Bonjour à tous !
Eh bien...je suis un nouvel arrivant ici sur FanFiction mais j'avais tout de même l'habitude de lire des fictions sur ce site notamment sur le fameux couple Edward/Bella ( même si ça fait un bail que je n'en ai pas lu une ) oh et... certain d'entre vous ne vont pas aimer mais j'ai aussi un penchant pour le couple Drago/ Hermione ( Oui, j'ai un petit truc avec les méchants lol ! ).
Mais ces temps-ci j'avoue avoir eu un gros coup de cœur pour le couple Klaus/ Caroline dans The Vampire Diaries et donc un après-midi, je me suis mis à écrire comme ça, parce que j'avais cette petite histoire qui me rongeait de l'intérieur et il fallait que ça sorte ! Donc voilà, je suis ici pour vous faire partagez mes écrits et avoir vos impressions.
Maintenant un énorme aveu de ma part ! Je ne sais pas si je vais continuer ou pas à écrire la suite, eh bien parce que déjà je ne sais pas si vous les gars allaient aimer et puis je ne sais pas si...l'imagination, la passion que j'ai mis pour écrire cette histoire va disparaître alors je préfère vous le dire pour que vous n'ayez pas de grosse surprise !
Sur ce je vous laisse et je vous dis bonne lecture !
Disclaimer : Les personnes ainsi que la majeur partie des concepts autour de cette histoire ne m'appartiennent pas, elle appartiennent à Julie Plec, je ne fais que de les emprunter pour mon plaisir !
Chapitre I :
Heartbreacker.
Le tonnerre retentit et je levais les yeux vers le ciel alors que le déluge s'abattit sur moi. Je me trouvais dans les bois de Mystic Falls, me promenant seule. Ma petite robe blanche était trempée et mes pieds nus pataugeaient dans la boue alors que je continuais ma marche. Puis j'entendis le son de l'eau, sauvage, forte et bien assez tôt je me retrouvais à regarder les Chutes Mystique.
Soudain, j'entendis un bruit derrière moi. Quelqu'un s'approchait mais je n'avais pas peur, ce fut tout le contraire, mon corps se détendit et je ressentis un sentiment de bien-être incontournable. Je me tournais vers lui avec un sourire.
- Tu es en retard, lui reprochais-je.
Un grognement me répondit et j'observais le grand loup venir à ma rencontre d'une démarche confiante et entrain de pouvoir. Il était immense, me dépassant largement, il était beau aussi, sa fourrure d'une couleur blanc-argenté, même teinte que la lune et ses yeux dorés intense, puissants. Un sentiment de plénitude m'étreignit, j'aimais sa compagnie. Avec lui, je me sentais en sécurité, aimé, importante. Avec lui, je n'avais pas besoin de faire semblant, je n'étais pas la fille décevante, l'ami fidèle ou encore la petite amie compréhensif. Non, avec lui j'étais juste Caroline.
L'orage gronda à nouveau et un éclair fendit le ciel. Avec un soupir, je me mis sur la pointe des pieds et lui caressais derrière les oreilles, il aimait mes caresses et j'aimais les lui donner. Puis, il prit pitié de moi et s'assit à mes côtés et je me remis sur mes pieds, ses yeux dorés à ma hauteur. Mon sourire s'élargit et il frotta son nez contre mon cou et renifla mon odeur. Je fermais les yeux et plongea mes mains dans son doux pelage tout humide, me blottissant contre lui.
- Klaus…, murmurais-je calmement.
Je me réveillais en sursaut, la respiration haletante et regardais autours de ma chambre à Mystic Falls. La bouche toute sèche, je jetais un coup d'œil au réveil sur ma table de chevet qui indiquait 01h30 du matin. Avec un long soupir, je m'affalais à nouveau contre les oreillers derrière moi et fixais le plafond d'un air perdus.
Encore et toujours les mêmes rêves, soufflais-je.
