Voilà ma toute première fic Glee je tiens à remercier énormément Nuwie pour la correction et aussi pour les traduction des chansons
ATTENTION SPOILER
cette fic ce situe entre l'épisode 19 et l'épisode 20 de la saison 3
Pour Nardy je redéconseille fortement la lecture de cette fic je tiens a ce qu'on reste copine lol
We Kiss in a Shadow
Lycée McKinley, Ohio, lundi matin…
Kurt Hummel, debout devant son casier, ses livres de cours serrés contre lui, observait les élèves. Se demandant comment il allait réagir à SON retour.
Kurt se mit à sourire en voyant l'amour de sa vie approcher :
« Il va arriver, pas de panique. »
« Oui, je sais, je sais. »
« Je me demande si tu n'es pas plus stressé que lui. »
« Je ne crois pas que ça soit possible. »
« Tout va bien se passer. »
« C'est l'une des choses que j'aime chez toi, tu es un éternel optimiste. »
Leurs rires attirèrent l'attention de deux footballeurs passant par là. Instinctivement, Kurt s'éloigna de Blaine, et son second réflexe fut de jeter un œil aux mains des deux sportifs. Heureusement, elles étaient vides, pas de slushies en vue :
« Tu as raison, tout va bien se passer. Il faut être confiant. »
« Et puis c'est un grand garçon capable de se défendre en cas de besoin. »
Ils échangèrent un regard peu convaincu et se dirigèrent vers l'entrée de l'école. Kurt fut saisi d'un moment de doute :
« Et s'il ne venait pas ? »
« Regarde. »
Il l'avait fait ! Cette fois ça y était, David Karofsky réintégrait le lycée McKinley. Kurt vint à sa rencontre :
« Bienvenue ! »
David lui rendit son sourire, mais avait visiblement la gorge trop serrée pour répondre, alors il enchaîna :
« Tu sais quelle est la première chose à faire maintenant ? »
David jeta un coup d'œil à Blaine comme s'il attendait qu'on réponde à sa place :
« Euh, non. »
« Il va falloir t'inscrire à des activités extrascolaires ! Donc ou tu réintègres les footballeurs, ou tu t'inscris au Glee Club, parce que je ne te vois pas du tout chez les pompom girls ou à la natation synchronisée. »
« Je peu pas faire ça ils vont me massacrer. Je sais pas pourquoi je suis revenu ici, j'aurais pas dû, je me sens super mal. »
« Est-ce que tu sais ce qui m'a permis de tenir ? Ce qui fait que je peux me lever tous les matins et venir ici ? »
« Si tu me chantes une chanson, je me casse. »
« Non, viens voir. »
Kurt les ramena jusqu'à son casier et l'ouvrit. Sur la porte en fer s'étalait toujours le mot « courage », juste en dessous de la photo de Blaine :
« Ici, tu as des ennemis comme tu en aurais eu partout, mais ici tu as aussi des amis qui ne te laisseront pas tomber. »
David lui jeta un regard peu convaincu avant de souffler :
« Courage, c'est tout ? »
« Ouais, répète-toi ça toutes les 6 secondes et ça ira. En attendant, va voir Figgins pour avoir un nouveau casier et tes heures de cours. »
Blaine fit un geste de la main :
« En parlant du loup. »
Figgins fonçait dans le couloir. Les élèves s'écartaient sur son passage, se demandant sûrement la raison de cette rage qui semblait l'animer. Et c'est là que Kurt vit vers où il se dirigeait : à quelques mètres d'eux, Santana et Britanny s'embrassaient. Pas un innocent petit baiser, mais rien de bien hot non plus, et pourtant le directeur hurla :
« Filles lesbiennes, dans mon bureau, tout de suite. »
Kurt chuchota :
« Ca va chauffer pour leurs matricules ! »
Il referma son casier et se tourna vers David :
« Tu vas devoir attendre un bon moment avant de passer chez le directeur. On se retrouve tout à l'heure. »
« Ok. »
