Salut tout le monde! Me revoilà avec un petite fic en 3 chapitre. Ce sera du Zoro-Sanji en amitié, c'est à dire qu'il n'y a aucune romance dans cette histoire. Eh oui, désolée aux amatrices de ZoSan :p Après libre à vous de vous imaginez qu'il y a plus si vous voulez, je ne vous retiens pas ;)
Les deux premiers chapitres sont plus des intros, chacun étant destiné respectivement à un des deux personnages principaux, donc ils vont être assez courts. Le troisième sera leur histoire commune, et comme j'ai été pas mal inspirée sur celle là, ça va faire un bon pavé... ^^ Tout est déjà écrit donc pas d'inquiétude quant à mes retards habituels pour celles (ou ceux? ^^) qui ont déjà suivis certaines de mes autres fics... :p
Il va y avoir un tout petit peu de violence, surtout dans le premier chapitre vu que Zoro a une part assez sombre dans cette histoire. Je me suis dit que c'était toujours mieux de prévenir en avance ^^
Voilà, je pense que c'est tout ce que j'avais à dire! Je vous souhaite une bonne lecture, et on se revoit vite fait en bas! ;)
OoO
''So sleep soundly in your beds tonight,
For judgement falls upon you at first light.
I'm the hand of God,
I'm the dark messiah,
I'm the vengeful one.''
Disturbed, The vengeful one
OoO
- Qu... qui êtes vous? ... Qu'est ce que vous voulez?
L'homme le regardait, une lueur d'effroi dans les yeux. Il avait déjà posé cette question plusieurs fois à présent, et lorsqu'il avait vu l'homme aux cheveux verts qui se tenait devant lui sortir un sabre de son fourreau en guise de réponse, son premier réflexe avait été de tirer, reculant pour se réfugier contre le mur de son propre salon. Plusieurs coups de feu étaient alors partis, les uns à la suite des autres.
Le sabreur le regarda, blasé: il avait l'habitude, depuis le temps... Ils réagissaient tous comme ça. Certains se figeaient, d'autres paniquaient et tentaient de se défendre. Horreur, terreur, panique... tant d'expressions qu'il connaissait par coeur, tant il était habitué à les voir sur le visage de ses victimes.
Ses blessures se refermaient alors, et son corps se régénérait de lui même aux endroits où il avait été traversé par les balles, tandis qu'il avançait vers l'homme collé à la cloison, le regard désapprobateur.
Se rapprochant de plus en plus, il parvint enfin à quelques centimètres de sa victime, et le toisant avec froideur, il déclara:
- Ce que je suis ou qui je suis n'a aucune importance. C'est toi le sujet ce soir. Tu n'as donc pas la moindre idée de la raison de ma venue?
L'homme laissa échapper un petit gémissement terrifié.
- Vraiment aucune? Tu n'as jamais entendu parler de ces gens que l'on retrouvait morts ou qui disparaissaient sans laisser de traces? Une vieille légende dit qu'ils ont été punis pour les crimes qu'ils ont commis dans leur vie. Non, ça ne te dit vraiment rien?
L'homme agita frénétiquement la tête pour signifier que non, il n'en avait jamais entendu parler.
- Et bien maintenant si: tu es le prochain... Tu es un meurtrier. Tu as massacré un nombre incommensurable de personnes, volé des vies. Tu es une ordure.
- ... Pitié...
- Pitié. T'es marrant toi. Tu voudrais que j'ai pitié pour toi alors que tu n'en montres aucune à tes victimes.
- Je vous en supplie...
- Tu as toujours réussi à faire tes coups sans te faire chopper, bravo j'te félicite... Mais maintenant, tu vas devoir payer le prix de tes actes.
- Je ne le ferai plus, je vous jure! Pitié! Pitié!
Il aurait dû simplement l'exécuter, comme l'avaient indiqué les ordres qui lui avaient été donnés. Mais il n'était pas stipulé dans le règlement qu'il devait se contenter de retirer la vie du jugé, sans rien faire d'autre avant, et l'homme avait fait une grave erreur: il l'avait quelque peu agacé.
