Salut les gens! Je vous mets ma première fic j'espère qu'elle vous plaira! Bonne lecture.
Prologue
Eté 1971 :
Et voilà ma valise était prête. Je venais de faire dix fois le tour du dortoir pour vérifier que je n'avais rien oublier. Comme tous les ans depuis que j'étais à Poudlard je rangeais mes affaires au tout dernier moment, c'est-à-dire à peine quelques minutes avant de partir à la gare de Pré-au-Lard. En effet, je venais de terminer ma sixième année à Poudlard, j'avais beaucoup de mal à m'imaginer que dans deux mois à peine j'entamerais ma toute dernière année dans ce château immense dans lequel je continuais encore à me perdre de temps en temps même après y avoir vécu six ans. J'entrepris d'inspecter une dernière fois ma commode et ouvris chaque tiroir pour voir si je n'avais rien oublier, ne serait ce qu'une malheureuse paire de chaussette. Je détestais l'idée d'oublier quoique ce soit, ça m'était déjà arriver quand j'étais en troisième année et ça m'avait rendue malade pendant toutes les vacances. Mes parents n'avaient pas cessés de me dire que c'était rien du tout mais c'était plus fort que moi ! Evidemment, comme l'avaient prédis mes parents j'avais très vite retrouvé mes chaussettes à la rentrée qui m'avaient attendus bien sagement dans ma commode.
J'étais entrain d'inspecter le dernier tiroir quand tout d'un coup la porte du dortoir s'ouvrit à la volée pour laisser apparaître Samara Summers, ma meilleure amie qui n'avait jamais était capable d'ouvrir ou de fermer une porte sans l'arracher de ses gonds me faisant faire un bond de deux kilomètres à tous les coups.
- Alors, Rhéa t'as finit ? On peut y aller ? Parce que tu sais le Poudlard Express va pas nous attendre. Je tiens pas à moisir dans ce château pendant toutes les vacances, moi ! s'exclama-t-elle.
Je la regardais tout d'un coup alarmée :
- C'est vrai, ils pourraient nous enfermer dans le château, tu crois ?
- Oui, bien sûr pourquoi se soucieraient-ils de deux paumées comme nous ? Ils vont même nous laisser mourir de faim et on retrouvera nos deux cadavres à la rentrée !
Horrifiée à l'idée de pouvoir mourir de faim, j'empoignais vivement ma valise et descendais quatre à quatre les escaliers du dortoir et me précipitais vers la porte de notre salle commune suivie de près par Samara qui s'était mise à rire comme une folle.
- Eh ! Rhéa, attend moi ! Je rigolais, t'es bête franchement, tu crois vraiment tout ce qu'on te dis ! s'écria-t-elle.
Je m'arrêtais de courir et me retourner pour la regarder.
- Ils risquent pas de nous oublier dans le château alors ?
- Mais non idiote ! Et puis même si on ratait le train, tu crois vraiment que nos parents ne vont pas chercher à savoir où on est ?!
- Ah oui les parents, j'les avais oubliais ceux-là !
Samara éclata de rire une nouvelle fois.
- C'est bon, arrête de te foutre de moi, il faut quand même qu'on y aille, je tiens pas à rater ce maudit train. En plus on aura un compartiment pourri si on arrive les dernières.
- T'inquiète pas pour ça, Chris est parti nous en réserver un, m'annonça-t-elle avec un grand sourire béat que je trouvais totalement ridicule.
Chris était le petit ami de Samara, ils sortaient ensemble de puis à peine deux semaines et la passion de Sam tourner presque à l'idolâtrie, elle considérait le moindre de ses gestes comme des actes héroïques. C'est sûr, réserver un compartiment devait lui demander beaucoup d'efforts ! J'espère vraiment ne pas devenir aussi stupide si un jour je dois tomber amoureuse sinon assommez moi je vous en supplie !!
Nous arrivons enfin dans le hall d'entrée où je pus constater que nous étions loin d'être les dernières. Il y avait effectivement de nombreux élèves qui attendaient devant la grande porte d'entrée dont quelques élèves de septième année qui regarder une dernière fois l'intérieur du château. Quand je pensais que dans un an ce serait mon tour, rien que l'idée ça me rendait toute triste.
- Eh, fais attention à ce que tu fais ! s'écria Sam.
- Oh, désolé, m'exclamais-je en remettant ma valise droite et je fis attention à ne pas la renverser dans les escaliers. Il manquerait plus qu'elle les dégringole et se renverse en plein milieu du hall en étalant toutes mes fringues un peu partout ! Si un truc comme ça devait arriver, ce serait évidemment à moi, avec la chance que j'ai !
Finalement je parvins jusqu'à notre compartiment sans encombre même si j'avais eu plusieurs fois l'envie d'assommer Sam qui m'exhortait d'aller plus vite. Facile à faire quand on ne traîne pas une valise de trente tonnes, je n'ai aucun petit ami qui ait accepté de me la porter, moi !
Dès qu'on fut arrivé dans le compartiment elle sauta au cou de son chérie :
- Mon chérie, tu es là ! Tu m'as manqué tu sais !
Oui c'est sûr un quart d'heure c'est très très long !
- Et ma valise, elle est là, tu l'as pas oublié ? continua-t-elle.
On sait jamais il aurait pu la jeter dans le lac pour nourrir le calmar géant ! Non mais vraiment ce qu'elle peut m'énerver parfois !! Dès qu'elle est avec lui on dirait que son cerveau a pris la fuite ! Et moi je suis obliger de leur tenir la chandelle, des fois j'ai même l'impression de faire partie du décor !
Et c'est repartie, voilà que Chris s'assoit sur l'une des banquettes et elle s'installe sur ses genoux et ils commencent tous les deux à s'embrasser ! Et moi on m'oublie, une fois de plus ! Je suis totalement dégoûté là ! Il existe des chambres pour faire ça ! Je leur lance un dernier regard écœuré et m'installe près d'une fenêtre histoire d'avoir autre chose à regarder pour ne pas vomir.
Au bout de quelques minutes ils semblent se souvenir de mon existence et arrête leur bécotage. Il était temps ! Ils se tournèrent vers moi et me regardèrent légèrement gênés. Sam descendit des genoux de Chris et s'assit bien sagement à côté de lui.
- Alors les filles, vous allez faire quoi pendant ces vacances ? demanda Chris.
- Mes parents ont décidés de partir aux USA !! s'exclama Sam.
Elle commença alors un long discours sur tous ce qu'elle avait l'intention de faire pendant ce voyage. Moi je ne l'écoutais même plus. La question de Chris venait de me rappeler ce que mes parents avaient prévus pour cet été. En effet, cet été établira un grand changement dans ma vie, rien avoir avec le petit voyage de Sam.
Cet été, j'allais me marier.