Bonjour tout le monde! Je suis toute nouvelle, et ceci est ma toute première fiction, j'espère qu'elle vous plaira!

Je ne connais pas vraiment le site, alors si vous avez des idées, des commentaires, ou quoi que ce soit, n'hésitez pas! Je serais ravie de répondre à vos reviews :)

Bon, alors, bonne lecture!

En cette chaude nuit d'été, dans la petite ville de Lancaster, une petite fenêtre à l'étage d'une mignonne maison de banlieue était allumée. Il était presque minuit, et la jeune fille occupant la pièce trépignait d'impatience en regardant son réveil. Il était précisément minuit moins sept, et elle faisait le tour de sa petite chambre, se demandant si ce foutu réveil moldu allait enfin finir par sonner la fin de son calvaire. A minuit moins quatre, n'en pouvant plus, elle s'assit sur son petit lit, fixant sans vraiment la voir la petite chambre dans laquelle elle vivait depuis presque six ans. Enfin, le réveil sonna minuit, la faisant sursauter. Enfin! Elle avait 17 ans, et elle était délivrée de sa mission. Elle allait enfin pouvoir révéler au monde sa véritable identité.

Elle se leva, jubilant d'avance, et se dirigea d'un pas rapide vers la chambre parentale, sentant son apparence changer en même temps. Elle entra sans prendre la peine de frapper et alluma la lumière, la baguette brandie. Ses parents, encore à moitié endormis, s'assirent difficilement sur leur lit, cherchant la raison de cette agitation.

Elle murmura un sort, un sourire froid et glacial collé sur son visage et, se rendant compte que son apparence changeait, les deux moldus en face d'elle parurent terrifiés. Et ils pouvaient! D'une voix sans timbre ni sentiments, elle prononça une formule interdite, celle qu'elle rêvait de pouvoir prononcer depuis tout ce temps: Avada kedavra!

Les deux moldus, n'ayant pas eu le temps de comprendre ce qui venait de leur arriver, retombèrent mollement sur le lit, leurs visages figés dans cette expression de terreur qui fit ricaner la jeune fille. Ravie, elle sortit furtivement de la petite maison, et transplana, sous le regard hagard d'un chien qui hurla à la mort tout de suite après, réveillant le voisinage.

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Au même moment, perdu dans ses pensées, Lord Voldemort, le roi des ténèbres, jouait avec sa baguette, les yeux dans le vague, n'accordant aucune importance aux discussions inintéressantes des Mangemorts assis à sa table.

L'ayant remarqué mais ne voulant pas s'attirer les foudres de leur maître, ces derniers continuaient à parler entre eux, tout en lançant des regards à leur seigneur.

Enfin, celui-ci se leva, un sourire aux lèvres, ce qui eu pour effet de taire instantanément tous les bavardages. Le maître souriait, et le maître allait parler.

Mes chers Mangemorts, aujourd'hui est jour de fête. En effet, même si vous n'en avez aucun souvenir, ma fille rentre aujourd'hui, elle vient d'avoir sa majorité et elle a fini une mission de la plus grande importance. Afin de ne pas avoir de questions intempestives, nous vous expliqueront tous les deux le rôle qu'elle a joué, ainsi que sa mission, et vous rendront vos souvenirs d'elle dès qu'elle sera là. Il est minuit, elle ne va plus tarder.

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La jeune fille apparu devant les grilles d'un immense manoir, sombre et terrifiant. Elle sourit et lâcha un mot de passe dans une langue que personne, mis à part de rares élus, n'étaient capables de comprendre. Un elfe se matérialisa immédiatement, ouvrant les grilles d'un claquement de doigts, et se baissant jusqu'au sol devant sa maitresse perdue, qui passa devant lui sans un regard. Elle traversa le parc d'un pas rapide, ne daignant regarder que la lourde porte de bois sombre en face d'elle, qu'elle avait tant rêvée de pouvoir franchir à nouveau. IL était là... Enfin!

Elle atteint enfin son but, et la porte s'ouvrit dans un grincement sinistre, si cher au cœur de la belle brune.

Elle ne pu retenir un soupir de satisfaction en pénétrant dans le grand hall. Comment ces moldus avaient-ils pu vivre dans une maison aussi petite sans avoir des envies de suicide? Elle réprima une grimace en songeant qu'elle les avait peut-être aidé en leur ôtant la vie. Elle secoua ses beaux cheveux d'un noir de jais. Elle n'avait aucune envie de penser à ça maintenant. IL était là, IL l'attendait! Traversant d'un pas décidé le grand hall si froid, elle laissa à terre son manteau. Un elfe viendrait le chercher.

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Dans la salle à manger, les murmures allaient bon train. Voldemort, sentant la présence de la jeune femme, se dirigea d'un pas décidé vers la porte, ouvrant les deux battants d'un coup, et prit une jeune femme dans ses bras.

En Fourchelang, il lui sussura:

- Tu m'as manqué ma vie.

Souriante, la jeune femme rendit son étreinte à son père, lui faisant comprendre qu'il lui avait autant manqué.

Se retournant, et fixant ses Mangemorts d'un regard froid, il leur adressa enfin la parole

- Inclinez vous devant ma fille légitime, tas de larves grouillantes!

Aussitôt, tous les adultes assis à la table se levèrent et s'inclinèrent, remettant à plus tard leurs ragots et leurs questions.

- Allons dans le grand salon père, nous y serons plus à l'aise.

- Les choses ont changé ma fille, je prête maintenant conférence dans la salle de bal, que j'ai entièrement fait refaire pour toi hier soir.

