Ma chambre c'est mon foutoir. Mon bordel, la où je suis moi sans réserve, sans devoir me vendre comme lors d'un casting.
C'est personnel, je peux m'y déshabillé quand je veux, faire ce que je veux, écouté ce que je veux, et lire ce que je veux. C'est plus personnel que mon tiroir a sous vêtement, ou mon journal intime.
Et c'est seulement sur mon ordre express qu'on y rentre. Gare a celui qui rentre sans frapper !
Ma chambre ici, c'est plutôt petit, un comble au vue de la taille de mon appartement. Du coup, c'est tout encombré, de meubles, d'objet, de tout.
Bref ma chambre c'est le seul endroit où seules 3 personnes sont rentrées pour des raisons X ou Y, depuis que j'ai pris possessions des lieux. Le salon, toute l'équipe y est déjà rentrée, et la cuisine, Watari y stock plus que moi…
La déco avait été faite partout, sauf dans cette pièce. La cuisine, la salle de bain, le salon, tout était décoré comme un show-room de magasin de déco, superbe, mais totalement anti personnel, les cadres ne contiennent aucune photo.
Les murs étaient couleur pêche, le cuir naturel, le bois blond, les rideaux blanc, et le tapie couleur cendre, rien de personnel, bien que l'on est déjà fait pire.
La chambre, j'ai pus la faire peinture, a mes couleurs… Rose pastel pour les murs, et noir d'encre au plafond, avec un parquet sombre. Cela changer vraiment par rapport aux autres pièces, mais c'était vraiment moi.
Et je l'ai décoré, un beau lit, a baldaquin en fer forgé comme celui des princesse de conte mais rongé par la rouille, avec voiles blancs neiges noué de raphia, et une couette toute rouge sang brodé de vieux rose.
Les meubles sont blancs, abimé, vieillie, usée, ils ont vécu. Pas luxueux.
Light avait regardé d'un œil vitreux ces meubles qui avait au moins 2 fois son âge, même si il s'en fichait un peu… Après tout, il y passait vraiment peu de temps… Non en fait ce fut sa seule et unique visite.
Et il avait parcourus du regard les cadres où apparaissez des visages qui lui était tous inconnu, mes amies d'enfances, mes parents, des amies stars ou dans le monde du spectacle.
Puis il avait eu mes prix de beautés, mes récompenses en temps qu'actrice. Diplôme d'étude que j'avais décroché aux pris d'effort incroyable. Et bien d'autre chose.
Ryuzaqui, lui regardé la déco, analyse psychologique oblige.
La poupée de porcelaine sur la commode qui me ressemblait fort, la boite en ébène fermé a double tour où des formules de magie noire dorment, le bois de la porte de la penderie où gaminé, j'avais gravé mon prénom avec la pointe d'un couteau.
Les pendules en plume ou en pierre, et porte bonheur tous accroché au plafond, les attrapes rêves colorés pendus au dessus du lit, les rideaux cousus de perles translucide, le tapis tout usé, et le fauteuil au velours tout râpé et d'un horrible vert qui avait tourné.
Matsuda, lui, n'avais fait aucun commentaire.
Il était rentrée après mon accord, avait posé la pile de proposition de travail sur la table basse aux pieds branlant, et m'avait souris.
J'ai oublié la phrase qu'il m'a dite juste après, mais son sourire m'a marqué… Doux, adorable… qu'es-ce que j'aurai aimé… l'aimer.
Avec le recul, j'aurais aimée partager cette chambre si étrange, si biscornue, si personnelle, non pas avec celui que j'aimais énormément mais de manière totalement irraisonné et destructrice, mais avec celui…
que j'aurai dus aimer…