Depuis ce moment dans les bois où je lui avais offert mon corps, je ne cessais de faire ces rêves. La première fois que ça m'était arrivé, j'étais terrifié, perdus et puis au fil des jours, je m'étais surprise à attendre ces nuits avec impatience.
Ça faisait deux semaines, depuis la dernière fois que je l'avais vu et je n'étais pas retourné à Whitmore, trop accablé par tout ce qui m'arrivait. Je n'étais pas censée ressentir cela pour lui. Tout devait se terminé après que nous avions couché ensemble. Pourtant…
Je veux ta confession.
Sa voix résonna entre les murs plus réels que jamais et je m'asseyais dans mon lit regardant autour de moi avec…espoir.
- Klaus ? appelais-je bêtement.
Je restais ainsi quelques minutes, tous mes sens en alerte guettant le moindre bruit qui trahirait sa présence.
Je soupirais et resserrais les couvertures autours de moi.
Lorsque nous aurons terminé ici, je vais m'en aller et je ne reviendrais plus jamais.
- Non ! criais-je dans le calme de ma chambre.
Je secouais la tête. Qu'est-ce qui m'arrivait ?
- Oh mon Dieu ! Je suis en train de devenir folle ! dis-je en plaquant une main sur ma tête.
Tu n'auras plus à me regarder dans les yeux et à cacher notre connexion sous de l'hostilité et du dégoût.
Je mordis ma lèvre inférieure douloureusement, les murs que j'avais érigés autour de moi s'effondraient, l'illusion dans lequel je vivais s'embrumait laissant place à la vérité.
- Stop ! plaidais-je.
Je ne pouvais pas laisser cela se produire. Je devais ignorer ses sentiments, les enfouir aussi profondément que possible.
Tu n'auras plus besoin de détester cette part de noirceur, cet intérêt que tu as pour moi malgré toutes les choses que j'ai faite.
Je déglutis et plaçais mes mains jointes contre mon cœur soudainement douloureux.
Je vais partir et tu seras libre.
Je reniflais et laissais échapper un cri d'agonis. Je croyais faire la bonne chose. S'il te plaît pardonne-moi.
Je veux juste…que tu sois honnête avec moi.
Je n'ai pas été honnête avec toi. Je n'ai pas été honnête avec moi-même. J'avais peur, je ne savais pas quoi faire d'autre. Pourquoi tu ne l'as pas vu ? Pourquoi m'as-tu cru ? Pourquoi m'as-tu laissé ?
Je vais m'en aller et je ne reviendrais plus jamais, je te le promets.
Et ce fut ma fin. J'explosais, laissant tous ces sentiments débordés. Je les avais reniées, je les avais craints.
Une larme s'écroula le long de ma joue puis une autre et encore une autre et bientôt ma vision se floutait. Je pleurais pour tout. Pour Bonnie qui était morte, pour lui qui m'avait laissé et pour moi qui n'avait pas eu le courage de l'arrêté, trop préoccupé par ma propre fierté.
- Klaus, appelais-je entre deux sanglots.
Tu l'aimes, me cria mon esprit.
Il avait fallu qu'il parte pour que j'arrive à l'admettre. J'avais eu si peur à l'époque vivant constamment dans le déni. Je l'avais repoussé et rejeté tellement de fois, alors même que mon cœur le reconnaissait et que mon âme l'acceptait, l'appelant à moi.
J'avais agis égoïstement, sachant que ce fut plus facile pour moi et ma petite vie superficielle. Et puis, il y avait Tyler, le bon gars, celui qui était censé m'aimer, qui ne torturait pas les gens ou qui ne tuait pas sans raison apparente. Il était censé être le bon choix, la sécurité. Pourtant, il était partit pendant si longtemps, ne revenant qu'il y a quelques jours alors même que Klaus lui avait libéré de son emprise et pendant ce temps là…j'avais évolué. Il avait changé, j'avais changé et je ne ressentais plus l'envie de reprendre notre relation. Je méritais mieux que d'être placé après sa nouvelle meute ou de cette Hayley. Je méritais plus que cela.
