~*Doux ronronnement*~


C'est l'histoire d'un chat (*un chaton*)... d'un chaton (*c'est pas un chaton*)... qui n'est pas un chaton (*il est devenu un chaton*)... mais qui en devient un (*pas volontairement*)... mais qui ne l'a pas souhaité (*...*)... Ok, je vous laisse lire, c'est plus simple.

Les personnages et l'univers appartiennent à J.K. Rowling mais l'intrique m'appartient.


Snape venait de finir sa journée. Il avait eu droit encore à ceux qui osent se dire de sixième année, une bande d'incapable. Et pour encore plus rendre cette journée insupportable, il avait eu les Gryffondors avec les Serpentards. Potter, la célébrité irréfléchi et perturbante de l'école, avait encore fait exploser son chaudron et donc attirer l'attention sur lui, au plus grand plaisir du petit crétin vaniteux. Il ne prenait même plus plaisir à lui enlever des points ou à le mettre en retenue, le garçon en profitait pour faire des exploits pitoyables qui lui feront gagner plus de points qu'il pourrait en gagner en utilisant le peu qui lui reste de cerveau. Pestant contre les Gryffondors, il partie en direction de ses appartements privée, se trouvant dans un couloir des cachots.

Il allait enfin pouvoir se détendre et oublié cette mauvaise journée. Une fois devant sa porte il s'arrêta. Une marque sur le tableau du serpent argenté qui gardait ses quartiers le fit froncer les sourcils. Il se pencha et regarda plus attentivement la marque. Elle était semblable à une griffure faite pas une petite paire de griffe plutôt fine. Il tourna la tête de chaque côté du couloir mais, comme il s'y attendait, il n'y avait personne dans cette partie des cachots. Etrange. Il y passa outre et donna le mot de passe afin d'avoir accès à ses compartiments. Le serpent en argent soufla doucement en ouvrant le passage. Comme tout les soirs, il s'assit sur son fauteuil devant sa cheminé avec une bonne tasse de thé.

Le fauteuil était agréable, son thé était doux et apaisant et la cheminé donnait une chaleur réconfortante. Il soupira d'aise. Néanmoins, il sentit un malaise. Une chose lui manquait, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Ce malaise s'accentua se transformant en boule dans son estomac. Ca faisait maintenant un moment que ce malaise se manifestait, un très long moment. En fait, il se sentait mal depuis la mort de Lili. Il soupira de nouveau mais de désespoir cette fois-ci. Il repensa une fois encore à Lili, avant qu'elle soit avec ce stupide Gryffondor, lorsqu'elle était encore une jeune fille innocente et passionnée par ses talents en potion.

Etant deux surdoués, ils s'étaient rapprochés et si Potter n'était pas venu l'harcelé, cette relation aurait pu prendre un autre tournant. Lili ne serait pas morte et son rejeton ne serait pas là en train de lui mener la vie dure, lui montrant dans les yeux ce qu'il avait perdu. Tout ce qu'il avait c'était ses potions. Mais là encore, il était exploité non seulement par le Lord, le puissant Voldemort, mais pas le vieux citronné qui lui sert de directeur. En effet, il était un espion, risquait de mourir à tout instant et, pourtant, ont le surmenait à faire plus.

Depuis tout ce temps, il se demandait comment sortir de cette situation sans y laissé la vie. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas une petite touffe de poils passée derrière son fauteuil.

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Harry une fois les cours de la journée soupira. Le cours de potion a été encore un désastre. Snape faisait tout pour le rabaisser et lui donner une remarque désobligeantes. La haine qui vouait à son défunt père s'était dirigée sur lui dès le moment où le professeur de potion l'avait vu. En soi, il n'était pas si mauvais dans cette matière, s'il n'y avait pas les Serpentards qui lui lançaient des ingrédients dans son chaudron dès qu'il avait le dos tourné. Il ne prit pas la peine d'aller dans le Grande salle, il n'avait pas faim. Tout ce qu'il voulait maintenant, c'était dormir. Il se dirigea donc vers sa salle commune dans l'espoir d'avoir un peut de calme. Malheureusement, ce n'était compté sur son Némésis.

