Dilemne
Auteur : Tipitina
Genre : Yaoi, Limite PWP, Kawaii, LEMON...
Source : FMA
Disclaimer : FMA ne m'appartient pas.

Notes : Ceci est le premier chapitre de l'Arc intitulé Changement de vie. Je tiens à préciser également que ceci se passe après la série donc, il se peut qu'il y ait des SPOILERS mais ça devient presque du UA donc faut pas vous en faire.

La voiture se gara dans l'allée du QG. La matinée était déjà bien avancé et le temps toujours aussi clément. Mais quelque part, il était écrit que ce jour ne serait bon pour Edward Elric. L'Alchimiste marchait, traînant les pieds derrière son supérieur ; Le commandant Mustang souriait, fier et satisfait. L'un des officiers lui ouvrit la porte et il s'engouffra dans l'automobile. Le blond se tint un instant devant la portière ouverte dépité.

"-Tu comptes rester planté là éternellement ? Je ne tiens pas à être en retard."

Le jeune homme soupira avant de s'asseoir aux cotés de l'un des plus puissants dirigeant de la nation.

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- Vous pourriez me rappeler pourquoi ma présence est si « nécessaire » ? lança-t-il passablement exaspéré.
- Quelle question ! C'est une situation extrêmement délicate ! Je ne peux prendre une telle décision à la légère, voyons. Il me faut un second avis, répondit Mustang comme si c'était évident.
-… Je ne sais pas comment je dois prendre cette « preuve de considération », répliqua-t-il."

Le chauffeur monta à l'avant et démarra la voiture tandis que ses deux passagers restaient relativement calmes, ce qui l'étonna. Il haussa les épaules et fit se qu'on attendait de lui, conduire sans se soucier d'autre chose. Le trajet ne fut pas long et ils arrivèrent assez vite dans la cour d'une petite maison du centre-ville. De l'extérieur, elle ne payait pas de mine mais elle semblait grande et agréable à vivre. Tout de même, le choix de l'endroit n'était pas très judicieux. Edward souffla sur la mèche qui lui tomba devant les yeux et sortit de la voiture, rajustant son manteau.

Une jeune femme se retourna vers eux. C'était plutôt une jolie fille. Fine et gracieuse, elle semblait parfaite même dans ce tailleur peut-être un peu trop strict. Mais c'était de circonstance. Ils n'étaient pas là pour se détendre. Surtout pas lui. C'était professionnel et sérieux. Etrangement, le fait d'essayer de s'en convaincre désespéra d'autant plus l'Alchimiste d'Acier.

Le brun sortit de la voiture avec dignité et Edward observa attentivement la réaction de la jeune femme. Comme de coutume, ses yeux s'illuminèrent et il remarqua une très discrète mais néanmoins visible, faiblesse dans les jambes. Ses épaules s'affaissèrent d'un coup. Non vraiment pas son jour. Mais maintenant il commençait à s'énerver.

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- Mr Mustang. Bonjour, mon nom est Elise Marnier. Je suis chargée de vous faire visiter l'endroit.
- Enchanté. Voici Edward Elric.
- Enchantée Mr Elric.
- Hn, enchanté… marmonna vaguement le blond en secouant la main dans l'air, Si on y allait.
- Bien j'espère que cette maison répondra à vos attentes, sourit la jeune femme."

Roy la suivit toujours aussi souriant. Edward aurait pu jurer qu'il profitait du supplice qu'il lui infligeait. Ils firent tout d'abord le tour du petit jardin avant de pénétrer dans la bâtisse. Comme l'avait pensé Ed à l'arrivée, une maison agréable sans rien de particulier. Trois chambres, une petite bibliothèque, une cuisine bien équipée, un salon et une petite salle à manger. Bref, ça convenait très bien à un vieux célibataire comme Mustang.

"- Bon vous êtes content ? Cette maison est très bien pour vous. Je peux rentrer au QG ? J'ai du travail mine de rien."

Roy le regarda avec une petite moue déçu. La jeune femme se retourna avec des yeux un peu surpris.

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- Je t'ai demandé de m'aider à choisir mes nouveaux appartements. Tu pourrais y mettre un peu plus de sérieux s'il te plaît ?
- Mais pourquoi moi ? Vous allez m'énerver longtemps encore avec ces histoires ? Vous n'êtes pas assez grand pour choisir l'endroit où vous voulez vivre."

Une brève lueur blessée passa dans le regard bleu sombre et Edward haussa un sourcil, surpris. Le brun se retourna vers la jeune femme avec son plus beau sourire charmeur. L'agent immobilier manqua de se liquéfier sur place et la moutarde monta un peu plus au nez du blond. Quelle perte de temps ! De toutes façons, Mustang vivait plus dans son bureau qu'ailleurs !

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- Pourriez-vous nous laisser quelques instants ?
- Bien entendu. Je vous attendrais dehors, bredouilla-t-elle en sortant les joues plus rouges que celles d'une fraise bien mûre.
- Je vous en remercie."

Le blond la regarda sortir passablement énervé et le brun continua son tour du propriètaire, passant dans la salle de bain de la plus grande chambre… revenant dans la chambre vide... ouvrant le grand placard…

"- Bon, moi je rentre, démerdez-vous tout seul ! s'écria le blond en reprenant le manteau qu'il avait posé sur la chaise."

Brusquement, on l'agrippa par le poignet et il se sentit entraîné violement il ne savais où. Il rouvrit les yeux lorsque son dos percuta le mur. Il faisait sombre et Edward identifia le lieu comme l'intérieur du placard. Deux mains plaquées de chaque coté de sa tête, le brun le regardait. Edward se retint d'émettre un son. Bon Dieu, ce regard le clouait sur place. Le brun se pencha d'un coup et l'embrassa avec passion.

