce que vous attendez de moi Michael ?
Michael : Sara…
La respiration de Michael était forte. Sara souleva sa tête avec le dessous de son menton pour que Michael la regarde.
Michael : J'ai besoin que vous fassiez quelque chose pour moi…
La suite bientôt !!!