Maintenant, il y avait une autre personne qui hantait mes pensées. Qui faisait battre mon cœur mort avec juste un mot et qui me donnait envie de mendier pour ne serait-ce que sentir un soupçon de ses doigts virils sur ma peau.
Mais, il était trop tard et cette réalité était si douloureuse. Le fait de savoir, que l'on s'était trompé, que l'on ne pouvait plus revenir en arrière et qu'il fallait vivre avec les conséquences de ses propres décisions.
J'étais si fatigué de tout. De cette ville, du danger qui courait constamment derrière moi. Pour une fois, je voulais ne penser qu'à moi, qu'à ce que je voulais. J'avais l'impression d'étouffer, d'être prise au piège et peu importe combien j'essayais, je n'arrivais pas à trouver la sortie. Je voulais du nouveau, je voulais la sécurité, je voulais être aimé sans lendemain comme dans ces romans à l'eau de rose. Je voulais juste avancer et ne plus être seulement la Caroline Forbes meilleure amie d'Elena Gilbert ou fille du Shérif Forbes et il n'y avait qu'une seule personne qui pouvait me donnait tout cela : Klaus.
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Je sortis de la salle de bain, vêtu d'un autre pyjama en flanelle rose. Je frottais une serviette contre mes cheveux humides et m'assis sur mon lit. Je jetais la serviette quelque part et m'allongeais complètement sur le dos. Qu'allais-je faire maintenant ? Je devrais sans aucun doute retourner à Whitmore ou ma mère me botterait le cul bien assez tôt…
Soudain mon portable – dont j'avais momentanément oublié l'existence – sonna. Je me relevais en grognant et l'attrapais sur ma table de chevet. Je roulais des yeux en voyant un appel entrant de Stefan.
- Oui Stefan ? répondis-je.
- Hey ! J'ai besoin d'une faveur, demanda-t-il.
Je soupirais.
- Je t'écoute, dis-je en m'allongeant à nouveau sur mon lit.
- Tu savais que Damon avait rompus avec Eléna ?
Je souris.
- Bien sûr. J'ai même sortis le champagne ce jour-là ! plaisantais-je.
- Eh bien…je l'ai en quelque sorte convaincue que ce fut une décision stupide, marmonna-t-il.
Je hoquetais de surprise.
- Tu as fait quoi ? criais-je.
Je l'entendis soupirer.
- Quoi qu'il en soit…le point est qu'il devient irritant, de très mauvaise humeur et je pense qu'il essaye de la joindre pour réparer son erreur mais elle ne répond pas à son téléphone, déclara-t-il.
Je frottais mon front, résignée.
- Et c'est pour ça que tu m'as appelé. Pour que je puisse glisser un mot en faveur de ton grand frère psychotique ? dis-je.
Il rigola.
- Exactement.
Écoute. Je ne pense pas que ça soit une bonne idée. J'aurais adoré t'aider si je pensais qu'il était bon pour elle mais il n'est pas, fis-je.
Hypocrite ! Cria ma conscience.
- Caroline…Ne sois pas comme ça. Comment te sentirais-tu si tu étais constamment jugée par les gens qui t'entoures ? demanda-t-il avec sa stupide voix entrain de sagesse.
Je gelais.
- Pourquoi tu me dis ça ? Tu sais quelque chose ? demandais-je en alerte.
- Hum...je ne sais pas. Je devrais savoir quelque chose ? rétorqua-t-il suspicieux.
Je ne répondis rien et préférais changer de sujet.
- Es-tu sûr que c'est ce que tu veux ? Je veux dire depuis quand es-tu Team Damon / Eléna ou Eléna / Damon ou quel que soit le surnom qu'on pourrait leur donner…
- Écoute je pense que Eléna a une certaine influence sur Damon. Une bonne influence, rajouta-t-il. Elle le rend heureux et quand il est heureux…
- Il ne tue personne, le l'humanité le remercie !
