Ceci est un ensemble d'OS pouvant faire suite à « Délivrez-le du mâle : Shun et le Bénou ». Tout ces OS se passeront après la reconstruction complète du sanctuaire d'Athéna, il faut donc dire immédiatement que Saori est au japon (mais il n'est pas dit qu'elle ne reviendra pas XD) et Athéna dans son divin corps au sanctuaire.

Je vous préviens immédiatement, le rythme de parution sera totalement aléatoire (comme toute mes fics en somme) et se fera au gré de ma fertile (hum) imagination (et de vos reviews ! si j'ai imaginé cette suite c'est bien parce que je papote avec certains d'entre vous ô lecteurs adorés, yen a même une qui se reconnaitra dans le titre du premier OS)

Par contre je ne saurai vous dire si ces OS se suivront dans l'ordre chronologique (je préviens au cas où) mais j'essaierai de pas trop vous perturber et leur longueur ne dépend pas de moi mais de mon subconscient (mais oui on y croit tous !)

Le rating général sera M (on sait jamais avec moi de toute façon bien que je pense que ces OS seront plus humoristiques et pleins de guimauves qu'emplis de scène de sexe.)


OS 1 : Dessine-moi un Bénou

Characters : Shun, mention de Kagaho et…un autre personnage de Lost Canvas entre en scène !

Rating : … M parce que faire mal à lui (même un peu) relève du sacrilège.

Genre : euh…


Délivrez-le du Mâle : Le temps de la paix !

OS 1 : Dessine-moi un Bénou


Shun shoota dans une pierre qui n'avait rien fait de mal. Mais pour le moment, l'Andromède se fichait comme de sa dernière paire de bretelle de voir son image de gentille et pure âme qui a servit d'hôte à Hadès s'effilocher tel la botte de laine sous la patte des chatons. De toute façon, ça faisait bien longtemps qu'il ne se considérait plus comme immaculé. Son spectre n'était pas là, ça faisait des jours qu'il l'avait quitté pour retourner auprès de son dieu. Il lui avait promis qu'il reviendrait bientôt pourtant ! Une histoire de quelques jours avait-il dit ! Mensonge ! Ça faisait déjà une semaine ! Et la délégation spectrale n'était toujours pas là ! Il avait l'impression de devenir fou sans son homme !

Et les femmes qui n'arrêtaient pas de lui tourner autour ! Il devait se libérer tout seul maintenant et c'était moins marrant sans que son spectre ne vienne dans son noir surplis pour le sauver ! Certes au bout de la quinzième fois en une semaine c'était devenu barbant de jouer au prince noir et au prince à sauver. Il avait l'impression de faire un remake à la Saori. Zut alors ! Il voulait jouer un peu changer de rôle ! Comme celui de l'infirmière par exemple.

Je dois vraiment évacué cette tension et vu que je ne peux pas faire l'amour à mon homme reste plus qu'à m'engueuler avec Ikki. Au moins je pourrais essayer de lui faire comprendre que je ne suis pas un bébé et pas fait de sucre.

Mais Shun se rappela alors qu'il n'avait pas vu son grand frère depuis ce fameux cours d'éducation sexuelle avorté qui avait fini en première fois pour lui. Malgré lui, Shun rougit au souvenir alors qu'un sourire banane faisait remonter ses joues.

Il leva enfin les yeux du sol dallé de marbre blanc pour contempler le ciel mais fut arrêté par la vision des dessins qui ornaient l'immense frise au dessus des colonnes ioniques de la façade du temple popal.

Les dessins semblaient tout droit sortir de la réalité. Au centre on y voyait une Athéna heureuse dans une vaste prairie et mise en valeur par sa divine armure et son sceptre d'or qu'elle tenait. A côté d'elle il y avait un homme portant les habits du pope ainsi que le casque et le masque le rendant plus mystérieux et sévère que la femme. Pourtant il arborait un sourire tendre vers les douze temples protégeant Athéna. Et tout autour d'eux, un bélier doré qui regardait l'horizon, un taureau placide qui mangeait l'herbe grasse, deux jeunes hommes se ressemblant beaucoup qui jouaient, un crabe qui sortait de la rivière, ainsi que tout les autres signe du zodiaques étaient là, jouant, dormant, méditant, bien vivant en somme.

