Prologue
Ces deux agents, si différent l'un de l'autre, et si similaire dans le fond. Chacun protégeant l'autre de lui même, chacun se cachant ce qu'il éprouve, et pourtant éprouvant la même chose, résignés à ne jamais connaitre la vérité. S'ils y croyaient, et ils pourraient y croire, tout pourrai montrer que le destin n'est pas en leur faveur. Foutu destin, qu'est-ce que ça veut bien vouloir dire? Phèdre n'aurait pas pu fuir Hippolyte, éviter la mort? Les capulet et les Montaigus n'auraient pas put accepter l'union de Roméo et Juliette? Pourquoi ces histoires doivent toujours se finirent d'une horrible façon. Pourquoi les histoires d'amour finissent mal? Pourquoi eux, ils ne pourraient pas s'aimer, et s'avouer leur amour, une bonne fois pour toute! Ca donne envie d'être vulgaire, ce destin, ce foutu destin. Et personne ne parle de règles, parce que non, les règles, elles y sont pour rien dans leur histoire, le seul problème, c'est leur foutu égo, leur foutu besoin de se dire que tout est perdu d'avance, leur foutu disfonctionnement romantique. Mais vous voyez les enfants, ces deux là, ils sont pas comme les autres. Ils l'ont jamais été, alors on peut les lier à toute sorte de destin, il s'en déferont toujours. Parce que leur histoire, c'est pas une histoire de destin, c'est justement une histoire d'amour, et personne ne pourra les empêcher de s'aimer.
"Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers, au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever."