La cloche retentit, et Kurt fit un clin d'œil à son amant avant de partir vers sa salle de cours. David le regarda s'éloigner, mais détourna bien vite le regard quand il s'aperçut que Blaine le fixait. Il se racla la gorge avant de demander :
« Et toi, tu n'as pas cours ? »
« Dans une heure seulement, j'étais là en tant que soutien moral. »
« Il t'a demandé de le faire ? »
« Même pas. Tout va bien se passer, tu vas voir. »
« C'est comme ça que tu lui ad remonté le moral, avec des phrase bateau qui ne veulent rien dire ? »
Loin d'être vexé, Blaine se mit à sourire :
« Exactement. »
« Oui, mais moi je suis pas amoureux de toi, ça marchera pas. »
« Ça marchera si c'est Kurt qui te le dit. »
« Il t'a raconté. »
« Bien sûr. »
David fixa ses chaussures :
« Ecoute, je… »
« Non, je ne veux pas d'explication ou d'excuse. Je sais, Kurt est quelqu'un d'unique, c'est difficile de résister à son charme. »
Karofsky s'attendait à tous sauf à ça :
« T'existe vraiment, toi ? Je veux dire, n'importe qui serait jaloux. »
« Ça t'aide si je te dis que je le suis ? »
« Pas vraiment, non. Vous êtes vraiment bizarres tous les deux. Lui surtout, je sais même pas pourquoi il m'aide après ce que je lui ai fait. »
« Il est comme ça, il aime les gens. »
« Mais les gens l'aiment pas. Les gens aiment pas les homos. »
« La plupart oui, mais les choses changent. »
A cette seconde précise, Santana fendit le couloir. Visiblement en rage, elle hurla sans même s'arrêter :
« A la salle de chant à midi, préviens tout le monde. »
« Cette fille est… »
David n'eut pas le temps de finir sa phrase :
« Karofsky, à nous ! »
« Génial. »
Il allait s'éloigner quand Blaine l'interpella.
« Hé, tu as entendu la diablesse : salle de chant à midi. »
« Je suis pas membre, moi. »
« Oui, mais si tu ne viens pas et que tu te retrouves tout seul pour le repas, Kurt va venir te chercher par la peau des fesses. »
L'ancien footballeur réfléchit juste quelques instants :
« J'y serai ! »
« Sage décision. »
Kurt jeta un nouveau regard à sa montre : midi pile. Si David ne sortait pas tout de suite, Santana allait de nouveau piquer une crise. Il allait faire part de cette réflexion à Blaine quand, enfin, David ouvrit la porte :
« Pas trop tôt. »
« La prof voulait me voir ! Toute cette condescendance va durer combien de temps, dites-moi ? »
Kurt haussa les sourcils :
« Hé bien tu as tenté de te suicider, tu es gay et en ce moment paumé… Ça va durer jusqu'à ce que tu quittes le lycée, chéri. »
Blaine laissa échapper un rire devant la mine déconfite de leur nouvel ami, avant d'affirmer :
« Tu t'en sortiras, sauf si on traîne encore et que Santana nous tombe dessus. »
« Allons voir ce qu'elle veut et vite, je meurs de faim. »
« C'est vrai que tu n'as rien avalé ce matin, amour. »
« C'est vrai, mais j'étais stressé. »
La seul pensée cohérente que David parvint à murmurer ne fut pas « pourquoi tu étais stressé, pas à cause de moi j'espère », mais :
« Vous vivez ensemble ? »
Kurt se mit à rire :
« Non, malheureusement. »
« Burt me laisse dormir chez eux de temps en temps. »
« Pas assez souvent ! »
L'ancien footballeur allait réagir, mais s'arrêta net quand il vit qu'ils entraient dans la salle de chant. Là, assis en face de lui, se tenaient tous les membres du Glee Club qu'il avait si souvent malmenés.
A son grand étonnement, chacun d'eux se leva à leur approche. Seules Britanny et Santana restèrent collées à leurs sièges pendant que tous les autres le seraient dans leur bras, lui souhaitant la bienvenue, lui répétant que tout irait bien maintenant.
Un grand sentiment de honte l'envahit : comment avait-il pu être horrible avec ces gens ?