- Parfait, alors allons-y!

Et d'une démarche de conquérant, la main posée sur l'avant-bras de son père, la jeune fille traversa le manoir, retrouvant sa place aux côtés de son père, retrouvant sa vie comme si elle ne l'avait jamais quittée.

Ils pénétrèrent dans la grande salle, équipée d'une estrade occupant tout le fond de la pièce, et pourvue d'un grand trône massif et d'un plus petit et plus ouvragé à sa droite. Ravie la jeune femme adressa un sourire froid et calculateur à son père, qui l'amena sans un mot sur le petit trône. Il prit place sur le grand, et ils regardèrent les Mangemorts prendre place face à eux, dans une position soumise.

Lord Voldemort se leva, regarda ses fidèles et prit la main de sa fille, souriant.

- Aujourd'hui je récupère mon bien le plus cher, et j'attends de vous un respect total à ma descendance directe. Suis-je clair?

- Maître, nous sommes à votre service.

- Avant toute chose, je vais rendre à tous vos souvenirs d'elle, vous expliquerez tout aux absents, je n'aime pas me répéter. Filia Mea Ut Memoria Et Serpentium Princeps Eorum, Finem Curtis!

Tous les Mangemorts présents tressaillirent, souffrants de cette intrusion dans leur tête, et sentant la sensation désagréable de la magie noire sur leur peau. Mais ils finirent tous par relever la tête, ayant récupéré leurs souvenirs, et souhaitant voir à quoi ressemblait maintenant leur Princesse.

- Prends la parole, et raconte-nous ta mission, ma fille.

La jeune femme se leva, et toisa les Mangemorts, en reconnaissant certains.

- Certains d'entre vous m'ont connu en temps qu'Hermione Granger.

Elle lança un regard froid à Bellatrix Lestrange et à Lucius Malefoy, qui, sans savoir qui elle était, l'ayant oublié, l'avaient sous-estimée. Elle eut un sourire cruel en les voyant tressaillir.

Après un court moment de silence, elle reprit:

- Je pardonne plus facilement que mon père, et je vous comprends, Lucius et Bellatrix, d'avoir voulu insulter une sang de bourbe, en particulier une ayant pour amis Harry Potter et un Weasley. C'est pourquoi je ne vous en tiendrais pas rigueur. Ma mission était de me faire passer pour une sang de bourbe et de me rapprocher de Potter pour pouvoir trouver ses failles, et les rapporter à mon père. Voyez ce qu'est une mission réussie. J'ai passée six ans en temps que sa meilleure amie, vivant dans des taudis et traînant avec de la racaille pour mener à bien cette mission. Nous avons imaginé ce plan avec mon père, utilisant un sortilège de magie très ancienne pour me changer physiquement. Seul Severus était au courant, puisqu'il devait veiller à ma sécurité. Aujourd'hui je suis majeure et je vais vivre ma vraie vie, brisant Potter au passage.

Les Mangemorts restèrent un instant silencieux, intégrant ce qu'elle venait de dire, puis applaudirent cette Princesse retrouvée qui leur apportait la victoire sur un plateau.

- Maintenant père, avec votre permission, j'aimerais me retirer, je suis lasse de porter ces vêtements infâmes, et j'ai encore l'impression de puer la vermine.

- Vas ma fille, tu as ma bénédiction.

Hermione se leva, et traversa la salle, suivie du regard par toute la salle. Comme ces regards lui avaient manqué!

Elle atteint les escaliers et les monta, sentant au plus profond d'elle même qu'elle était enfin chez elle.

Arrivée au premier étage, Hermione tourna sur sa gauche, suivant son cœur plutôt que sa raison. Son père saurait qu'elle y était allée, il sentait toujours sa présence, mais elle ne pouvait s'en empêcher. Et puis, avec un peu de chance, il ne la punirait pas dès le premier jour de son retour!

Après avoir traversé de nombreux couloirs sombres, elle atterrit dans une partie du manoir oublié, et interdite.

Elle tourna deux fois à droite, puis, s'arrêtant devant une simple porte en bois, elle prit une profonde inspiration et poussa la porte. Agitant sa baguette, elle alluma une bougie, et resta un instant appuyée sur le chambranle, observant la chambre de celle qui fût sa mère. Rien n'avait bougé: les portes du dressing au fond étaient toujours ouvertes, laissant deviner une pièce remplie de robes, de bijoux, de capes, de chaussures, et de potions de beauté. A côté se trouvait une grande fenêtre donnant sur un balcon surplombant le jardin, sur lequel se trouvait toujours un canapé blanc, délicatement ouvragé, sur lequel était posé un livre encore ouvert. Dans la chambre, la moquette vert sombre semblait noire à la lumière de la bougie, et les tapisseries sombres semblaient engloutir la pièce dans le noir.

Sur la gauche, trônant au milieu de la pièce, un lit à baldaquin aux tentures vertes, un brin plus claires que la moquettes se mouvait doucement, donnant l'illusion qu'il était occupé. En face du lit, sur la droite, une porte fermée en acajou, à la poignée en or incrustée de diamants, donnait sur la salle de bain. Hermione poussa un soupir, et referma la porte sans rentrer, sachant que cela ne ferait pas revenir sa mère, et que rentrer déclencherait à coup sûr la colère de son père.

Elle referma doucement la porte, comme lorsqu'elle était enfant et qu'elle ne devait pas déranger sa mère, et reparti, le cœur léger d'avoir pu enfin respirer l'odeur si caractéristique de sa mère.