Ça y est ! J'ai enfin fini cette fic !
J'ai failli poster le premier chapitre il y a maintenant 15 jours, mais heureusement que je ne l'ai pas fait parce qu'avec la fin que j'ai trouvé avant-hier juste avant de m'endormir, il y aurait eu une incohérence dans certains chapitres que du coup, j'ai dû remanier quelque peu...
Mais ça y est, le mot "fin" est écrit !
Alors je vous la présente :
Son titre ? L'homme est une femme comme les autres...
Son genre ? Slash, bien entendu
Son rating ? "M" et vous me connaissez, ce n'est pas pour rien que je l'ai choisi. Je rajoute également que cette histoire raconte une "MPREG", c'est-à-dire une grossesse masculine. Alors si vous n'aimez pas le concept, et bien au revoir !
Son résumé ? Vous avez vu l'épisode "Tao of Rodney" ? Et bien voilà ce que Rodney aurait eu si ça avait été moi qui avait écrit le scénario. Et je suis presque sûre que bon nombre de lectrices auraient aimé voir mon histoire être transposée à l'écran.
... Ouais bon, on peut toujours rêver...
Disclaimer : Cette histoire a été écrite dans l'unique but de distraire les lecteurs et je ne touche donc aucune rémunération. Le nom et les personnages ne m'appartiennent pas, sauf celui d'Elsa et de Kahlan.
Petite note de mwoua : Cette histoire a commencé à germer dans mon esprit le lundi 5 Mai 2010 et comme vous le savez (enfin, pour ceux et celles qui ont lu mes autres fics), j'ai eu une grosse panne d'inspiration puisque je n'ai réussi à écrire le mot fin qu'hier, le 10 février 2013 !
Cela me conforte plus que jamais dans ma décision de ne jamais commencer à publier une histoire avant qu'elle ne soit entièrement finie parce que je n'aurais pas aimé vous faire poireauter pendant trois ans !
Bon, et bien il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture !
oOoOooOoOooOoOooOoOo
L'homme est une femme comme les autres...
Chapitre 1
Cité d'Atlantis, plus précisément à l'infirmerie...
-Restez calme... Prononça Carson d'une voix douce.
-J'voudrais bien vous y voir, vous ! S'écria Rodney d'une voix hargneuse.
-Tu devrais respirer... Commença John.
-Mais c'est quoi cette phrase à la con ? D'APRES TOI QU'EST-CE QUE J'FAIS ? Hurla le scientifique.
-C'est bien Rodney, continuez comme ça...
-AAAAaaaAAAaahHHHhhhHHhhhhh !
-Wouah ! Gémit John en passant le doigt sur le lobe de son oreille, je l'ai senti passer celle là !
-Et moi... donc... Haleta Rodney en essayant de reprendre une respiration normale.
-C'est très bien... continuez comme ça... tout va bien... Affirma le docteur d'une voix calme.
-Tout va bien ? Mais j'ai l'impression qu'on me déchire les entrailles !
-C'est normal...
-Ah vous trouvez ? Dites-moi, c'est normal que je me trouve LAAAààààààààààà... oh bon sang... ça fait mal... Gémit Rodney.
John regarda Carson, lui posant muettement la même question. Parce qu'il restait persuadé que ce qu'il se passait en ce moment n'était pas du tout normal.
Le docteur haussa légèrement les épaules, un peu dépassé tout de même...
-Vous ne pouvez pas le soulager ? Demanda alors John.
-Je lui ai déjà donné le maximum... mais vous connaissez...
Le docteur ne finit pas sa phrase, se contentant de pencher la tête en direction de son "patient".
Le militaire tourna de nouveau son regard vers Rodney et passa tendrement sa main sur le front moite.
Le pauvre scientifique n'en pouvait plus. Il avait l'impression que ça faisait des heures et des heures qu'il était là, allongé, à souffrir le martyr. Et le pire, c'est que selon ce charlatan de médecin écossais, c'était tout à fait normal !
-Ça va aller Rodney, ça va aller... Murmura John doucement.
-Toi, t'ouvres encore la bouche pour dire ce genre de connerie et j'te castre ! Répliqua du tac-au-tac Rodney en le fusillant du regard.
-Mais...
-Y'a pas de mais ! C'est à cause de toi que je suis làààààààà ! Oh pitiéééé, faites que ça s'arrête... Gémit-il en fermant les yeux, épuisé.