- Ouais…, marmonna-t-il.
Il eut un silence et je pinçais l'arrête de mon nez.
- D'accord. Je vais t'aider. Il faut juste que je passe à Whitmore et…
- Attend. Tu n'es pas à Whitmore ? Où es-tu ?
- Je suis à Mystic Falls, répondis-je lentement.
- Depuis combien de temps ?
- Deux semaines ? répondis-je mais ça sonnait plus comme une question.
- Pourquoi ?
Je levais les yeux au ciel.
- Arrête l'inquisition espagnole Stefan Salvatore. J'avais quelques petits problèmes à traiter, dis-je.
- Okay…mais…tu vas bien ? demanda-t-il préoccupé.
J'inspirais et clignais des yeux alors que le visage de Klaus apparût dans mon esprit.
- Juste, ne t'inquiète pas…ce n'est rien que je ne peux résoudre…
Il eut un nouveau silence.
- Caroline ?
- Oui ?
- Je suis là, si tu as besoin, dit-il.
Je souris.
- Je te remercie Stefan.
Et nous raccrochâmes. Je fus sur le point de d'appeler Eléna lorsque, je le vis.
1 Appel manqué – Klaus.
1 Message vocal – Klaus.
Je retins mon souffle et avec mes doigts tremblant, j'appuyais pour écouter son message. Une main sur le cœur et l'autre tenant le téléphone serrer contre mon oreille.
- Caroline. Je suis actuellement à l'un de mes endroits préférés dans le monde, entourer par la nourriture, la musique, l'art, la culture et… tout ce que je peux penser là maintenant c'est combien j'aurais aimé pouvoir te le montrer…peut-être qu'un jour tu me laisseras.
Je souris grandement en entendant sa voix mêler à la musique de fond. Sans pouvoir, m'en empêcher, je réécoutais le message une seconde fois, puis une autre fois et encore une dernière fois.
- Tu me manques, stupide hybride sociopathe, soupirais-je malgré moi.
Une larme coula sur ma joue et je l'essuyais rapidement.
- Il est grand temps de prendre ta vie en main Caroline, me dis-je avec détermination.
Je me levais d'un bond et alla chercher mon ordinateur portable. Après quelques minutes, je trouvais ce que je voulais.
Peut-être que ce jour viendras plus vite que tu ne le pense Klaus.
Et je cliquais sur un vol en direction de la Nouvelle-Orléans sans hésitation.
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Je poussais les portes du Mystic Grill et repérais de suite Stefan et Damon à la table de billard. Sans plus attendre, je fis mon chemin vers eux.
- Hey ! les saluais-je.
Ils levèrent les yeux vers moi et je regardais Stefan.
- Alors, j'ai essayé de la joindre et elle ne décroche pas. Je suis ensuite parti à Whitmore et elle n'était pas là. Mais j'ai parlé à Aaron et il m'a dit qu'il ne l'avait pas vu de la semaine, de même pour Jérémie, déclarais-je.
Damon m'évalua septique.
- Attendez, attendez…Qu'est-ce qui se passe ici ? Et qu'est-ce que tu fais là ? Personne ne t'as invité, dégage, cracha-t-il à mon intention.
Je levais les yeux au ciel et tapais du pied.
- Je lui ai dit de venir. Caroline veut t'aider à renouer avec Eléna, contra Stefan.
Damon le regarda puis vacilla ses yeux vers moi surpris. Il jeta la queue de billard à travers la pièce et vint vers moi.
- Toi ? M'aider ? Mais tu me hais !
Je soupirais et croisa les bras.
- Tu m'as dit un jour que m'appeler Satan était une insulte pour Satan, continua-t-il.