S'il s'était contenté de se pisser dessus, il lui aurait offert une mort rapide. À tel point qu'il ne se serait jamais rendu compte le moment venu que c'était terminé. Mais il avait fallu qu'il lâche plusieurs suppliques, ce qui l'agaçait au plus haut point venant de ce genre de types qui ignoraient royalement celles de leurs propres victimes. Et en plus il lui avait tiré dessus. Ça faisait un mal de chien; autant lors du passage des balles que lors de la régénération. Il n'était pas comme les autres, pour qui il suffisait d'une lueur douce et apaisante à l'endroit où se trouvait la plaie pour guérir aussitôt. Non, lui il avait droit à la régénération douloureuse, celle qui faisait deux fois plus mal que la blessure infligée en elle même, comme pour le punir lui aussi de la violence de ses actes.
C'était surement une réaction brutale et exagérée, mais il s'en fichait complètement. Faisant exécuter un rapide mouvement à son sabre, il trancha une main, avant de venir faire une entaille sur la gorge de l'homme. Ce dernier laissa échapper un hurlement étranglé, tombant à genoux et fixant avec choc son membre amputé, gémissant de douleur.
- T'as de la chance, je suis pas de trop sale humeur... je te laisse la deuxième.
Sur ces mots, l'homme releva son regard endolori et horrifié vers lui, les larmes coulant à flots et se mêlant au sang, et sa bouche s'ouvrant dans une supplique silencieuse que le vert ignora allègrement.
Il l'empala enfin sur sa lame, remontant jusqu'à la garde et le soulevant du sol en un même mouvement. Après quelques secondes, il retira l'arme teintée d'écarlate, laissant l'homme s'effondrer sur le sol dans un gargouillis répugnant. Une tâche rougeâtre se répandit aussitôt sur le tapis du salon, s'élargissant à une vitesse fulgurante.
Son travail était terminé. Il n'avait plus qu'à rentrer, et à annoncer la fin de sa mission. L'homme était mort. Il essuya la lame sur un rideau voisin avant de la ranger dans son fourreau.
Il aurait encore droit aux regards méprisants des bienfaiteurs immaculés à son retour. Lui qui comme les autres de son espèce agissait dans l'ombre, et commettait des atrocités dans le seul but de rendre une justice qui n'avait pas été rendue sur terre. Il agissait dans l'ombre, certes. Et il se salissait les mains, damnant son âme, certes. Mais il ne s'attaquait jamais aux innocents, ne s'occupant que de ces hommes qui au vu de ce qu'ils avaient fait ne méritaient plus d'être considérés comme tels.
Il y avait deux manières de sauver des vies en ce monde: la première était celle des Anges Blancs, ou Anges de Lumière, qui consistait à sauver les innocents, à s'occuper des démunis, de ceux qui sont en danger, d'agir pour le bien par le bien. La deuxième était celle des Anges Noirs, ou Anges des Ténèbres: éliminer les dangers imminents, à savoir les assassins, les meurtriers, les violeurs, les pêcheurs dont les crimes n'avaient pas été punis, pour lesquels justice n'avait pas été rendue. Et surtout, les éliminer afin de sauver ceux auxquels ils s'en seraient pris s'ils avaient encore vécu. Agir pour le bien, mais cette fois ci par le mal.
Et c'était sa méthode. Lui dont le côté sombre prenait le dessus sur son opposé. Car lui aussi était ce que l'on appelait un Ange des Ténèbres.
OoO
Je vous avais bien prévenu(e)s, c'est un peu sombre sur les bords... ^^ Et oui, y'a de la violence gratuite, mais Zoro est pas censé être très gentil pour le moment ^^
Pour la vielle légende je pense à ''L'armée furieuse'' de Fred Vargas, dans laquelle les villageois sont persuadés qu'une armée d'anciens cavaliers viennent tuer les pécheurs pour leurs crimes.
En tout cas voilà pour la première intro! J'espère que ça vous aura plu! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, et on se voit au prochain chapitre pour celles et ceux à qui ça a plu ;) Merci d'avoir lu!
