Titre : La philosophie des bas quartiers.

Auteur : Moira-chan / Moira / Momo

Rating : T, on va dire, pour les sous-entendus, comme d'hab'...

Genres : Drabble, death-fic, peut-être légèrement poésie.

Disclaimer :Les personnages appartiennent à Ryohgo Narita.

Je ne vais pas m'étendre sur ce texte. C'est très court. Et OoC, sûrement...

Mon amie Mia Suzuki-sama m'a mise au défi d'écrire la mort d'un personnage en 230 mots ; c'est chose faite xP En attendant, je me suis bien amusé avec le style... (J'ai fait une structure binaire, des rimes et une deuxième personne. Youhou xD)
Publié sur la forte incitation de Tapioka-chan. C'pas ma fauute *sort*

Playlist : Hatsune Miku - Renai Philosophia (Kurousa-P)


La philosophie des bas quartiers

La philosophie des bas quartiers est telle la morale bicolore des badauds, à l'aurore ; blanc d'un côté, noir de l'autre, et sans cesse la question, gauche ou droite, ange ou démon et dis-moi, tu es de quel côté, au fond ?

Le jour fait de toi l'homme, le garçon, la personne importante et puissante à la main basse et mise sur les gens, sur la ville, sur le monde même, l'informateur omniprésent omniscient, qui d'un clic ou d'un sourire maîtrise et contrôle, domine.
La nuit fait de toi la femme, le travesti, la silhouette délicate et jolie qui glisse ses longues jambes, minces sous les jupons, froufrous et volants, sur les pistes dans les clubs, près des bras contre les cuisses.

La lumière t'expose à la mort, pourtant ; tous les jours, le monstre qui t'appelle te crie te chasse et te poursuis, t'attaque et te vise mais jamais ne t'atteint ne te frappe ne te touche même, ne te blesse ne t'agresse vraiment ne te tue – il en est incapable, il faut croire.
Les ténèbres t'exposent à la mort, pourtant ; toutes les nuits, les faces et les visages qui t'interpellent t'apostrophent te tutoient te font la cour, t'effleurent te touchent ne te séduisent pas – incapables, eux aussi, impuissants.

L'inconnu a le couteau, pas Shizuo.
Et les ténèbres du night-club s'éteignent en lumière sur ton cadavre, à terre.


En quelques mots : j'ai un peu honte, quand même. XD