Je jetais un coup d'œil à Stefan qui arqua un sourcil en ma direction, clairement amusé mais je l'ignorais, reportant mon attention à son idiot de frère.
- Eh bien…tu n'es pas parfait. Je ne suis pas parfaite. Personne n'est parfait mais le point est que tu aimes Eléna et Eléna t'aime…et je suis prête à mettre de côté mon aversion envers toi, pour elle. Tout simplement parce que c'est ce que les amis font, déclarais-je.
Ils me regardèrent tous les deux surpris et…avec respect ? Non…peut-être de Stefan, je le conçois mais Damon…il ne fallait pas abuser.
- Alors quoi ? Je reçois des conseils amoureux de la Prude de service maintenant ? fit-il en me désignant d'un geste de la main.
Je le regardais bouche bée.
- Hey ! Je peux être imprévisible et incroyable téméraire quand je le veux ! m'offusquais-je.
J'avais couché avec Klaus dans les bois. Un psychopathe…un sexy psychopathe…dont je suis tombé amoureuse…
Je secouais la tête. Ce n'est pas le moment Caroline ! me fustigeais-je mentalement.
- Je ne veux pas qu'on me traite comme un vulgaire bébé ! Je peux gérer Eléna tout seule, je n'ai pas besoin de votre aide ! gronda Damon offusqué.
Stefan leva les yeux au ciel.
- On ne fait que discuter Damon, marmonna-t-il.
- Je n'ai pas besoin de « discuter ». Et je n'ai pas besoin de ton aide, fit-il en se tournant vers moi.
Puis il s'en alla en direction du bar d'un air suffisant.
- Eh bien, nous devrions essayer de joindre Eléna encore une fois, soupira Stefan.
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Je fixais mon reflet dans le rétroviseur à l'avant puis sortis du véhicule et réajustais ma robe verte. Je regardais la grande maison des Lookwood et grimaçais. Stefan avait dit qu'Elena serait là d'où la raison pour laquelle j'ai pris la peine de venir…
- Allez Caroline, c'est juste une fête, me dis-je.
Une fête organisé par ton ex-petit ami…qui soit dit en passant essayait de te joindre depuis des jours…dans l'espoir de « raviver la flamme » mais tu ne peux pas puisque tu as couché avec son ennemi juré…oh ! Sans oublier tes sentiments amoureux envers lui !
Tait-toi stupide moi intérieur ! Ça y est je perdais la tête…je savais qu'un jour ça arriverait…
- Tout va bien se passer, relativisais-je.
Et ce fut d'un pas décidé, que je traversais la rue et me rendis à la partie qui avait déjà bien commencé. Je saluais quelques personnes lorsque mon téléphone bipa m'alertant d'un nouveau message. Je le retirais de mon manteau en cuir noir.
Où est Damon ? Eléna est déjà ici – Stefan, lus-je.
- Eh bien, je ne sais pas ! C'est ton frère pas le mien, marmonnais-je, alors que je composais le numéro de Damon en grognant.
Il décrocha à la première tonalité.
- Très mauvais timing blondie. Je gère une mésaventure du passé là, déclara-t-il clairement irrité.
- Eh bien dépêche-toi et ramène ton cul chez Tyler ! Eléna est ici, criais-je frustrée.
Bip…
Je regardais mon portable bouche bée.
Sérieusement cette abrutit venait de me raccroché au nez ?
Je secouais la tête en entrant dans la maison. Cette espèce d'ingrat n'était jamais satisfait de ce qu'on faisait pour lui…
Irritée, je poussais mon chemin à travers la foule sur la piste de danse, cherchant une trace de Eléna ou de Stefan, lorsque j'aperçus Matt dans un coin qui discuter avec une blonde et je décidais alors d'aller à sa rencontre.
- Hey Matt ! saluais-je sans un regard pour son amie.
- Hey Care ! Tu es venu ! me sourit-il.