« C'est fini les embrassades, j'ai un sujet important à soumettre à ce groupe ! »
Kurt inspira fortement, sentant qu'ils n'iraient pas manger de sitôt :
« Eh bien, dépêche-toi. C'est gratin de choux-fleurs ce midi et j'adore ça. »
Tout le monde grimaça. Les deux garçons s'installèrent sur deux chaises et firent signe à David d'approcher, alors que Britanny lançait un de ses commentaires étranges :
« C'est qui celui-là, je le connais pas ? Il fait pas partit du groupe. T'es élève ici ? »
Santana vint au secoure de sa petite amie :
« C'est Karofsky, il est revenu. »
« T'étais parti ? »
Personne ne lui répondit :
« Où est Sugar, j'avais dit midi ? »
C'est Quinn qui répondit :
« Elle ne vient pas cette semaine, son père l'a emmené faire du ski je sais plus où en Suisse. »
« Y en a qui sont vernis ! Bon passons, je vous ai fait venir ici pour un problème grave. »
Kurt leva les yeux au ciel :
« Figgins vous a encore chopées en train de vous bécoter. »
« Oui, et il menace de nous renvoyer toutes les deux s'il nous surprend encore. »
« Alors j'ai une solution très simple pour vous deux. »
Britanny se mit à sourire :
« Tu vois, je t'avais dit qu'il fallait en parler à ma licorne, il a toujours une solution. »
« Vas-y, on t'écoute. »
« Prenez une chambre et laissez les couloirs de l'école aux hétéros. »
Ce n'était visiblement pas la réponse que tout le monde attendait, ils semblaient tous choqués par la répartie de Kurt.
Bien entendu, Rachel voulut y mettre son grain de sel :
« Enfin Kurt, tu peux pas dire ça, elles ont le droit de s'embrasser quand même. »
« Eh bien si tu veux tout savoir, ma petit Rachel, elles n'en ont pas le droit, c'est dans le règlement de l'école. »
Finn tiqua :
« C'est dans le règlement que les filles ont pas le droit de s'embrasser ? »
Patiemment, Kurt répondit :
« Non, c'est dans le règlement de l'école qu'il est interdit à n'importe quel élève de n'importe quel sexe de faire étalage de sa vie privée dans les couloirs. Et s'il est toléré par l'établissement que les élève hétéros s'embrassent, ce n'est toujours pas le cas pour les couples homos, donc ne le faites pas. »
Ils furent beaucoup à vouloir réagir à ce commentaire, mais ce fut les cris de Santana qui couvrirent toutes leurs voix :
« Tu te fiches de moi ? Je comprends même pas comment tu peu dire ça d'un ton si détaché ! Ah oui, je sais, tu dis ça simplement parce que toi et ton copain ne vous envoyés jamais en l'air. »
Kurt se leva et lâcha dans un soupir résigné :
« Bien que ça ne te regarde pas, ma vie sexuelle est plus qu'active et plus que satisfaisante, je te remercie. D'ailleurs, elle l'est sûrement plus que la tienne, puisque je n'éprouve pas le besoin de lécher les amygdales de mon copain devant tout le monde. Tu veux embrasser Britanny dans les couloirs, c'est ton problème, pas le mien. Donc règle-le toute seule. On va manger, les garçons ? »
Abasourdis, Blaine et David sortirent à leur tour, ce dernier n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche pour parler, il reçut trois slushies en plein visage.
Les trois footballeurs lui lancèrent un « bienvenue pauvre naze » avant de s'éloigner en riant.
Mercedes et Rachel ce précipitèrent.
Tout ce que David put entendre dans le brouhaha, ce fut Kurt qui murmura :
« Les toilettes, et vite. »
Après trois rinçages à l'eau, il put enfin ouvrir les yeux :
« Je sais bien que je suis parti la moitié de l'année, mais c'est quoi ces chiottes ? Ils ont fait des travaux ? »
Kurt et Blaine, assis sur le rebord du lavabo, se jetèrent un regard.
« Me dites pas que c'est les toilettes des filles. »
« D'accord, on le dira pas ! Tu as fait ce que je t'ai dit ? »
Mercedes et Rachel continuaient de l'essuyer comme elles pouvaient. Kurt crut bon d'ajouter :
« Tu as pris des vêtements de rechange ? »
La glace lui dégoulinait dans le dos, passait sur ses fesses pour finir dans ses chaussures :
« Euh, ouais, j'en ai pris. »
Blaine descendit du lavabo :
« C'est quoi ton nouveau numéro de casier. »
« 1230. 22 16 pour le code.»
