Nishinoya n'était pas du genre à se laisser abattre facilement. Personne ne pouvait lui ôter ça. Ce qu'il le voulait, il finissait en général par l'obtenir, que ce soit par hasard, par chance ou par acharnement. Aussi, le jour où il découvrit que ce qu'il voulait était un gigantesque brun à l'allure menaçante mais au cœur d'artichaut, il décida de ne pas dévier un seul instant de son but. Azumane Asahi serait à lui et c'était tout.
Admettre qu'il avait des sentiments plus qu'amicaux à l'égard du pointu de l'équipe de Karasuno n'avait pas été évident. Pas que Nishinoya ait quoi que ce soit contre les pédés... est-ce qu'on pouvait les appeler pédés ? Il avait entendu un pédé dire pédé à la télé est-ce que ça marchait ?
Non pas que Nishinoya ait quoi que ce soit contre les pédés, juste, il n'en connaissait aucun et la plupart du temps, il avait autre chose à penser que ces histoires de filles et de sentiments. Enfin, il se mettait dans tous ses états dès que Kiyoko apparaissait mais c'était plus un délire qu'il partageait avec Tanaka. Ca n'avait rien de sérieux et ils en rajoutaient tous les deux parce que c'était marrant. Bon, Tanaka était peut-être un peu en chien mais c'était Tanaka.
Du coup, la plupart du temps, Nishinoya pensait à tout, absolument tout, sauf à ses sentiments. En fait, la plupart du temps, Nishinoya ne réfléchissait pas. Il n'était pas du genre à s'arrêter et à s'analyser pendant des heures. C'était assez bon sur le terrain, c'est ce qui lui permettait d'être si rapide et instinctif, c'était ce qui lui avait valu le surnom de dieu de la défense !
Il était tout le contraire d'Asahi qui réfléchissait tellement qu'il était incapable d'agir. C'était pas une preuve d'intelligence pour autant hein, de trop réfléchir. La preuve, ça en venait à paralyser cette grande andouille qui avait failli arrêter le Volley alors qu'il était une des raisons qui donnaient à Nishinoya l'envie de se battre.
A postériori, rien que ça, ça aurait dû mettre la puce à l'oreille de Nishinoya. Il se battait pour lui. Il s'était toujours battu pour lui, pour assurer ses arrières et lui permettre de déployer son talent sur le terrain.
Mais bon, ce n'était pas comme ça qu'il s'était rendu compte qu'il voulait Asahi. Après tout, il le voyait comme un modèle, un camarade, un frère d'armes, un coéquipier au même titre que Dai, Suga, Tanaka et les nouveaux. Il s'en était rendu compte de façon plus physique. Disons qu'Asahi l'avait aidé après un entraînement au cours duquel Nishinoya s'était brûlé en dérapant sur le terrain sur tout le côté gauche alors qu'il se jetait par terre pour rattraper une balle. Il pensait que ça allait mais en fait ça douillait sévère et comme Asahi était à côté et que Ukeï l'avait bien fatigué, Dai les avait envoyé tous deux à l'infirmerie, au grand désespoir de Nishinoya qui aurait aimé continuer malgré son inconfort.
L'infirmière était absente, comme d'habitude. Ca avait frustré Nishinoya mais Asahi lui avait dit qu'ils pouvaient au moins jeter un œil à se « blessure » et il l'avait emmené aux toilettes avec beaucoup de naturel. Asahi était craintif mais en volley et avec ses camarades il perdait un peu ses attitudes de faon face à des phares de voiture. Nishinoya n'avait jamais eu de problème pour le toucher pas plus qu'Asahi n'avait eu de problème pour se laisser toucher par lui en échauffement.