Drago Malfoy l'attendait dans un couloir perpendiculaire. Prit de surprise, Harry tomba lorsque le blond le poussa. Il entendit un ricanement et une critique qui se voulait moqueuse. Sans que Harry ne puisse réagir, le serpentard le pétrifia et l'envoya contre le mur. Sa tête heurta durement les pierres et il se sentit étourdit. Puis Malfoy lui envoya des sorts puis partit avec une sourire mauvais. Harry ne se sentait pas bien. Il ne pouvait pas bouger et sa tête tambourinait. Il se sentit défaillir. Mais, au moment où il crut qu'il allait enfin pouvoir tombé dans l'inconscience et avoir quelques heures de tranquillité, une étudiant qui semblait de quatrième année de Serdaigle lui renversa dessus des liquides. Le jeune aigle courait dans les couloirs, à ce moment là, pour ne pas être en retard et avoir son repas du soir. Il devait pour cela faire une commission au professeur Snape et poser des potions sur son bureau. Il ne remarqua pas le corps au sol à l'angle du couloir et trébucha dessus.

Harry poussa un crie d'agonie lorsqu'il sentit les liquide se répandre sur son corps endolories. Il avait mal, il n'arrivait pas à respirer. Un moment de calme et de tranquillité, sans rien ressentir, c'est tout ce qu'il demandait. Il n'entendit pas le jeune Serdaigle paniqué partir en courant chercher un professeur. Harry se tortilla de douleur pour ce qui lui sembla des heures. Mais deux minutes après le départ du garçon, la douleur s'arrêta aussi vite qu'elle était apparut. Harry soupira de soulagement, il allait enfin pouvoir dormir. Alors qu'il était inconscient, il ne remarqua pas que son corps se ratatina, rétrécissant, il perdit des cheveux et des poils doux et soyeux noirs le recouvrit ainsi que deux oreille duveteuses et une queue tout aussi noir que le reste de sa fourrure. Une minute s'était écoulée lors de sa transformation.

Harry se réveilla gauchement, se sentant encore étourdit et légèrement affamé. Il voulut poser ses mains sur la tête mais au moment où il effectua le geste, il s'écoula. Il réalisa alors que son environnement avait changé. Il se trouvait dans un couloir au mur en pierre. Les murs de pierres étaient gigantesques, le couloir semblait s'étendre à l'infini et une sorte de lumière tamisé éclairait les alentours. Il ne connaissait pas cette endrois. Il leva la tête et fixa, ahurit, le plafond qui lui semblait être à des dizaines de mètres plus haut. Puis, d'un geste vif il regarda le sol. Une dizaine de centimètres le séparait du sol remarqua que deux choses touffus au dessus de lui et les regarda attentivement. Il sursauta lorsqu'elle bougèrent et tomba sur le flan. Il comprit alors ce que c'était. Des pattes, il avait des pattes toutes petites et toutes noirs. Ce redressant maladroitement, Harry se demanda ce qui lui arrivait. Il essaya de faire un pas mais s'emmêla avec ses membres et se retrouva allongé sur le sol.

Après plusieurs tentatives, il réussit à marcher avec ses quartes pattes. Il était encore étourdit et se fia à son instinct, ne sachant pas où aller. C'est ainsi que Harry se retrouva devant un cadre représentant un serpent en argent. Le serpent était très grand et majestueux sur le tableau, ces écailles luisaient et ses yeux ambres brillaient. Harry l'observa avec émerveillement avant de sursauté violement lorsqu'il se mit à bouger. Ce dernier siffla et se mit dans une posture menaçante. Harry qui avait toujours aimé les serpents le regarda avec un air chagriné. Les serpents ne lui avait jamais fait de mal, ils l'aidaient même. Chez tante Pétunia, ils lui donnaient des conseils pour différencié les mauvaises herbes des autres, ils lui disaient des histoires ou décrivaient le monde extérieur de leurs points de vues. Pourquoi ce serpent réagissait aussi violement. Il voulut lui parler mais il n'émit qu'un faible miaulement. Le serpent se pétrifia, il semblait étonner et bouleverser.

*Une boule de poils parleur... non, j'ai du l'imaginé*

Harry lui sourit, où sourit comme le faisait sa nouvelle espèce, et essaya de dire au serpent qu'il le comprenait et que ce n'était pas son imagination. Bien sure, seulement des miaulements se firent entendre.

*Tu parles vraiment petite chose. Comment peut parler une boule de poils ?*

Harry pencha sa petite tête noir et le regarda fixement, donnant l'interprétation d'un hochement d'épaule. Des bruits de pas se firent entendre et Harry, surprit et apeuré, chercha une cachette. Il tourna la tête dans tout les sens mais ne trouva rien. Il commença à sauter d'un côté puis d'un autre complétement paniqué. Le serpent siffla tout un coup de douleur. Harry se retourna d'un coup et remarqua une déchirure en bas du tableau. Il voulut s'excuser, il ne savait pas encore bien magner ses griffes. Mais le serpents lui siffla d'entrer sans attendre. Ne sachant que faire, et ne savant pas où aller, Harry se jeta dans l'ouverture qu'avait fait le tableau alors qu'une silhouette apparut dans le couloir.

