Disclaimer :

Teen Wolf et ses personnages appartient malheureusement au tortionnaire qu'est Jeff Davies !

NdA :

Youhouuu on est déjà de retour avec une nouvel fic Sterek, qui devait simplement être un OS à la base, mais finalement...^^

Rating M en prévision de rapprochements inévitables...Bah oui quoi...Stiles et Derek...Pas besoin d'en dire plus, tout le monde comprend !

Bonne lecture !

-Lilith et Nella-

Playlist :

Crazy In Love – Beyonce

(Ouais ouais, je sais ce que vous allez dire, c'est la musique du trailer de 50 Shades of Grey...mais allez recherchez sur Youtube la version Sterek, et ça passera tout de suite mieux, faites moi confiance!)


J'avais seize ans quand je l'ai rencontré...

Je n'ai que seize ans, je ne suis qu'un lycéen banal, ordinaire, noyé dans la foule.

Pas assez intellectuel, pas assez sportif, pas assez branché, je ne rentre dans aucune case spécifique, à part peut-être celle des losers.

Je n'ai que seize ans, et ma vie me fait l'effet d'un océan d'ennui dans lequel je me débat comme je peux, le vide absolu s'étirant à l'infini.

J'ai parfois envie de me laisser couler, je n'ai jamais aimé nager de toute façon, mais il y a toujours quelques rochers qui sont là pour pour m'en empêcher, qui me donnent envie de m'accrocher, de survivre encore un peu.

Mon père, mon meilleur ami, et cette fille dont je suis amoureux depuis plus de dix ans. Une rousse incendiaire dont je bois chaque parole, chaque sourire, même s'ils ne me sont jamais adressés, et que je me doute bien qu'ils ne le seront jamais. Oui, je sais...vous avez dit « pathétique » ?

Je n'ai que seize ans lorsque je le rencontre.

Je n'ai que seize ans lorsque tout bascule.

Lui en a vingt-trois, des yeux gris et durs comme la pierre, glacials comme cette journée d'hiver qui vient bouleverser à jamais le cours de ma morne existence d'adolescent lambda.

Notre première rencontre est à l'image de la suite de notre relation : inattendue, brutale, pleine d'hostilité mal contenue.

C'est au coin d'un bois que l'on tombe sur lui, Scott et moi. Ne me demandez pas ce qu'on y trafiquait, ça vaut mieux.

Il nous ordonne de dégager, nous sommes sur une propriété privée, nous n'avons rien à foutre là.

Son regard, froid et hautain, glisse sur moi. Il me toise, me jauge, je le sens jusqu'au plus profond de mes tripes.

Moi, je le fixe comme un con, la bouche entrouverte, je me fais l'effet d'un lapin ébloui par la lumière des phares.

Il darde ses prunelles dans les miennes, vert-gris translucide contre brun caramel, il me détaille avec une curiosité mêlée de quelque chose que je n'arrive pas à identifier, je suis bien trop mal à l'aise pour réfléchir correctement. On dirait que mon hyperactivité s'est enfin décidée à prendre des vacances, au plus mauvais moment bien sûr...

Ma gorge se serre, je suis incapable de détourner les yeux de ce type passablement inamical, mais que je ne peux m'empêcher de trouver à tomber.

Des cheveux noir ébène, aussi sombre que la veste de cuir qu'il porte grande ouverte, offrant ainsi un panorama imprenable sur un t-shirt suffisamment moulant pour mettre en valeur la musculature parfaite de son torse.

Je me doutais depuis déjà un bout de temps que je n'étais pas un hétéro pur sucre, et la vision de ce mec beau comme un Dieu qui me balance des papillons dans l'estomac et jusque dans mon boxer me le confirme douloureusement...

J'écoute à peine les explications bidon de Scott pour justifier notre présence dans cette partie de la forêt.

Je suis toujours absorbé par la contemplation du bel inconnu, même si finalement, son visage m'est vaguement familier...

Ah oui, voilà, Derek Hale. Son histoire sordide et sa photo avaient fait la une des journaux il y a quelques années. Je m'en souviens à présent, ça m'avait marqué. Il faut dire aussi que ce n'était pas tous les jours que des types aussi sexys apparaissaient en couverture des quotidiens de Beacon Hills...

Le regard insistant de Derek me met de plus en plus mal à l'aise. J'ai l'impression qu'il me perce à jour, qu'il peut sentir les ratés de mon cœur, le nœud qui se forme dans mon estomac. (La suite me prouvera que j'avais effectivement raison...)

Ce type commence vraiment à me flanquer la frousse. Il semble être du genre à tabasser quiconque a le malheur de trop lui chauffer les oreilles, voire carrément à abattre quelqu'un de sang froid en cas de nécessité.

Et pourtant, je dois reconnaître qu'il me fascine, depuis la lueur prédatrice qui brille froidement dans ses iris claires, jusqu'à sa démarche féline et assurée, en passant par les intonations menaçantes de sa voix basse et grave, qui éveille en moi des envies insoupçonnées...

Plus les secondes s'égrènent, et plus je me sens irrésistiblement attiré par ce mec, comme un phalène découvrant une flamme au cœur de la nuit. Je connais son passé, je sais bien qu'il n'est pas net. Mais c'est plus fort que moi, et puis soyons honnêtes, je n'ai jamais eu à chercher beaucoup pour rencontrer les emmerdes.

Il est tellement beau, putain, j'irais bien me brûler les ailes à son contact, aussi dangereux que cela puisse devenir.

Il me donne envie de goûter au Paradis et à l'Enfer, je serais prêt à me damner sur le champ pour avoir la chance de trouver la rédemption au creux de ses reins...

Je n'avais que seize ans, je me croyais bien tranquille, et amoureux d'une fille qui en une décennie ne m'avait accordé guère plus que quelques reniflements dédaigneux.

Et lui, en un seul regard, a tout foutu en l'air.


En espérant que ce début vous aura accroché ! Dites nous ce que vous en avez pensé !

Et à bientôt pour la suite...