Bonjour cher tout le monde ! J'ai eu une idée de nouvelle fiction. D'où ma nouvelle fiction. :)

C'est encore une histoire d'amour, évidemment. Elle se veut drôle, en tout cas je fais de mon mieux. J'ai en tout cas laissé mon côté 'Terminale S' s'exprimer à fond.

Sinon je pense qu'elle sera plutôt courte car j'aimerais, un jour, finir une fiction. Donc prenez là comme une genre de petite nouvelle sympathique pour noël (c'est à cette période que se déroule l'action, en tout cas selon mes plans). Je pense faire des chapitres plutôt courts pour publier plus souvent, aussi.

J'espère que vous aimerez bien ! Et que vous me laisserez une petite review à la fin ? :)

Disclaimer : La plupart de l'histoire et des personnages appartiennent à J.K. Rowling.

Chapitre 1 : Le théorème du changement

'Regarde, tu prends la première partie du cosinus de l'angle que l'on a déterminé dans la question précédente, tu le multiplie pas la primitive de l'exponentielle de la formule b, puis tu mets le tout à la puissance demandée dans la question, ensuite tu fais un système d'équations reprenant la théorie fondamentale de Wenlock, que tu dérive, puis tu trouves h !'

William se retourna vers moi et me fixa d'un air satisfait.

'C'est pourtant simple !', s'exclama-t-il en désignant le tableau noir recouvert de son écriture microscopique d'un geste nonchalant du bras.

'Je soutiens que ça marcherait si on appliquait le théorème du chiffre sept', je rétorquai en croisant les bras.

William poussa un grognement exaspéré.

'Permettez à mon esprit supérieur de résoudre cette querelle enfantine', proposa Tom. 'William, ta démonstration est fausse et Lesley, ton raisonnement est illogique. Maintenant si vous auriez l'obligeance de me laisser travailler en paix, ça m'arrangerait. J'ai des chances de trouver la bonne réponse, moi.'

Tom nous lança un regard méprisant avant de replonger dans son livre d'Arithmancie.

Je me contentais de m'affaler sur un fauteuil, exaspérée.

Bref, un soir comme les autres dans la Salle Commune de Serdaigle.

Pendant que Tom et William se lançaient dans une dispute matheuse des plus animées, je me contentais de rêvasser, le regard dans le vide, en train de mordiller le bout de ma plume. Je sentis un sourire niais se dessiner sur mes lèvres contre mon gré alors que mes pensées se focalisaient sur un sujet cher à mon cœur. Déjà, les images mentales, toutes plus minables les unes que les autres, me défilaient devant les yeux.

Sirius Black et moi marchant main dans la main.

Sirius Black et moi faisant du patin à glace.

Sirius Black et moi courant dans un champ de coquelicots.

Sirius Black et…

'LESLEY !', s'écria Tom dans mon oreille.

'QUOI ?', je répondis sur un ton peu amical. Personne ne me tire de mes rêveries Siriusesque. Personne.

'Tu es dans mon fauteuil.'

Je levai les yeux au ciel, exaspérée, avant d'aller m'affaler sur le fauteuil voisin.

Tom n'aimait pas trop qu'on change ses petites habitudes. Il avait fallu que je m'y fasse, pendant les six années que nous avons passées ensemble à Poudlard.

'Tom, tu es ridicule', remarqua William sans relever la tête de son livre d'Arithmancie.

'C'est toi qui es ridicule si tu ne comprends pas que non seulement ce fauteuil est situé assez près du feu pour avoir chaud en hiver et assez près de la fenêtre pour sentir une brise rafraichissante en été tout en évitant les courants d'air désagréables, sans oublier son aérodynamisme parfait qui lui confère un moelleux incomparable – un moelleux qui sait rester ferme, bien sûr', répondit Tom.

'Je commence à connaître tes répliques par cœur, Tom', rétorqua William.

'Alors pourquoi t'obstine-tu à faire comme si tu ne comprenais pas ?', demanda Tom, l'air étonné, 'A moins qu'une tâche aussi simple dépasse la capacité de ton cerveau, que je sais limitée.'

'La capacité de mon cerveau n'est pas limitée', remarqua William.

Tom le regarda quelques instants, un air perdu sur le visage.

'Oh, je comprends !', dit-il sur un ton amusé, 'Ton sarcasme est fort drôle !'

Il lui lança un sourire tout ce qu'il y a de plus faux avant de se tourner vers moi. 'C'était bien du sarcasme, n'est-ce pas ?', me demanda-t-il.

'NON !', s'écria William, désespéré.

Tom afficha un air concerné. 'Mais pourquoi ment-il, dans ce cas ?', me demanda-t-il à nouveau.

'TOM !', cria William en se levant, attrapant son livre et disparaissant dans son dortoir.

Tom haussa les épaules.

'Lesley, au lieu de rire pour une raison inconnue, tu ferais mieux de te concentrer sur le problème d'Arithmancie. Il faut bien que tu le comprennes, un jour. Tu ne peux pas être si stupide.'

Je me renfrognais. C'était bien plus compliqué de s'habituer aux remarques sympathiques de Tom qu'à ses petites habitudes. Mais bon. Encore une fois, mieux valait ne pas le contrarier.

Je préférais me replonger dans mes pensées et dessiner des petits cœurs sur mon parchemin, une option qui me semblait bien plus agréable à des heures de trigonométrie en compagnie de Tom.

Des petits cœurs entourant les lettres L+B, des 'Lesley Black' écrits à l'encre rose et des 'Sirius' avec des cœurs en guise de points sur les 'i' recouvraient déjà les trois quarts de la feuille.

Je soupirai devant l'ampleur de mon obsession. Mais y remédiez était impossible. Déjà, l'image de Sirius me venait à nouveau à l'esprit.

Sirius, ses cheveux noirs soyeux encadrants son visage parfait, ses grands yeux gris, ses longs cils, son sourire en coin…Sirius et sa veste en cuir, Sirius et sa chemise un peu déboutonnée qui met parfaitement en valeur son corps musclé…Sirius et son air décontracté, mains dans les poches et coiffure à l'effet décoiffé…Ah, Sirius.

Je sais, je suis pitoyable. Mais alors que je lançai un coup d'œil autour de moi, je me rendis compte que je n'étais pas la seule. Tom était en train de marmonner des chiffres compliqués au-dessus de son parchemin, un groupe de Sixième année était sur le point d'en venir aux mains à cause d'un désaccord astronomique, et le reste de la salle était plongé dans ses devoirs.

Je poussai un soupir. J'en avais marre d'être comme eux, le stéréotype du Serdaigle parfait, du Serdaigle aux capacités intellectuelles sans limite qui passe ses journées à la bibliothèque, penché sur de vieux livres poussiéreux.

Les Serdaigles aussi peuvent avoir une vie. Je serais là pour le prouver.

C'est ce soir de décembre, alors que la neige tombait dehors et que les vacances de noël approchaient, que je pris une folle décision qui bouleversa ma vie.

Moi, Lesley Clarke, Serdaigle timide et intello, sortirait avec le seul, l'unique, le grand et magnifique Sirius Black.

Et j'avais déjà ma petite idée sur comment réussir.

Et voilà ! :)

Si vous pouviez me donner vos impressions ça serait génial ! A bientôt ! :)