Nous vivons dans une société où le Japon n'est plus. La Grande-Bretagne a envahit le 1/3 du monde. Le japon ne résista pas à cette guerre. Le pays fut privé de son nom, son drapeau et de son honneur. Ce pays s'appelait désormais la Area 11 et ces habitants les elevens. Le pays d'avant n'est plu, il est mort, transformé en chiffre.
Maria faisait parti des gagnants, des riches, des dominants. Cette fille ne parlait pas, non par handicape, mais par choix. Elle faisait partit d'une famille de noble ridiculement riche et niait. Elle passait quand elle le pouvait la plus part de ces journée dehors. Elle allait voir quelqu'un de spéciale. Ceux qui faisaient parti des perdants, des pauvres, des dominés. Un eleven. Ils s'étaient connu il y a bien long, le temps où elle ne connaissait pas le fossé qui les séparait. Elle aurait dû être dégouté de ces êtres inférieur, néanmoins, ce garçon était bien mieux que tout ces personnes fanfaronnant, riant faussement qu'elle voyait a longueur de journée.
« Maria ! Tu es là ! Je ne t'avais pas vu, désolé ! » Sourit joyeusement le garçon
blond.
L'anglaise le salua de la main. Elle sortit un calepin de sa poche et commença à écrire les mots suivants.
- On va ou Hikaru ?-
Le blond réfléchit quelques secondes, puis demanda :
« Tu veux aller ville ? »
Maria secoua vivement de la tête. Elle détestait les endroits comme ça.
« Ah, oui… tu n'aime pas les lieux où il y a trop de monde. » il regarda un moment
le ciel nuageux.
« Et si on allait à la prairie ? » recommença-t-il
La fille sembla réfléchir puis acquiesça. Les deux adolescents coururent alors jusqu'à la prairie. Hikaru trébucha sur une motte de terre et roula jusqu'à être dos au sol. Maria le rejoignit aussitôt l'air soucieux. Le garçon se contenta de rire.
« Hé ! Regarde le ciel ! Ça m'en ferait presque oublié le monde dans lequel je vis… »
sourit-il amèrement.
Celle aux cheveux noirs le regarda tristement et puis s'allongea à côté de lui. Hikaru fantasma sur les différentes formes des nuages et Maria écrivait ses réponses sur son calepin. Ils entendirent des voix près de la prairie. Des anglais ! Hikaru se crispa et dit très vite à Maria :
« Ce sont des anglais ! Je dois y aller ! Je t'attendrais demain, comme d'habitude. »
Il courut à pas discret. Si des anglais les voyaient Lady Maria en compagnie d'un insecte comme lui, son amie risquerait d'avoir de gros problème. Un eleven n'a rien à faire avec une fille de son rang. Il ria à sa vie injuste, tellement misérable. Il retourna chez lui. Ce qu'il ne savait pas, c 'est que sa maison n'était plus qu'un tas de cendre et de sang.