- Bien sûr. Tout le monde est ici, alors je n'allais pas rester coincé dans ma petite chambre de dortoir…seule, marmonnais-je gênée.
Il ricana et leva un sourcil.
- Alors…à propos de Tyler, il espérait que tu viennes. Il a essayé de t'appeler mais tu ne répondais pas…
- Ouais…je voulais être seule…tu sais avec la mort de Bonnie et…tout le reste, dis-je difficilement.
Son sourire disparût à la mention de notre amie et je baissais les yeux sur mes escarpins vernis. La mort de Bonnie avait été difficile pour nous tous. Rien ne sera plus jamais pareil, tous mes plans, mes espoirs avaient été anéantis, emportés avec ma meilleure amie. Une partie de moi en voulait à Eléna pour cela…mais j'essayais d'y faire face sans jugement…nous l'essayons tous.
- Donc…tu veux que j'aille chercher Tyler ? me proposa-t-il après un moment.
- Non, lui répondis-je sur le bord des larmes.
Il fronça les sourcils et serra mon épaule.
- Care, tu vas bien ? Je…
Il fut coupé par un gars et je soupirais de soulagement.
- Matt, il y a plus chips. Ça te dérangerait de...
- Je vais m'en chargé, proposais-je un peu trop vite.
Sans plus attendre, je partis en direction de la cuisine et fermais la porte derrière moi. Je ne pouvais pas faire face à Tyler pour le moment. Que pouvais-je lui dire ? Ce n'était ni le moment ni l'endroit pour discuter de notre relation.
Secouant la tête, j'attrapais trois paquets de chips qui jaugeaient sur le comptoir et retournais dans le salon.
Je me dirigeais vers le buffet et commençais à vider les chips dans un bol lorsque soudain, j'aperçus Eléna. Je laissais mes activités de côtés et me précipitais vers elle.
- Ah ! Te voilà ! Où étais-tu ? Je n'ai pas arrêté de t'appeler et de t'envoyer des tonnes de messages toute la journée ! la réprimandais-je.
Elle leva les yeux au ciel et s'en alla, moi la suivant de près.
- Je suis désolée mais mon téléphone est mort…
Elle continua à avancer et je continuais à la suivre. Elle me semblait étrange, si je ne connaissais pas Eléna j'aurais presque cru qu'elle m'ignorait volontairement.
- J'ai fait quelque chose, déclarais-je subitement.
- Quoi ? demanda-t-elle irritée.
Je fronçais les sourcils et la retins par l'épaule. Elle se retourna vers moi clairement agacée.
- Écoute-moi ! C'est…important et j'ai juste besoin de le dire à quelqu'un, dis-je en me tordant les doigts nerveusement.
Elle soupira.
- Okay, je suis désolée. Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-elle.
Je pris une grande inspiration et me jetais à l'eau.
- Okay. Tu dirais quoi si je te disais qu'un certain individu était en ville, qu'on est allés dans les bois et que je l'ai embrassée ? commençais-je.
Elle me regarda perdus et je continuais à radoter.
- Il était là et il voulait clairement m'embrasser et donc je l'ai embrassé. Mais la chose est que j'ai adoré l'embrasser. Alors pour finir, je pense bien avoir couché avec lui. Mais je jure que ce n'était pas prévu. Mais après je me suis sentis si…si bien, racontais-je d'un air rêveur.
Concentre-toi Caroline ! criais-je dans la pensée.
- Et la personne dont on parle est…, fit-elle laissant la phrase en suspens.
Je mordis ma lèvre et la regardais indécis.
- Klaus, révélais-je finalement.
Elle écarquilla les yeux, surpris et peut-être un peu…peur.
- Oh ! Wow ! C'est…wow…c'est…wow…pour de vrai ? demanda-t-elle suspicieuse.
Je levais les yeux au ciel.
- Maintenant, pourquoi inventerais-je une chose pareille ? rétorquais-je.
Elle cligna des yeux et semblait sans voix.