John regarda encore Carson et voyant ce que le docteur était entrain de faire, se retourna très vite vers Rodney. Il poussa alors un soupir de soulagement quand il vit que le scientifique était tellement fatigué qu'il ne rendait pas compte de la position dans laquelle le mettait le docteur...
Et ce n'était franchement pas plus mal pour ses tympans...
-Rodney, maintenant, vous allez poser vos mains là-dessus et quand je vous le dirais, vous prendrez une grande inspiration et...
Rodney ouvrit alors les yeux et remarqua enfin la situation.
-Quoi ? Mais pourquoi je suis comme ça ? S'exclama t-il en rougissant comme une tomate archi mure.
-Je t'ai déjà vu... Dit alors John, et Beckett est docteur...
-Peut-être, mais c'est pas une raison ! S'entêta Rodney.
-Je ne peux pas faire autrement, Rodney, il va bien falloir que j'ai la place pour faire... euh... ce que j'ai à faire... allez, ne faites pas l'enfant !
-Ne me parlez pas sur ce ton ! S'emporta McKay.
-Mais Rodney... Essaya John.
-Toi, tu la fermes ! Je veux plus t'entendre ! Et si je pouvais me passer de te voir, ça s'rait pas plus mal ! C'est ta faute tout ça ! J'en ai marre... j'ai mal et je suis fatigué... j'voudrais qu'ça soit déjà fini...
-Nous sommes bien d'accord là-dessus ! Confirma Carson, mais pour ça, il faut pousser ! Allez !
Rodney prit alors conscience que s'il ne faisait pas ce qu'on lui disait de faire, personne ne pourrait le faire à sa place. Alors il se redressa un peu, aidé timidement par John qui glissa une main en bas de ses reins, puis agrippa les barres de métal, inspira un grand coup et contracta tous ses muscles.
-C'est très bien ! S'exclama Carson, ça va aller plutôt vite ! Allez, encore un peu et vous pourrez prendre une minute de repos !
-C'est trop... c'est vraiment... trop gentil ! Vous êtes... sûr que je peux... au moins ? Haleta t-il.
Puis il inspira un grand coup, contracta ses muscles et bloqua sa respiration pendant plusieurs secondes, avant de souffler bruyamment, sous les encouragements de John.
-C'est bon ! Vous pouvez rester allonger un peu et reprendre votre souffle ! Annonça Carson, un grand sourire aux lèvres.
-Tu vois, tu fais ça très bien... Murmura John.
Rodney tourna la tête vers lui tellement vite que John aurait presque pu entendre ses vertèbres craquer sous l'effort.
-Qu'est-ce que j't'ai dit, toi ?
-Vous voulez voir, colonel ? Dit alors Carson pour détendre un peu l'atmosphère "légèrement" tendue.
-Si tu bouges d'ici, je promets de faire de ta vie un véritable enfer... Le menaça Rodney en le regardant froidement.
John, qui avait amorcé un mouvement vers le docteur, revint à sa place l'air de rien et posa une main sur celle de Rodney, complètement crispée sur le drap.
Il ne faut pas contrarier un McKay en colère.
Jamais...
oOoOo
Dans le bureau d'Elisabeth...
-Vous croyez que tout va bien se passer ? Demanda la dirigeante en se triturant les mains.
-Ecoutez, je pense que Carson est tout à fait apte... Commença Teyla.
-Mais la situation est totalement inédite !
-Ça, je ne peux pas dire le contraire... Répondit l'Athosienne en souriant.
-Je devrais peut-être aller voir...
-Je ne pense pas... Coupa Teyla en levant la main.
Elisabeth qui avait commencé à se lever, poussa un petit soupir et se rassit.
-Vous avez sans doute raison...
-Je ne crois pas que Rodney serait ravi de vous voir à ses côtés en ce moment... mais je pense qu'on sera averti dès que tout sera fini.
Les deux femmes se regardèrent, puis sourirent.
-Quelle aventure, tout de même ! S'exclama Elisabeth.
-C'est sûr que ce n'est pas courant ! Rajouta Teyla.
oOoOo
Retour à l'infirmerie.
-J'te hais...
-Mais... Commença John.
-La ferme !
Le militaire rougit puis détourna le regard. Il savait que Rodney détestait par-dessus tout la souffrance et il se sentait honteux. Il était tout à fait conscient que le scientifique avait raison de dire que c'était de sa faute s'il était là, mais en même temps, ils étaient entrain de vivre quelque chose d'exceptionnel. Et il était à la fois content et assez angoissé...
