Bienvenue sur cette fanfiction sur l'univers de One piece!
Synopsie: Sainte Maïa est un dragon céleste de 16 ans qui ne connait rien à part ce qu'on lui a enseigné entre les murs de Marie-Joie, la ville sainte. Elle a été élevé dans l'idée qu'elle est l'être le plus supérieur dans le monde et que tout le monde doit s'abaisser devant elle. Alors qu'elle jouie d'une liberté peu commune, elle se sent prisonnière, livré à des normes et des régles dont elle ne veut plus. Pretextant de fuir un mariage dont elle n'a pas eu son mot à dire, elle part de Marie-Joie. Elle va faire des rencontres qui changeront à jamais sa façon de concevoir la vie et qui pourront la mener à regretter son confort de sa vie d'avant.
Toute review positive ou négative est la bienvenue tant qu'elle est argumentée et constructive! Bonne lecture!
Le monde de One piece ne m'appartient pas, elle est l'oeuvre de Eiichiro Oda.
EDIT 2016: j'ai réécrit/corrigé une grande partie de l'histoire. Il n'y a aucunes modifications majeurs mais j'espère que mon écriture est plus fluide, qu'il y a plus de descriptions et qu'il y a moins d'erreurs.
Arc 1: La dragon céleste: un voyage inattendu. Première vague.
« L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes. » De Yu Dafu
Dans la chambre d'un palais de Marie Joie …
Une jeune femme se leva doucement, elle s'étira et profita de ce court instant où elle était seule. Bientôt quelques esclaves allaient rentrer, ils allaient la laver, l'habiller, lui apporter de quoi manger. À cette pensée elle soupira. Tout ça l'ennuyé au plus haut point mais elle devait faire comme tous ses semblables. Ne pas faire comme les autres attirerait les regards sur elle. On lui avait dit d'être studieuse, d'avoir la tête haute et surtout de ne pas déshonorer leur rang.
Plusieurs jeunes femmes vêtues à la mode orientale entrèrent dans la pièce. Leurs yeux étaient vides, leur corps amaigrit mais elles essayaient de se mouvoir du mieux qu'elles pouvaient, essayant de garder l'équilibre, de mettre un pied devant l'autre sans tomber. Un gros collier leur serrait le cou, elles le porteraient jusqu'à leur mort et même après sûrement. C'était un des symboles de leur soumission, le symbole qu'ils étaient la propriété des dragons célestes. Quand l'une d'entre elle ouvrit l'un des grands rideaux de la chambre, une lumière blanche et radieuse emplit la pièce. Elle illumina les meubles sculptés et les fresques aux murs.
La maîtresse des lieux se dirigea vers la grande baignoire de la salle de bain. Elle y plongea son corps lentement et deux des jeunes filles s'empressèrent de venir lui mettre du savon sur le dos. Elles prenaient grand soin à ce que leur peau ne rencontre pas celle de la ''divinité'' devant elles. Une fois sorti de son bain la jeune femme enfila, ou plutôt se fit enfiler une légère robe beige longue. Elle s'assit devant sa coiffeuse et une femme vînt lui faire sa coiffure. Elle avait l'art de faire la coiffe caractéristique des dragons célestes à la perfection.
Après un repas stricte, la jeune femme alla saluer son père et sa quatrième concubine. Alors qu'elle s'asseyait, une petite fille vint leur apporter du thé. L'enfant était vêtu d'une petite robe de toile, et marchait pieds nus. Ses membres étaient chétifs et elle trembla tellement qu'elle renversa l'une des tasses sur les pieds de la jeune femme. La punition ne se fit pas attendre. Celle-ci gifla violemment la fillette qui s'écroula au sol en émettant un petit cri de douleur. Les autres esclaves étaient indifférents à ce spectacle et regardaient leurs pieds tandis que deux femmes sortirent de nulle part, serviettes et huiles essentielles en main pour venir ''soigner'' le pied touché.
_Tu ne peux pas faire attention petite idiote !
Le dragon céleste le plus vieux sortit un revolver et pointa l'arme sur l'enfant. Celle-ci se replia sur elle-même, versa des larmes abondamment et se mit à s'excuser inlassablement. La jeune femme fit signe à son père de baisser son arme.
_On ne va pas te tuer. Baisse ton haut.
La fillette s'exécuta et sut qui ce qui l'attendait. La jeune femme prit une des cravaches qu'on lui tendait et fouetta le dos de la gamine. Plusieurs marquent rouges vînrent s'ajouter au dos déjà abîmé de la gamine. Une fois la jeune femme calmée, la fillette fut emmenée, les quelques goûtes de sang tombées nettoyés.
_Vous êtes beaucoup trop clémente, princesse Maïa, dit calmement son père en sirotant sa boisson.
_Je ne suis pas clémente, c'est juste que je ne veux pas user mes esclaves trop vite.
A ces mots elle partit de la grande salle. Quel ennuie. Tuer, battre, ordonner, ça devenait lassant.