Sauf que là, ça avait été bizarre. Peut-être parce qu'ils étaient tous les deux seuls. Peut-être parce qu'Asahi ne lui avait pas demandé pour soulever son maillot avant de réaliser qu'il aurait dû demander. Peut-être parce qu'il s'était excusé et que Nishinoya avait trouvé ça touchant. Peut-être parce que malgré la compresse en PQ qu'avait improvisée Asahi, Nishinoya restait brûlant parce que les doigts d'Asahi avaient effleuré sa peau avec une douceur bizarre. Est-ce qu'il avait seulement l'habitude de s'occuper des autres ? Il devait être comme ça avec tout le monde. Et leurs regards s'étaient croisés et Asahi avait ri bêtement en se caressant la nuque, sa nuque brillante de sueur où s'amoncelaient les petits cheveux collés qui échappaient à son chignon bas, il avait ri puis il avait détournés ses yeux bruns chaleureux vers dieu sait où et Nishinoya avait lâché sans réfléchir :
« T'es presque plus sexy que l'infirmière. »
Il s'était rendu compte qu'il le pensait à l'instant où Asahi lui avait rendu un regard perplexe, les sourcils en accent circonflexe et la bouche de travers. Nishinoya s'était rendu compte que même comme ça, il trouvait Asahi plus sexy que l'infirmière et même sexy tout court parce qu'il fallait admettre que l'infirmière était quand même un sacré boudin.
Bon, ça se faisait pas de dire boudin par contre, il en était sûr mais elle n'avait qu'à être là plus souvent aussi, elle lui aurait inspiré de plus aimables pensées si elle avait fait son boulot.
« Heu... merci... »
Asahi avait dit « heu... merci... » N'importe qui aurait compris ça comme une blague, aurait ri, aurait asséné un « tu virerais pas pédé toi ? » et autre « ouais t'as vu un peu, personne ne résiste à mon charme » mais pas Asahi. Parce qu'Asahi prenait tout bien trop au sérieux.
Il y avait eu un silence bien trop long et Nishinoya qui comprenait vite s'était dit soudain qu'il avait peut-être bien vraiment envie d'Asahi. Même si c'était bizarre. Il avait même pensé qu'en fait il devait avoir envie de lui depuis longtemps mais qu'il ne s'en était pas aperçu. Alors, Nishinoya n'avait pas réfléchi et, vif comme un petit corbeau, il l'avait embrassé sur la joue en disant :
« C'est moi qui te remercies sexy nurse ! Dis, tu penses qu'ils nous laisseront jouer si on revient maintenant. »
En enchaînant, il avait laissé une ouverture à Asahi qui n'avait pour autant pas fait mine d'ignorer sa première phrase et avait répondu :
« J'ai pas fait du très bon travail je sais pas si je mérite d'être appelé nurse, -il avait encore ri bêtement- tu devrais quand même mettre autre chose que du papier hygiénique. Je pense qu'on devrait rentrer directement, Dai nous avait dit de prendre nos affaires de toute façon et il reste quoi, cinq minutes ? Nos muscles se sont refroidis... »
Nishinoya n'avait pas du tout l'impression d'être « refroidi », pour autant il avait accepté et avait profité de la bienveillance d'Asahi à son égard pour lui faire porter ses affaires un bout du chemin. C'était Asahi lui même qui avait proposé. Il était docile et galant homme. Un bon parti. Nishinoya lui avait abruptement demandé s'il avait une copine. Asahi avait dit qu'il n'avait pas trop le temps d'y penser même si il aimerait bien une fille gentille parfois mais il leur faisait un peu peur et celles qui n'avaient pas peur de lui étaient rapidement déçues de découvrir à quel point il était timoré. Et puis bon être avec quelqu'un ça devait prendre du temps et il avait les études et le volley. Nishinoya s'était demandé s'il était humain. Il s'était dit qu'il ne risquait pas grand chose en se montrant plus entreprenant.
« Ce qui serait pratique ce serait de sortir avec quelqu'un qui ferait du volley aussi et comprendrait la situation.
- Heu... comme les filles de l'équipe féminine ?
- Elles ne jouent pas au même niveau, avait argué Nishinoya, elles ne comprendrait pas les exigences de notre entraînement. Non je pensais à quelqu'un de notre équipe.
