Chapitre 1
Chapitre 1
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Les personnages ne sont pas à moi mais tout le reste oui lol!
J'ai mis mes deux couples préférés dans un contexte un peu différent de ce que je fais habituellement mais j'espère que vous aimerez.
Attention comme d'habitude c'est une histoire avec relations homosexuelle donc homophobes à ne pas lire!
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Bonne lecture.
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Louisiane 1790.
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Eclairé par des torches plantées à divers endroit, Harry Potter observait avec écoeurement la scène qui se déroulait sous ses yeux.
Autour de lui il y avait une bonne centaine de personnes à en faire autant, mais beaucoup préféraient garder les yeux baissés.
Un homme, noir, grand et bien bâtit était attaché à une croix de bois, dos tourné au bourreau qui lui lacérait la peau à l'aide d'un fouet qu'il faisait claquer avec dextérité, signe d'une grande habitude.
Malgré la foule il régnait un silence impressionnant, seules s'élevaient les plaintes que l'homme ne parvenait pas à taire.
Harry serra les poings et jeta un regard à son ami, le roux Ronald Weasley, qui se tenait près de lui et dont les yeux bleus étincelaient de colère.
« Salopard ! murmura le rouquin qui avait le regard rivé sur un cavalier.
Ce dernier était un homme blond à la stature fière et imposante, le dos bien droit sur sa selle il semblait prendre beaucoup de plaisir à la scène.
C'était leur maître à tous, Lucius Malfoy, propriétaire de l'immense plantation où Harry et Ron avaient été condamnés à travailler, depuis déjà dix ans.
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Ils avaient tous les deux onze ans à ce moment là et ils vivaient en Louisianne depuis l'âge d'un an.
Leurs familles y étaient arrivées avec un groupe d'immigrants anglais qui avaient fuit la misère de leur pays et pensaient trouver l'eldorado en Amérique.
Seulement cela n'avait pas été le cas, le rêve s'était transformé en cauchemar, il n'y avait rien ici à part une misère encore plus grande.
Les parents d'Harry avaient rapidement trouvé la mort lors d'une de ces épidémies qui par période décimaient les quartiers les plus pauvres.
La famille de Ron avec qui ils étaient devenus amis s'était occupée d'Harry et ils l'avaient élevé comme leur propre fils.
Mais les Weasley malgré leur gentillesse étaient très pauvres et nombreux, l'argent était rare, alors faute de trouver du travail les deux amis s'étaient mit à voler de la nourriture.
Ils se débrouillaient très bien, malheureusement un soir qu'ils dévalisaient un magasin ils s'étaient fait surprendre par le guet.
Ils n'avaient pas réussis à leur échapper et s'étaient retrouvés devant un juge.
A cette époque-là les peines étaient souvent démesurées comparées à la gravité des délits et les deux garçons le constatèrent rapidement.
Leur semblant de procès fut expédié en moins de deux et ils furent condamnés aux travaux forcés dans un bagne.
Terrifiés ils avaient supplié le juge, un vieillard à l'air rébarbatif qui les avait fait taire mais avait paru réfléchir.
« Très bien ! avait-il dit……vous êtes jeunes et vous avez l'air solides, je peux commuer votre peine……pas de travaux forcé mais vingt ans de travail obligatoire sur une plantation….à vous de choisir.
Ron et Harry s'étaient regardé, il n'y avait pas d'hésitation à avoir, tout sauf le bagne.
Ils avaient acceptés.
Ils n'étaient pas surpris par la proposition, ils avaient déjà entendu dire que cela se pratiquait, c'était une façon pour les riches d'avoir une main d'œuvre gratuite et illimitée, ça revenait moins cher que d'acheter des esclaves noirs souvent très cher sur les marchés.
Trois jours plus tard ils remontaient le Mississipi en compagnie d'autres futurs esclaves.
Durant ce voyage le bateau où ils se trouvaient s'arrêta à plusieurs reprises, distribuant les hommes et les femmes dans les plantations qui bordaient le grand fleuve.
Ils furent les derniers à descendre avec trois autres enfants, l'endroit était isolé et de loin ils aperçurent pour la première fois celui qui allait devenir leur maître.
Il était debout sur un ponton de bois et accompagné de deux de ses hommes, il attendait sa cargaison.