« J'y vais. »
Blaine sortit, non sans avoir jeté un coup d'œil dans le couloir avant.
Avec un sourire sadique, Kurt se pencha vers David pour demander :
« Alors, ça fait quoi ? »
« C'est génial, je suis ravi. »
Il y eut quelques secondes de blanc avant que tout le monde éclate de rire. Il ne fallut que cinq minutes à Blaine pour revenir :
« Y a un souci. »
Kurt intercepta les vêtements :
« C'est de très mauvais goût, je suis d'accord, mais ça ira. »
« Oui, sauf qu'il n'y a pas de sous-vêtements ! Ni caleçon, ni chaussettes. »
« Aïe ! Je t'avais dit de prendre une tenue complète. »
« Et j'étais censé comprendre chaussettes et caleçon inclus ? »
Ils répondirent d'une même voix :
« Oui ! »
Kurt attrapa son téléphone et envoya un sms :
« Il n'y a plus qu'une solution, à moins que tu ne veuilles essayer un des miens ou ceux de Blaine. »
Légèrement inquiet, d'accord, totalement paniqué, David demanda :
« A qui tu as écrit ? »
« Tu verras ! »
Seulement deux minutes après, une main cachant ses yeux, Finn entra dans les toilettes des filles en murmurant :
« Kurt, mais qu'est-ce que tu as encore été inventé ? Je peux savoir pourquoi t'as besoin de moi et d'un de mes caleçons dans les toilettes des filles ?! »
C'est Rachel qui répondit :
« Parce qu'il y a eu un petit accident. »
De surprise, Finn retira sa main de ses yeux :
« Quoi ? »
Ils éclatèrent de rire :
« Ah ok, je vois, slushy ! »
« Oui, et il ne rentrera pas dans mes sous-vêtements. »
« Personne ne peut rentrer dans tes boxers à part toi ; tu les fais faire sur mesure.»
« C'est bien ce que je dis, allez donne. »
De sous son t-shirt, Finn sortit un caleçon rouge et blanc. David secoua la tête.
« Tu plaisantes, je vais pas porter ça. »
« Tu seras un peu à l'étroit, mais c'est ça ou te promener cul nu. Pour les chaussettes, tu n'en as pas besoin, Blaine n'en porte jamais, tu peux bien faire un effort. »
Ils s'affrontèrent du regard :
« Allez, tu prends ça, tu t'habilles et tu te dépêches, j'ai faim. »
« T'as toujours été aussi autoritaire ? »
« Toujours. Tu ne me fais plus peur, il va falloir t'y faire. »
« Il est propre au moins ? »
Kurt le poussa dans une cabine :
« Je peux t'assurer qu'il est propre, c'est moi qui fais la lessive. »
Rachel ouvrit de grands yeux :
« Tu fais toute la lessive ? »
« Oui, et ce depuis que notre petite voisine a eu la joie de recevoir, grâce a ton petit ami, deux de mes cachemires préférés pour habiller ses poupées. »
Les yeux perdus dans le vide, Rachel murmura :
« J'arrive pas à croire que tu laves les caleçons de mon copain. »
Mercedes ajouta, les yeux tout aussi dans le vague :
« J'arrive pas à croire que tu fasses faire tes propres boxers ? »
Kurt leva les yeux au ciel.
David inspira fortement. Enfin, les cours étaient terminés. Il s'en était plutôt bien sorti. Ok, il portait un caleçon trop petit et pas à lui et, ok, il se retrouvait encore une fois dans la salle de chant du Glee Club à attendre il ne savait quoi… Mais, au moins, il était en vie. Kurt lui avait pardonné, et apparemment Blaine l'aimait bien, ce qui était vraiment, vraiment très étrange. Il observa les autres : est-ce qu'ils le verraient s'il piquait un somme ?
voilà j'espère que ce premier chapitre vous à plus la suite dans une semaine