Asahi avait froncé les sourcils comme s'il y réfléchissait sérieusement. Puis il avait dit :
« Ce serait sûrement idéal tu as raison. »
Ca avait été à Nishinoya d'écarquiller les yeux mais Asahi avait ensuite enchaîné en lui proposant de rejoindre les autres au magasin où travaillait leur entraîneur et où ils traînaient parfois après les entraînements. Soit il était idiot, soit il cachait très bien son jeu. Nishinoya n'avait pas trop su quoi en penser mais il avait décidé de ne pas s'avouer vaincu et multipliait depuis les allusions dès qu'Asahi et lui se retrouvaient seuls. D'abord, il lui avait posé les questions sur son type de fille et Asahi avait simplement répondu « gentille ». Puis il avait multiplié les références à son propre célibat et avait décrit son type de personne comme « beaucoup plus grande que lui » parce que « les contraires s'attirent ». Un jour, il avait complimenté Asahi sur ses fesses en faisant remarquer qu'il les connaissait aussi bien que le terrain vu qu'il passait son temps à couvrir ses arrières. Asahi avait une fois de plus répondu :
« Heu... merci... »
Nishinoya ne savait plus trop quoi faire. Il ne se faisait pas repousser mais pas encourager non plus et il était de plus en plus frustré par les contacts autorisés par leurs étirements et dont il profitait toujours pour le toucher, tirant ses longs bras fermes, appuyant sur son dos chaud et humide (Asahi suait rapidement), saisissant le galbe de ses mollets...
S'il ne s'était agi que de lui, Nishinoya lui aurait sauté dessus mais il lui arrivait quand même de réfléchir avant d'agir et il ne voulait vraiment pas l'effrayer.
Mais vraiment, fallait-il qu'il se montre moins subtil encore ? Fallait-il qu'il lui dise en face ?
Nishinoya n'était pas du genre à garder ses sentiments pour lui et à cacher ses émotions mais, il ne savait pas pourquoi, mais ça, il n'avait vraiment pas envie de le dire.
Au fond, il n'était même pas sûr de ce qu'il espérait. Il n'y avait pas réfléchi.
Sugawara et Daichi n'étaient pas dans la même classe qu'Asahi mais, du fait de leurs activités communes et de l'aspect peu avenant du pauvre Asahi, ils étaient parmi les rares personnes à lui adresser la parole. Quand il allait un peu moins bien, ils étaient aussi les premiers à le remarquer et... bon, Asahi ne pouvait pas dire qu'il allait mal mais disons que depuis quelques temps, il était un peu perplexe. Juste un peu. Il n'y avait rien de mal à ça et il n'avait pas envie d'épiloguer sur la question parce que ça lui semblait vraiment une situation très compliquée et très bizarre.
Il se passait quelque chose avec Noya.
Enfin... quelque chose... Ce n'était pas dramatique. C'était... Enfin... Il se comportait bizarrement. Il se comportait toujours bizarrement en réalité. Noya était l'exact opposé d'Asahi il avait parfois un peu de mal à le comprendre. Il s'excitait pour un rien, poussait des hurlements avant de rattraper la balle, disait un tas de bêtises qu'il ne pensait pas ou au contraire lâchait sans y réfléchir quelque chose de juste et d'impressionnant. Asahi avait parfois un peu peur de lui et paradoxalement, sur le terrain, sa présence le rassurait au contraire. Noya était toujours là pour lui quand il s'angoissait. Bon, parfois, sa manière de veiller sur lui consistait à lui rappeler à quel point il avait été idiot de vouloir arrêter le volley et ça mettait toujours Asahi dans un sale état mais après tout, Noya n'avait pas tort. Il avait agi comme un lâche. Ca ne se reproduirait plus.
Mais en plus de ses encouragements et de ses rappels à l'ordre, ces temps-ci, Noya avait ajouté un nouveau mode de communication à son arsenal. Il faisait... Enfin Asahi se trompait certainement et faisait tout son possible pour passer outre pour ne pas embarrasser Noya mais il avait parfois la franche impression qu'il le draguait. C'était vraiment étrange. Que cherchait-il à lui communiquer de la sorte ?
« Et donc, reprit patiemment Sugawara après qu'Asahi lui ait bredouillé en substance ses observations sur Nishinoya alors qu'il était venu dans sa classe pour discuter à la pause, cette attitude t'embarrasse. Pourquoi tu ne lui dis pas tout bêtement ?