Après qu'ils furent débarqués Lucius Malfoy les examina attentivement de ses yeux froids et durs sans leur dire un seul mot, puis il fit oui d'un signe de tête au chef des gardes-chiourmes, il acceptait la marchandise.
Sur un dernier regard toujours peu amène il tourna les talons et remonta sur son cheval qu'il mit au trot.
Les deux hommes restant les poussèrent vers une vieille charrette dans laquelle ils montèrent et ils se mirent en route.
Le chemin qu'ils prirent passa entre d'immenses champs de coton où ils virent des hommes et des femmes de tout âge, courbés ils faisaient la cueillette des fleur blanches sous un soleil de plomb.
Ils finirent par s'arrêter dans le village des esclaves, fait de cabanes en bois plus ou moins grandes, et au loin ils purent entre apercevoir la maison des maître à demi cachée par de grands arbres, c'était une vaste demeure blanche à colonnades et à deux étages, une architecture typique de la région.
L'homme qui conduisait stoppa devant l'une des cabanes et celui qui se trouvait près de lui descendit.
« Voilà votre domaine les gosses ! fit-il en les faisant descendre à leur tour.
Tous les cinq étaient entrés.
Harry, Ron, Sunny une fillette blonde de neuf ans, Sean un irlandais aux multiples taches de rousseur et aux cheveux châtain-roux, puis Lester un brun de douze ans à l'air effronté.
Debout sur le seuil ils avaient observés leur nouvel environnement.
C'était une seule pièce, dans un coin des paillasses et des couvertures étaient entassées, au centre une table de bois avec un banc de chaque côté, des étagères avec un peu de vaisselle se trouvaient sur un pan de mur à côté d'une armoire vide.
Puis la cheminée où était suspendu un chaudron pour y faire cuire leur repas.
L'un des deux hommes qui ne semblait pas méchant leur expliqua que chaque début de semaine ils recevraient leurs provisions, à eux de se débrouiller avec.
« Vous commencerez à travailler dés que le maître vous aura assigné vos tâches ! précisa t-il……pour le moment installez-vous.
Il sortit les laissant seuls.
Leur nouvelle vie venait de commencer et cela faisait maintenant dix ans.
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Harry fut sortit de ses souvenirs par un cri plus puissant que les autres.
L'homme attaché sur la croix avait le dos en sang et il devait atrocement souffrir.
Le bourreau baissa enfin son fouet sur un signe de Lucius Malfoy qui fit avancer son cheval tout près du pauvre martyrisé.
Il se pencha sur sa selle et le saisit durement par les cheveux pour lui faire lever la tête.
« La prochaine fois je serais moins clément ! lui glissa t-il avec un rictus mauvais.
Il le relâcha et fit tourner son cheval pour se retrouver face à la foule de ses esclaves qu'il toisa.
« Personne ne s'est jamais enfuit de mon domaine ! dit-il d'une voix forte…..et personne n'y arrivera jamais, je vous tuerais tous avant, suis-je assez clair ?
« Oui maître ! murmurèrent les esclaves, yeux baissés pour éviter de croiser le regard cruel de Lucius.
Ce dernier laissa errer un moment son regard sur eux, les maintenant sous sa domination, il éperonna son cheval et partit au galop.
Après son départ un soulagement parcourut l'assistance et quelques uns se précipitèrent pour aller détacher l'homme qui s'était évanoui qu'ils emmenèrent, les autres regagnèrent leurs cabanes à pas lents et lourds.
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Ron et Harry restèrent à leur place, ils fixaient un jeune homme à demi caché derrière un arbre et qui les regardait aussi.
Il était noir mais ce n'était pas un esclave.
Il s'appelait Blaise Zabini et son père était le régisseur du domaine, il était aussi l'ami du fils de Lucius, Draco.
Ils étaient frère de lait, sa mère ayant servit de nourrice à l'héritier.
Malfoy sénior en avait fait des hommes libres et Blaise avait même fait des études, bien que son avenir soit tout tracé, un jour il remplacerait son père qu'il assistait déjà.
Il était du même âge qu'eux et à l'occasion il leur était arrivé de discuter ensemble.
Pas très souvent il est vrai, Blaise passait presque tout son temps avec Draco et n'était pas censé lié amitié avec les esclaves.
Harry tourna son regard vers Ron.
« Tu viens?
Le rouquin fit un petit sourire à Blaise puis se détourna.
« Oui.
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Vous aimez? Oui, non, vous me le dites?
Bisous à vous.