Comment allaient-ils faire ?
Comment allaient-ils s'en occuper ?
Et allaient-ils savoir s'en occuper au moins ?
Tant de questions...
... Et pas une seule réponse !
En tant que militaire, il avait été préparé à beaucoup de choses. Mais certainement pas à ça !
-Allez, c'est bientôt fini ! Encore un petit effort et vous pourrez admirer votre merveille !
-Ça, c'est vous qui l'dites... Marmonna Rodney à bout de souffle.
-Bon, poussez encore une fois, mais doucement... voilà... vous pouvez vous reposer... laissez-moi faire le reste...
John vit le docteur s'affairer, la sueur lui coulant un peu du front et une infirmière s'approcha de lui, une grande serviette bleue dans les mains.
-Ça y est... plus qu'une épaule... et...
Ouiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnn n...
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiinnnn...
-Bonjour mademoiselle... Chantonna alors Carson en souriant de toutes ses dents.
Rodney se rallongea brusquement et se détendit enfin.
Il était en nage, avait mal partout et surtout, il était complètement épuisé. Mais ça y était enfin, son calvaire venait de s'achever !
-Et voilà...
Il entendit vaguement les paroles, étant trop occupé à essayer de respirer de façon normale. Mais il ouvrit les yeux brusquement quand il sentit des mains étaler quelque chose sur son ventre...
... Et il vit Carson déposer un paquet gluant et sanglant sur une serviette bleue.
Puis le docteur attrapa d'une main habile les pinces que lui tendait son assistante, les serra sur le cordon et se tourna vers John.
-Colonel Sheppard... vous voulez... ? Lui demanda t-il en tendant une paire de ciseau.
Effaré, le militaire regarda l'instrument et blanchit immédiatement.
-Qu... quoi... ? Couina t-il.
-Vous voulez couper le cordon ? Insista le docteur en souriant.
-Je sais pas si...
-Mais si ! Ce n'est pas douloureux vous savez et puis, elle ne va pas rester accrochée toute sa vie à sa mèr... euh... à Rodney... Se reprit-il très vite.
Angoissé, John prit la paire de ciseau et s'approcha.
-Comment...
-Là, juste entre les deux pinces. Allez-y !
Le militaire prit une grande inspiration et coupa.
-Bien ! Maintenant, on va vous l'emprunter pour la nettoyer un peu... mais ne vous inquiétez pas, on vous la ramène dans pas longtemps...
Une infirmière s'approcha de Rodney et emmitoufla le bébé dans une autre serviette avant de l'emmener un peu plus loin. John put voir une grande bassine transparente pleine d'eau et la femme lui nettoya le visage avant de la baigner doucement dedans.
-Franchement, vous voir assis entre mes jambes n'est pas un de mes fantasmes... Grimaça Rodney, alors si vous pouviez m'aider à les enlever de ce truc...
-C'est-à-dire que... Se risqua à prononcer Carson.
-Quoi ? Je viens juste de mettre au monde un enfant ! Moi, un homme ! Vous ne pensez pas que ça me met en tête de liste des personnes qui peuvent faire ce qu'elles veulent ?
-Rodney, si tu laissais parler... Tenta John.
-Toi, je t'ai pourtant dit de te taire !
-Maintenant ça suffit ! S'exclama le militaire un peu en colère, je sais que tu viens de passer un moment difficile, mais ce n'est pas une raison pour être aussi désagréable !
-Un moment difficile ? Mais ce n'est pas toi qui viens de faire sortir un braillard de ton ventre !
-Un... mais tu te rends compte que c'est de notre bébé que tu parles ? Murmura John atterré.
-Ooh mais ça, je risque pas de l'oublier ! J'étais aux premières loges, j'te signale ! Ironisa Rodney.
John se redressa, peiné par la réaction du scientifique. C'est vrai qu'il ne venait pas de passer le meilleur moment de sa vie, mais de là à traiter leur enfant de "braillard"...
-Rodney... on vient d'avoir un enfant... Commença t-il.
-Non ! Moi je viens d'avoir un gosse, toi, tu viens d'en prendre pour vingt ans d'emmerdes ! Rétorqua le scientifique.
Un toussotement discret se fit entendre au pied de la table, leur faisant tourner la tête dans cette direction en même temps. Ils virent tout d'abord une touffe de cheveux noirs, puis deux yeux bleus et un sourire radieux montrant une superbe rangée de dents blanches fit son apparition juste entre les jambes de Rodney.