- Pourquoi je ferai ça ? Ce serait gênant pour nous deux. Et puis comment je peux lui expliquer. Je me trompe sûrement et c'est ma faute si je ne comprends pas ce qu'il veut dire.
- Qu'est-ce qu'il t'a dit exactement ? demanda Sugawara. »
Asahi fronça les sourcils, blêmit, rougit avant de se pencher vers Sugawara par dessus son petit bureau pour lui chuchoter :
« Il a dit en substance que j'avais un beau... fondement. »
Sugawara le fixa d'un air songeur.
« Bah, c'était sûrement une blague. Je lui dirai que ça te met mal à l'aise et qu'il vaudrait mieux arrêter avec toi.
- Non ! Surtout pas ! Après ce qui s'est passé quand j'ai quitté l'équipe... Enfin je ne veux pas que nos disputes reprennent. C'est mon coéquipier. Nous devons nous faire confiance et je... ehm... non ne lui dis rien.
- OK. Alors tu devrais arrêter de t'en faire. Daichi trouve que tu es distrait sur le terrain.
- Il trouve que je suis distrait sur le terrain ?! couina Asahi. »
Sugawara haussa les épaules et poussa un petit soupir amusé.
« Ne t'inquiète pas. On ne dit pas que ça empiète sur la qualité de ton jeu, juste que tu devrais te concentrer. Les entraînements servent à se rater aussi. »
Ne pas s'inquiéter. Plus facile à dire qu'à faire. Asahi s'enfonça dans sa chaise ce qui fit émerger ses jambes gigantesques de l'autre côté de son bureau et heurter le siège de Sugawara qui rit doucement.
« Azumane vous devriez vous calmer, lui intima-t-il, parodiant un professeur. »
Asahi grimaça et Sugawara éclata de rire. Il n'y avait pas de quoi ! Si... est-ce qu'Asahi était le seul à trouver la situation si désespérante ?
Il y avait entraînement ce jour-là évidemment et Asahi s'arrangea comme d'habitude pour être parmi les derniers à se changer. Avant les match, il n'avait pas trop de problème pour le faire en même temps que ses camarades parce qu'avec l'excitation, ils se prêtaient moins attention mais aux entraînements, les commentaires fusaient et les discussions faisaient errer les regards Il affectait à la perfection l'indifférence (du moins à ce qui lui semblait) mais il était un peu complexé. Sa croissance avait été rapide et sa musculature s'était aussi développée disons... sans prévenir. Ce qui faisait qu'il avait un peu de marques blanches... ces trucs qu'ont les filles et dont sa mère se plaignait tout le temps (quand c'était apparu les marques étaient rouges et Asahi avait paniqué, persuadé d'avoir attrapé une maladie orpheline, sa mère lui avait ri au nez). Sans parler de sa pillosité de yéti qui était loin d'être répandue parmi ses camarades. Quand ça avait commencé alors qu'il était encore plutôt petit, il avait été surnommé King Kong. Ca avait pas mal complexé Asahi qui arborait à l'époque une moustache hésitante dont il n'osait se débarrasser de peur qu'elle repousse en deux fois plus grosse.
Il avait roulé son uniforme en boule après l'avoir ôté aussi rapidement que possible dès que les autres étaient sortis (quand ils étaient encore là il avait employé son temps à ôter son sac et sa veste aussi lentement que possible). Il s'apprêtait à enfiler son maillot quand Nishinoya fit irruption dans la pièce, claquant bruyamment la porte contre le mur. Asahi retint difficilement un mouvement pudique de demoiselle effarouchée.
« J'avais oublié ma bouteille d'eau, dit Nishinoya. »
Asahi hocha la tête et tâcha d'avoir l'air naturel en attendant qu'il ait fini de récupérer son bien mais à son grand désarroi, Nishinoya s'adossa au mur en face de lui une fois sa bouteille à la main.
« Je vais te tenir compagnie en attendant que t'aies fini. Tu mets toujours trois plombes à t'habiller et personne ne t'attend.»