- Mais le problème, c'est que je ne le regrette pas…Alors, est-ce que ça fait de moi - une horrible personne.
Elle croisa les bras ennuyée.
- Tu es la personne la moins horrible que je connaisse, marmonna-t-elle.
Puis son regard passa de l'ennuie à la pure exaltation. Et je ne comprenais pas vraiment la cause…
- Alors raconte ! C'était comment en comparaison de Tyler ?
Je la regardais bouche bée. Est-ce que Eléna Gilbert venait sérieusement de me poser cette question ?
- Eléna ! Sérieusement ?
- Allez Caroline Forbes, balance ! Tu as couché avec Klaus c'était comment ?
A priori la réponse était oui…
- Oh mon Dieu…, fit-elle contrit.
Contrit ? Pourquoi le serait-elle ? Je me retournais lentement et déglutis en apercevant Tyler descendre les escaliers, me fusillant du regard.
Oh non…
Il restait à quelques mètres de moi et tout ce que je pouvais voir lorsqu'il me regardait était haine pure.
Il s'en alla finalement, sans un regard de plus à mon encontre et je frottais mon visage affligée.
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- Oh mon Dieu ! Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je fais ? ne cessais-je de dire.
Je faisais les cents en face en face du bureau où Tyler se trouvait et me débattais avec moi-même pour savoir si je devais entrer ou pas.
Allez Forbes ! Il a bien droit à une explication…tu peux le faire…
Et avec un profond soupir, je poussais sur la poignée et entrais lentement dans la pièce à peine éclairé.
Je l'aperçus dos à moi, regardant vers l'extérieur.
- Dégage, cracha-t-il.
Sa voix rugueuse me fit sursauter et je déglutis.
- Tyler. Il faut qu'on parle, juste laisse-moi...
- Non ! Laisse-moi commencé, claqua-t-il. Klaus a tué des milliers de gens. La tante d'Elena, une meute entière d'hybrides, mes amis !
Il se retourna son verre de bourbon à la main et si son regard pouvait tuer je serais déjà raide morte sur son planché.
- Caroline. Il a tué ma mère ! rugit-il, brisant le verre qu'il tenait en éclat.
- Je sais mais..., dis-je en m'approchant de lui.
- Stop ! Je veux que tu t'en aille, exhorta-t-il.
Je déglutis.
- Va-t'en, siffla-t-il.
Je ne l'écoutais pas et fis un pas de plus vers lui.
- Ne t'approche pas de moi Caroline !
- Si tu…
- Je t'ai dit de partir ! cria-t-il.
Ses traits d'hybride commencèrent à sortir, ses yeux jaunes transperçant et ses crocs menaçant me firent reculer effrayé.
Ça ne devrait pas se passer comme ça. Il allait m'attaquer, je le sentais, je le savais. Il fit un pas vers moi et s'apprêta à bondir sur moi alors que je restais geler à ma place, toute tremblante.
Soudain Stefan s'interposa entre nous, l'envoyant valser contre le mur, une main autour de sa gorge.
- Tu es saoul, déclara-t-il.
Tyler rugit.
- Lâche-moi ! ordonna-t-il en se dégageant loin de Stefan.
- C'est quoi ton problème ? répliqua ce dernier.
Tyler jeta un regard de pur dégoût vers moi.
- Tu n'es pas au courant ? fit-il.
Je reculais encore secoué mais maintient son regard malgré tout.
- Elle a baisé avec Klaus, finit-il par dire.
Ses mots semblaient si crus, si plein d'amertume, que la nausée me monta à la gorge. Stefan se retourna vers moi choqué et je baissais les yeux vers le tapis, redoutant son regard.
Je passais mes mains tremblantes dans mes cheveux et je savais qu'il fallait que je sorte d'ici.