Edward ne put rien faire d'autre que répondre tant ce baiser était enflammé. Roy s'écarta laissant le bout de la langue effleurait la bouche rougie du jeune homme. Edward rouvrit à peine les yeux, la bouche encore entrouverte, le souffle court et les mains dans les cheveux du brun.

Le brun le regarda avec un léger sourire presque sadique, ses yeux toujours aussi brûlants.

"- Tu me sembles soudain bien moins réticent."

Pris sur le fait, Edward ouvrit brusquement les yeux, comme réveillé, les joues rouges.

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- Fous-moi la paix !
- Oh ? Tu me tutoies maintenant ? Pourtant qui sait ? Peut-être qu'on nous regarde de l'intérieur du placard… fit Roy d'une voix rauque.
- Je te signale que c'est pour éviter les emmerdes…
- Je sais je sais. Mais tu aurais pu faire un effort aujourd'hui.
- Mais quel importance que je …"

Edward retint un hoquet de surprise quand l'homme le plaqua plus contre le mur, son bassin collé au sien, lui laissant deviner l' « importance » de la situation. Il lutta pour ne pas fermer les yeux et se laisser totalement aller.

"- L'importance est…commença le brun, se penchant d'avantage vers son amant."

Edward se mordit la lèvre pour essayer de penser à autre chose qu'au souffle chaud qui caressait son oreille et son cou.

"- qu'il faut que tu aimes…"

Il gémit presque quand Roy se pencha pour sucer le lobe de son oreille, gémissant doucement.

"- venir ici… termina le brun en murmurant contre la joue du blond."

C'en fut trop pour le taux d'hormones d'un coup très haut. Le blond saisit le visage de son amant à deux mains et colla sa bouche à la sienne pour un nouveau baiser charnel. Il gémit en sentant la main de son amant passer sous sa chemise, effleurant du bout des doigts ses tétons durcis tandis que l'autre main dans son dos l'obligeait à se cambrer un peu plus. Elle descendit doucement, suivant lascivement la courbes des fesses, puis la cuisse, incitant le blond à la remonter.

D'un geste habile, le brun entoura sa taille des jambes de son amant, frottant son bassin contre le sien. Edward pencha un peu plus la tête en arrière, la bouche ouverte. Sa respiration se faisait de plus en plus erratique et les gémissements de plus en plus fréquent. La bouche du brun explora le cou si délicat d'Edward, le marquant à de nombreuses reprises, lui faisait connaître mille tourments. Sa main arriva au niveau de l'entrejambe de son amant. Agilement et sensuellement, il fit descendre la fermeture éclair, caressant la bosse du caleçon. Bientôt leurs pantalons furent assez écartés pour ne me pas les gêner. Roy ramena d'un geste le visage d'Edward vers le sien et l'embrassa passionnément, tandis que ses mains s'occupaient de l'exciter et de le préparer au mieux.

"- Oh…Roy !"

Le brun sourit contre la peau tendre du blond.

"- Dé… Dépèche-toi !"

Répondant immédiatement à l'ordre si plaisamment donner, le brun le pénétra lentement, buvant les gémissements et les plaintes d'Edward comme s'il s'agissait du plus délicieux des nectars. Le blond ne cessa bientôt plus de l'appeler et de gémir, pour son plus grand bonheur.

Il ne leur fallut pas bien longtemps avant de s'assouvir dans les bras l'un de l'autre. Edward mit un certain temps à redescendre sur Terre, son cerveau encore trop saturé d'endorphines. Roy l'embrassa tendrement avant de se retirer précautionneusement. Edward lui tomba littéralement dans les bras et le brun sourit tendrement, avec une petite pointe de fierté cachée. Une minute passa avant que le silence ne soit brisé.

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- Tu es vraiment un pervers.
- Je ne t'ai pas vu te plaindre.
- Comment veux-tu que j'arrive à me plaindre ! J'arrive même pas à penser !"

Le sourire de Roy s'agrandit et les joues d'Edward s'empourprèrent violement. Il détourna le visage et décolla la mèche récalcitrante de sa joue pour la glisser derrière son oreille.

"- Je pense… que c'est pas…pas si mal en fin de compte."

Le sourire de Roy s'agrandit encore, fier et heureux. Il ne pouvait de toute façons pas sourire plus. Il se pencha sur son petit amant et piqua ses lèvres d'un petit baiser.

"- Merci de ton aide."

Le blond décida d'ignorer ce commentaire, ses joues encore roses. Il le regarda un peu plus sérieusement et Roy ouvrit les yeux un peu surpris.

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- DE TOUTES FACONS MAINTENANT ON PEUT PAS LA RENDRE INTACT AVEC TES CONNERIES ! Hurla-t-il
- Edward, tu es vraiment un monstre avec moi ! Se plaint le brun, feignant la tristesse.
- MOI ! Non mais je vais te faire voir!"

En bas, le chauffeur et l'agent immobilier décidèrent d'aller boire un café avant de prendre racine dans le jardin. Ce n'est que plus tard dans la soirée que la jeune femme récupéra les clefs de la main même du chef de l'armée qui portait fièrement un suçon dans le cou et des traces de griffure sur l'épaule que laissait entrevoir l'uniforme. Loin de se poser des questions tordues, le chauffeur fit encore ce qu'on entendait de lui, il ramena ses passagers au QG sans regarder ni écouter ce qu'il se passait à l'arrière derrière la vitre teintée.

OWARI or TBC
Le 27/28 mars 2005