Elle voulait bouger, ne plus voir ces couloirs de verre, ces portes en acajou, ces chaises en argent. Elle s'en moquait bien de ces parents et de ces esclaves . Qu'ils meurent tous, ça ne lui ferai ni chaud, ni froid. Elle, elle ne pensait qu'à une chose : son bien être à elle même. Tous les tenryuubitos étaient égoïstes mais elle elle était peut-être la pire. Rien ne l'amusait, tuer, battre pourquoi faire ? Elle aurait aimé s'amuser plus, voir le monde.
Comme le faisait ces pirates.
Non ce n'était pas dans la bibliothèque de Marie Joie qu'elle avait trouvé des livres sur les pirates mais sur l'archipel des Shabaondy. D'après ce qu'elle avait pu lire, c'était plutôt sympa comme vie. Mais le seul mot qui raisonnait dans sa tête était libre. Ne plus porter ces robes, ces talons, ne pas se marier à Saint Charlos … Saint Charlos à cette pensée une migraine apparut dans sa tête. Dans deux semaines elle devait l'épouser pour que leur deux familles ne se querellent plus pour cette stupide statuette d'or. Elle passa sa main dans les quelques mèches couleurs chocolat qui pendaient devant ses yeux. Ils étaient le produit du meilleur coiffeur de la ville sainte. De magnifiques boucles, une douceur incroyable, elle faisait la fierté de son visagiste. La peau de la princesse était couverte d'un fond de teint qui faisait croire que celle ci était immaculée. Sous ce teint extrêmement blanc, une peau légèrement bronzé s'y trouvait.
Maïa s'allongea sur un sofa en face d'une cage remplit d'oiseaux. Elle se mit à siffloter. Si il y avait bien quelque chose qu'elle appréciait c'était la musique et la danse. Elle resta tout le restant de cette journée assise là.
Après que ces esclaves l'ait couverte de ses draps, elle s'endormit dans son lit.
Elle se réveilla soudainement, prise d'un tiraillement dans le ventre. Une envie subite de manger quelque chose l'avait prise. Elle ne sonna aucun de ces valets et préféra descendre elle même dans cet endroit presque inconnu de ses semblables : les cuisines. Elle y venait quelques fois, ne se faisant voir de personne. Si quelqu'un rapportait qu'elle grignotait en cachette, elle se ferait sermonner. Il manquerait plus que Sainte Christale ait vent de cela et aille raconter à tout le monde qu'elle était gourmande ! Alors qu'elle s'enfonça dans ce qu'ils appelaient les sous-sols, du bruit l'amena à bifurquer jusqu'à dans les caves. Elle s'approcha sur la pointe des pieds.
_Donc vous avez compris ? On court jusqu'à cette ruelle qui n'est pas surveillée, on grimpe sur cette maison, on se faufile vers cette caisse et on embarque avec les marchandises. Si l'un de nous se fait prendre, personne ne revient en arrière. Les escaliers qu'emprunte les marines habituellement est en travaux et ce soir ne sera pas surveillé donc c'est notre chance !
_Oui, compris ! Répondirent une femme et un autre homme. C'était des esclaves, ils avaient un collier explosif autour du cou. Des sourires timides illuminaient leur visage fatigué.
_Tient, tient … ne serait-ce pas une tentative de fuite ?
Sainte Maïa était dans le cadrant de la porte à les observer, un air triomphant sur le visage.
Les esclaves avaient arrêté de respirer, complètement horrifiés. Ils étaient terrifiés, ce qu'ils avaient mis en place depuis des mois venait de voler en éclat. Ils avaient payé cher pour qu'un garde coopère avec eux ! Et ils venaient de signer leur arrêt de mort. Ils connaissaient Sainte Maïa. Elle leur ferait subir d'innombrables tortures. La princesse ouvrit la bouche, les mots qui en sortir ne fut pas ce qu'ils attendaient :
_Emmenez moi avec vous.
Elle avait dit ça sans ironie, sans ton particulier. Les trois personnes se regardèrent, l'air de ne pas comprendre. Avaient-ils mal entendu ? Se moquait-elle d'eux ? La femme regarda dans un coin de la pièce. La petite fille que la noble avait battu dans la matinée était là. Apparemment, elle aussi faisait parti du voyage. Voyant ces interlocuteurs ne rien faire et ne pas répondre, elle reprit cette fois avec force, se redressant :
_C'est un ordre ! Je veux partir de Marie-Joie !
L'information avait bien atteint leurs oreilles cette fois ci. Mais le temps passé, il fallait partir. Qu'est-ce qu'ils avaient à perdre, de toute façon si ils refusaient s'était la mort assurée. Ils suivirent l'ordre.
C'est ainsi que partie Sainte Maïa, avec seulement une paire de ballerine, une fine robe de dentelle blanche courte, son pendentif d'argent, quelques bagues aux doigts et beaucoup de naïveté.