Et c'est ce que je fis. Je sortis en trompe de la pièce étouffante et fuyais à l'extérieur, bousculant tout le monde. Je plaquais une main sur ma bouche et courais vers le premier buisson que je vis, vomissant tout le sang que j'avais ingurgité plus tôt.
Ma gorge brûla et je tombais à genoux sur la pelouse, prise de vertiges.
- Qu'est-ce qui m'arrive ? gémis-je en plaçant mes mains sur ma tête.
Après quelques minutes, je pus enfin me relevais sur mes jambes encore chancelantes. J'essuyais le peu de sang qui restait sur mon menton, avec le dos de main et partit en direction de ma voiture.
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Je reposais mon dos contre le fauteuil rouge, regardant le feu crépité dans la cheminé, des Salvatore.
Je resserrais mes mains contre la tasse de thé à la camomille que je m'étais préparé plus tôt alors que mon esprit ne cessait de rejouer ce qui s'était passé à cette fête. Tyler avait essayé de me mordre. J'aurais pu mourir. Bon…peut-être que j'étais trop dramatique…
Je pris une gorgée de mon thé lorsque j'entendis la porte claqué et j'aperçus Stefan.
- Hey ! déclara-t-il surpris. Tu étais là. Je t'ai cherché partout.
Je lui offris un pal sourire.
- Eh bien, ta maison semblait un bien meilleure endroit pour se cacher, dis-je.
Il me regarda et s'approcha de moi alors que je baissais les yeux sur ma tasse.
- Stefan, commençais-je. Tu es mon meilleur ami, le frère que je n'ai jamais eu…
Je déglutis.
- Et j'ai...besoin que tu sois francs avec moi, continuais-je. Je ne t'en tiendrais pas rigueur et je comprendrais parfaitement si tu ne voudrais plus me voir ou...
- Caroline, me stoppa-t-il.
J'arrêtais de divaguer et sentis ma lèvre inférieur trembler. Je savais que les larmes n'allaient pas tarder à venir.
- Est-ce que tu me hais maintenant ? murmurais-je.
Je l'entendis soupirer et je levais les yeux sur lui qui prit le fauteuil en face de moi.
- Lorsque j'ai couché avec Katherine. Comment as-tu réagis ? me demanda-t-il.
Je fronçais le nez et il me prit la main amusée.
- Eh bien, honnêtement ça m'as dégoûté mais...
- Mais tu ne serais pas assise en face de moi, si tu m'en voulais, me coupa-t-il.
Je retirais ma main vivement et le regardais incertain.
- Stefan...je...la chose est que je ne regrette pas ce qui s'est passé et je ne peux pas voir cela comme une erreur, dis-je doucement.
Il inspira et je fermais les yeux laissant les larmes inondés mon visage. Dieu, qu'est-ce qui m'arrivait à pleurer pour tout ? Pathétique…
- Caroline…as-tu des sentiments pour Klaus ?
Il n'y avait aucune trace de jugement dans son ton, juste de la pure curiosité.
- Je...je suis censée le détesté, le haïr après tout ce qu'il a fait mais...
Je soupirais.
- Mais, je ne peux pas. Je ne sais pas ce qui s'est passé, je me sens si libre en sa présence, il me fait éprouver des sentiments si fort, intense. Et... lorsqu'il est partis j'étais si vide, dépourvus de vie, reniflais-je. Et j'ai tellement rêvé de cette amour épique, passionnel et je l'ai trouvé avec...lui qui pourrait facilement se faire passer pour le neveu de Satan !
Il me prit dans ses bras alors que je sanglotais incontrôlable.
- Je suis effrayé. Ça devrait pas se passer comme ça, pleurais-je.
Il me caressa les cheveux me réconfortant silencieusement.
- Tout va bien se passer, Caroline. Tout va bien se passer, ne cessa-t-il de me dire.
Et je voulais tellement y croire. Mais au fond de moi, je savais qu'il avait tort.
Alors, qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce stupide ? Je veux dire, je suis loin d'être un écrivain...alors...
