Auteur: Sara-chan 22.

Titre: Ensemble, toujours.

Série: Gundam Wing.

Disclaimer: Tous les persos de GW ne sont pas à moi bla bla bla ...Mais, les nouveaux persos sont à moi!!

Chapitre 1:

Calfeutrée dans mon bureau, je buvais tranquillement mon café, profitant comme je peux de ma pause. La petite horloge posée à coté de mon portable indiquait 21h46. Plus qu'une demi heure avant d'aller me coucher. Argggh j'ai passé une journée des plus fatigantes et des plus ennuyantes : Donner des ordres par ci, donner des ordres par là, faire des tournées dans la base de temps en temps, veiller sur l'entraînement des soldats novices, lire les rapports fastidieux des équipes de jour. Bref, une autre journée de merde !

Un bouton rouge auprès de l'écran de mon portable s'illumina soudainement en produisant un bip sonore. Qui donc ose me déranger pendant mes instants de repos ? Pas quelqu'un de chanceux en tout cas ! J'appuie sur le bouton et le visage soucieux de Thomson apparaît sur l'écran. Tiens mon souffre douleur préféré !

« Que me vaut donc l'honneur de me déranger pendant ma pause alors que je dégustais mon café, Thomson ? Lançai-je avec froideur.

« Excusez moi Lieutenant, un rapport urgent de l'équipe de nuit chargée du secteur B-5 vient de nous parvenir, répondit-il la voix tremblante.

« Et alors ?

« Ils ont repéré des intrus dans la salle d'informatique C, des pilotes apparemment.

Des pilotes ? Tiens voilà ce qui s'annonce distrayant.

« Très bien. Dites à l'équipe de quitter les lieux, je m'en charge personnellement.

« Mais…

« Vous avez des bouchons dans vos oreilles ? Fin de la communication.

J'éteignis l'écran sous son nez, sans me préoccuper de lui davantage. Je saisis mon revolver et mon transmetteur. Direction : le secteur B-5 !

Je vadrouillai longtemps dans les couloirs avant de parvenir enfin à destination. Je me fis silencieuse comme un chat et avançai le long du mur, consultant d'un bref regard les pancartes métalliques sur les portes, l'oreille aux aguets, le revoler pointé en l'air. « Salle d'informatique A, salle de dépôt, salle d'informatique B…J'avançai prudemment vers la salle d'informatique C d'où résonnait des bruits de touches tapées. Je plaquai l'oreille contre le mur, attendant la sortie des pilotes Enfin, j'entendis un bruit de mouvement discret. Je me tins prête. Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit, me cachant derrière elle. Lorsqu'elle fut rabattue, je n'eus que quelques secondes pour agir rapidement. Je passai un bras autour du cou de l'un des pilotes et mit le revolver contre sa tête. Son coéquipier me considéra impassiblement. Ses yeux émeraude à demi cachés par une mèche rebelle ne semblaient traduire aucune émotion, mais je devinais sa stupeur.

« Ne bougez pas ou je tire ! Criai-je.

Apparemment, il n'avait pas l'intention de faire un seul mouvement, mon prisonnier non plus ce qui laissait prêter à confusion. Je serrai mon étreinte et appuyai davantage mon revolver contre la tête de mon otage. Des soldats arrivèrent en courant, le général à leur tête. Il n'a pas l'air très content.

« Yumi ! Hurla-t-il.

Aie, furieux serait le mot qui convient le mieux.

Deux soldats empoignent le pilote à la mèche et je livre mon otage à deux autres, qui leur font passer à chacun les menottes aux mains et les désarment. Le général me fait face, ses yeux lançant des éclairs.

« As-tu une idée de la folie que tu viens de commettre Yumi ?

« Oui, père, répondit-je du tac au tac.

« Général, petite insolente, siffle-t-il entre ses dents. Amenez-les à la salle d'interrogatoire, cria-t-il à l'intention des soldats.

Ceux-ci s'exécutèrent tout de suite. Le général se tourna vers moi.

« Rejoignez vos appartements lieutenant Leen, ordonna-t-il.

« Mais…, m'indignai-je.

Il n'avait pas le droit de m'envoyer aux herbes ainsi, ce sont mes prisonniers et j'ai le droit d'assister à la séance d'interrogation !

« Pas de mais, lieutenant. Ayez au moins la pertinence d'exécuter les ordres.

Je ravalai mon indignation au fond de ma gorge et lui tournai le dos, m'éloignant la tête haute. Je rejoignis ma chambre dans le bâtiment est. Jamais le chemin ne me parut aussi long que cette nuit. En chemin, je rencontrai mon ami Frédéric qui sourit à la vue de ma mine renfrognée.

« Tu t'es fait rembourrer ?

« Une autre insolence de votre part, Mousso, et je fais un rapport flamboyant à votre intention !

« Pardon mon lieutenant, dit-il sans effacer le sourire de ses lèvres pour autant.

« C'est ça, comme si un jour de ta vie t'a pu être aussi sincère !

Il repartit dans son rire silencieux. Je le dépassai et avançai à grandes enjambées.

« Hé Leen, cria-t-il, ne te perds pas en chemin !

Je me tournai vers lui et lui tirai la langue, comme si je pouvais faire quelque chose de plus mature. Je suis de nature froide avec tout le monde mais seul Fred réussit à me redonner le sourire.

« Gamine !

« Tu risques de te faire remercier Mousso !

Et je continuai mon chemin, le cœur plus léger, oubliant pour un moment ma rancune envers mon père adoptif. Atteignant ma chambre, je me laissai tomber sur mon lit douillet. Qu'est-ce qu'il m'a manqué ! Je ne pris pas la peine de me déshabiller, j'étais tellement fatiguée !

En repensant aux événements de la soirée, j'eus une révélation. Je me frappai le front. Andouille que j'étais, pourquoi n'y ais-je pas pensé plus tôt ?!

« Comme si cela changeait quelque chose, me dit une voix dans ma tête, qu'est-ce que tu ferrais s'il s'avérait que c'est Lui ?

Pour une fois, ma conscience avait raison sur un point et je ne pouvais ignorer que j'ai tout fait pour l'oublier depuis qu'il m'a chassé, depuis qu'il a étrangement changé.

« Mais tu ne peux nier que tu restes malgré tout encore attachée à Lui, dit une autre voix au fond de moi-même.

Je soupirai. Ce dialogue intérieur ne me mène nulle part. Je préférai oublier tout cela pour le moment et attendre ce que demain m'apportera.

Fin.
Alors, votre curiosité est-elle piquée à vif? Si vous voulez connaitre la réponse de toutes vos questions, lisez le prochain chapitre .
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