Harry se retrouva d'un un salon coloré seulement de vert nuancé avec un peu de marron. Une cheminé réchauffait agréablement la pièce. Un fauteuil confortable se trouva à quelques mètres du foyer sur un tapis épais, attendant son propriétaire. Il y avait très peu d'effets personnels, quelques livres et une horloge de ce que pouvait voir Harry de ca petite taille. Harry aimait l'atmosphère du lieu, il y dégageait une chaleur réconfortante. Il s'avança timidement et trouva trois autres portes. Ne sachant pas si le maître des lieux était présent il attendit quelques secondes dans un recoins sombre avant de s'avancé prudemment. Une des portes étaient ouverte, permettant à Harry de voir une petite cuisine bien aménagée.

Une agréable odeur de thé lui sauta au nez. Il s'approcha de la source de cette odeur mais un bruit de porte qui s'ouvre et des pas le firent sursauté. Il paniqua et chercha un coin pour se cacher. Il courra -boita- vers le fauteuil et se faufila dessous. De sa cachette, il distingua une paire de chaussure noir d'homme qui se dirigea vers la cuisine et quelques secondes plus tard, il revint dans sa direction. Harry ne bougea plus et n'osa plus respirer de peur d'être trouvé. Il sentit l'homme s'assoir et pousser un profond soupire de bien être. Harry se détendit légèrement et essaya de sortir de sa cachette sans faire de bruit. Malheureusement, l'espace était petit pour se mouvoir à son aise.

De plus, l'homme, en s'asseyant, l'avait encore plus raccourcit. C'est donc difficilement que Harry put se libérer. Durant sa manœuvre, il avait tendu l'oreille et lui semblait que l'homme ne se sentait pas bien. Il n'avait pas bougé, il fixait toujours le foyer, le regard perdu. Une fois la queue sortie de sa cachette, Harry longea prudemment le fauteuil. Il commençait à avoir vraiment faim et surtout une vague de fatigue vint le surprendre. Il bailla silencieusement puis regarda le doux tapis sous ses pattes. Prit d'un instinct primaire, il se roula en boule et s'endormit en ronronnant doucement. La chaleur de la cheminé le berçant. Avant de sombrer dans les bras de Morphée, il entendit un autre soupire de l'homme.

Ce soupir fit tordre le cœur de Harry par le désespoir qui transparait à travers. Harry aurait vraiment voulut consolé l'homme et lui dire que tout ira bien. Mais, de part sa nouvelle nature, un petit miaulement de réconfort sortie de sa gorge. Trop fatigué, il n'y prit pas conscience et ne remarqua pas l'homme tourné son regard d'un mouvement vif dans sa direction.

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Un chat. C'est tout ce que pensa Snape à cet instant. Un chat. Il avait eu, en premier temps, peur qu'il y ait quelqu'un dans ses appartements sans qu'il le l'ait remarqué lorsqu'il avait entendit un bruit camouflé, puis ça c'est transformé en panique quand il ne vit personne et enfin en surprise lorsqu'il avait vu une petite boule de poils noirs sur son tapis, près de ses pieds. Toujours pétrifié de surprise, il étudia attentivement le petit être. C'était petit, vingt centimètres peut être, avec un pelage noir qui semblait être doux au touché. Une petite queue noir remua faiblement avant de s'enrouler autour de l'animal. Un sentiment de tendresse le prit d'assaut. Il le rejeta violemment et reprit contenance. Il y avait un animal dans son salon. Mais qu'est ce qu'il faisait là ? Snape se leva doucement afin de ne pas réveillé le petit chaton, pas pars ce qu'il le trouvait très mignon et ne voulait pas le déranger, non, il ne voulait pas lui courir après s'il se réveillait.

Il le contourna donc puis le prit avec le plus de douceur qu'il put. Il avait l'impression que le petit chaton allait se casser dans ses mains. Il était très fin, sa fourrure cachant son état de maigreur. Comme il l'avait pensé, les poils étaient extrêmement doux. Il se surprit en train de caresser précautionneusement le chaton maintenant dans ses bras. Ne sachant que faire, il se rassit et se détendit au doux ronronnement qu'émettait le petit être. Il s'endormit avec un visage serein et un petit chaton au creux des bras.

Note : Je prévois environ 4 chapitres pour cette fic.