Alors il avait remarqué. Bon. Asahi tenta de s'habiller en ayant l'air le plus dégagé possible. Ce n'était pas si compliqué, après tout, à présent il s'agissait de se couvrir et il pouvait difficilement être plus découvert. Il mit une bonne minute à se rendre compte qu'il essayait de passer ses bras dans les jambes de son short. Nishinoya éclata de rire.
« Je te trouble ? »
Asahi soupira. A ce stade, autant l'admettre. Il hocha la tête.
« Enfin, se rattrapa-t-il, pas toi spécialement. Ce serait pareil avec tout le monde. »
Nishinoya fronça les sourcils.
« Tu complexes... tu devrais pas tu sais. Tu es très beau. »
Asahi se figea et acheva de s'habiller en silence. Il ne savait pas quoi dire. Il ne comprenait pas ce qui se passait et n'était pas sûr d'avoir envie de le savoir. Nishinoya vint se planter en face de lui alors qu'il laçait ses chaussures. Il chercha son regard alors qu'Asahi n'était pas prêt à se genre de confrontation directe et quand il l'eut obtenu, il lui demanda :
« Est-ce que tu me trouves trop intrusif ? Est-ce que je te gêne ? Je suis désolé si j'ai dépassé les bornes. »
Asahi se crispa. Nishinoya avait presque l'air peiné et il n'avait vraiment pas envie d'être responsable de ça mais en même temps, il devait admettre qu'il était effectivement très mal à l'aise à cause de lui ces derniers temps.
« Non non, t'inquiète pas, je dois apprendre à être... heu... à moins complexer, dit-il avec des gestes vagues de la main. »
Nishinoya la lui attrapa. Asahi arrêta de respirer.
« Espèce d'andouille, murmura Nishinoya, dis moi ce que tu veux vraiment... ou ce que tu ne veux vraiment pas. »
Asahi écarquilla les yeux. Noya était vraiment intense. Comme sur le terrain. Asahi dégagea sa main et enfouit son visage dedans en étouffant un gémissement.
« Je... enfin c'est surtout... enfin c'est pas ta faute mais je ne comprends vraiment pas ce que... tu cherches à me... fin à dire en ce moment. Mais peut-être j'imagine des trucs, marmonna-t-il derrière sa main. »
C'était extrêmement embarrassant. Il écarta doucement les doigts pour voir que Noya le fixait toujours. Il fit l'effort de soutenir son regard.
« T'imagines pas des trucs, maugréa finalement Noya, détournant les yeux vers le sol, mais je me rendais pas compte que ça te gênait autant. Je suis désolé. »
Il redressa son visage vers lui et lui adressa un sourire éclatant :
« Je vais réfléchir mais en attendant je ne t'embête plus. Promis. Ça va redevenir comme avant ça marche ? »
Il tendit sa main pour qu'il la claque en un geste d'encouragement et Asahi s'exécuta par réflexe en se forçant à sourire. Il ne comprenait pas plus qu'avant et même, il avait l'impression que c'était encore pire.
Qu'est-ce qu'il ne « s'imaginait pas » et pourquoi Noya devait-il réfléchir ?
Il se sentait tellement bête.
Notes aux lecteur-rices : Au cas où yaurait d'éventuels lecteurs qui suivraient mes fics SNK qui passeraient par là... heu... je m'y remets doucement... mais j'avais envie de faire une petite fic Haikyuu! en attendant... sauf que de petite cette fic s'est transformée en "de longueur indéterminée". Je ne sais pas ce que donne le fandom francophone de cet anime mais j'ai eu un vrai coup de coeur alors je me suis dit : écrivons sur Asahi et Nishinoya. Temporairement je vais rester assez vague mais essayer d'exploiter des petits éléments du canon et... hmm. Voilà. J'adore la dynamique de Asanoya avec cette inversion des caractères par rapport aux gabarits et j'adore leur relation. J'espère que ce que j'écrirai vous plaira ! J'aimerai aller jusqu'à un smut mais alors que je partais pour un PWP, Asahi et ses craintes et Noya et ses attentions se sont imposés et ça... a pris plus de temps que prévu pour les mettre ensemble. Voilà :D