Les détails étaient tels que Shun était saisi par tant de vérité, de pureté et de joie du chef d'œuvre. Puis une idée vint à l'esprit du jeune homme et il rigola en se dirigeant vers sa cible dans la chambre des futurs bébés de Shion.


Il était de ces chevaliers de bronzes et d'argents inutile en temps de guerre mais fort demandé dans les temps des bâtisseurs et de paix comme ceux de la boussole, du compas, de l'octant, de la règle ou du sculpteur.

Mais comme certains porteur d'armures spéciales, il faisait maintenant partit de ces chevaliers qui n'obéissaient pas vraiment à Athéna et regardaient juste le monde autour sans trop intervenir.

Comme le chevalier de l'autel qui n'était pas seulement le second du pope. Il était celui qui dans les temps mythologiques était le seul chevalier avec celui de la vierge qui pouvait avoir un autre culte que celui d'Athéna. Mais contrairement au gardien du sixième temple, celui de l'autel pouvait officier en tant que prêtre dans les différentes manifestations religieuses. Il n'était pas rare au temps ou les dieux grecs étaient à l'apogée de leur puissance que le chevalier de l'autel soit le maître de cérémonie d'une de leur Messe et rite sacrificiel.

Comme le chevalier de la coupe qui venait et partait aux grés de ses envies. Il était le messager de l'avenir. Il faisait la jonction entre le passé, vieux souvenir du monde et le moderne présent qui s'enfuyaient. Il était maître des prophéties avec la pythie d'Apollon. Il lui arrivait parfois de ne pas raconter ses visions à la déesse. Le sanctuaire pouvait bien s'écrouler, la coupe resterait. Elle ne lui en tenait jamais rigueur, il avait ses raisons et la coupe était trop importante pour le monde.

Et maintenant lui aussi faisait parti de ses chevaliers de l'ombre, qui ne gagnait leur armure sans même voir Athéna ou le pope les adouber. Il faisait partit de ceux que l'on ne connaissait pas, qui ne jurait pas de rester fidèle, presque des renégats mais faisant partis de la grande famille du sanctuaire. Il montrait le monde, dans son passé, dans son présent, dans son avenir. Il exposait aussi ses désirs de calme et de sérénité dans ce monde de violents et de passionnés. Il exhibait les couleurs, les vrais, celles qui n'étaient que la réalité. Tout cela, grâce à ses pinceaux.

Il avait douze ans et il était…

« ALONE ! »

Il sursauta légèrement à ce cri qui venait de l'entrée de la chambre. Il ne reconnut pas la voix. Ce n'était pas celle légèrement hystérique et stressée de la plus jeune mère. Ce n'était celle radicale de la plus mature qui lui imposait ses désirs et ce n'était pas celle douce et sage du pope Shion qui lui disait de faire au gré de son imagination.

Il n'eut pas le temps de se retourner qu'on lui agrippait ses doux cheveux blonds et qu'on le tirait en arrière loin de son futur chef d'œuvre : un fier mérinos aux reflets dorés, deux brebis blanches et trois agneaux dans une douce nuit printanière sous les constellations du verseau et des poissons.

Il gémit sous la douleur et grimaça.

Il tomba au sol et un visage androgyne apparut au dessus de lui.

« Toi !» Susurra l'autre garçon. « Dessine-moi un Bénou ! "


Tatatataaaaaaaa mais que fait Alone, l'ancien hôte d'Hadès (âgé de 12 ans) en tant que chevalier du peintre ?

Les colonnes de styles ioniques : Ce style, peu utilisé pendant l'antiquité, a toutefois été repris pour des monuments modernes (tel le musée archéologique national d'Athènes). Les colonnes possédaient 24 cannelures, 18 rayons et avaient des bases. Leurs arêtes étaient à méplat.

La constellation du peintre : Le Peintre est une constellation de l'hémisphère sud faiblement visible. L'abbé Nicolas-Louis de Lacaille a introduit cette constellation en 1752 pour dénommer un pan du ciel austral dépourvu de nom. Appelée à l'origine le Chevalet du peintre, son nom a été simplifié au xixe siècle.