-Maintenant, il ne reste plus qu'à expulser... Commença Carson.
-Quoi ? Parce que c'est pas fini ? Me dites pas qu'il y en a encore un ! Couina Rodney.
-Non... il faut que le placenta sorte...
-Le quoi ? S'exclamèrent le scientifique et le militaire en même temps.
Carson fronça les sourcils en regardant les deux hommes, étonné.
-Vous n'avez pas eu de cours de sciences naturelles à l'école ? S'étonna t-il.
-Si ! Rétorqua Rodney.
John ne répondit qu'en secouant la tête de haut en bas.
-Et bien vous savez que lorsque un enfant vient au monde, il n'y a pas que lui qui sort du ventre, il faut aussi que le "sac" qui l'a nourri pendant tout ce temps soit évacué... et donc...
-Et donc c'est pas fini... Se lamenta Rodney. Je suis fatigué et je ne sais pas si... ohhhh... bon sang... ça recommence !
-C'est normal ! Ce sont les contractions qui indiquent que vous y êtes ! Allez, encore un petit...
-Si vous dites encore une fois qu'il faut que je fasse un petit effort, je vous jure que je trouverais bien quelque chose qui vous fera regretter d'être né !
-Euh... bon... et bien... il faut juste pousser un petit peu et ça...
-Y'a quelque chose qui sort ! Coupa Rodney.
-Oui... ne bougez pas... laissez-moi faire...
John posa sa main sur celle de Rodney, qui ne s'en rendit pas vraiment compte. Et alors qu'il entendait un "floc" et que l'infirmière repartait avec un haricot sanguinolent, il jeta un œil sur la droite. Et là, son regard fut captivé.
-Colonel ? Ça va ? S'inquiéta Carson.
-Lui, vous lui demandez si ça va, mais pas à moi... Se plaignit Rodney.
-Tout va très bien pour vous ! Maintenant, je vais vous aider à reposer vos jambes sur la table de travail. Juste un petit...
Mais il ne finit pas sa phrase, se rappelant les menaces pas tout à fait lancées en l'air...
oOoOo
John était obnubilé par le petit bout de chou qui prenait un bain, à quelques pas de lui. Puis, n'y tenant plus, il s'éloigna un peu de la table de travail sur laquelle était couché Rodney et s'approcha de la baignoire...
Il marchait. Il le savait parce que l'infirmière se rapprochait de plus en plus de lui...
Et pourtant, il n'avait pas conscience des pas qu'il faisait.
-Laaa... c'est bon, hein ? Oui... tu aimes ça ? Tu vas être toute propre et toute belle ma chérie...
John, le cœur battant la chamade, regardait la jeune femme occupée à donner le bain au bébé. Il était fasciné par le spectacle.
-C'est ma fille... Murmura t-il d'une voix rauque.
-Tiens... regarde qui est là, c'est papa ! Venez colonel... vous voulez finir de la laver ? Proposa gentiment l'infirmière.
-Non... non... je ne pourrais pas...
-Et pourquoi ? Allez... venez à côté de moi. Vous allez mettre votre main gauche sous sa tête et avec la droite, vous passez l'éponge doucement sur son corps... ce n'est pas difficile !
-Et si je lui fais mal ? S'inquiéta t-il.
-Un bébé, c'est solide ! Et puis je reste à côté de vous pour vous guider. Vous savez, vous n'êtes pas le premier père à laver son enfant et je peux vous garantir que vous ne serez pas le dernier !
-Vous êtes sûre ?
-Sûre à 100% ! Affirma la femme. Allez, c'est à vous !
Impressionné par l'immense tâche qui lui tombait dessus, John fit exactement ce qu'elle lui avait dit de faire.
... Et un bonheur immense s'empara de lui en nettoyant le petit ventre rebondi de son bébé...
Son cœur se mit à battre encore plus vite et une larme coula, sans qu'il s'en aperçoive...
Sa fille...
Il donnait son premier bain à sa fille...
oOoOo
-C'est fini ! S'exclama Carson. Tout est parfait !
-Enfin... Soupira Rodney en fermant les yeux à nouveau.
-Vous avez été très courageux... je vous félicite ! Vous êtes les heureux parents d'une ravissante petite fille ! Au fait, comment va s'appeler cette demoiselle ?
-J'en sais rien...
-Vous n'en avez pas discuté avec Sheppard ?
-Non... quand j'ai appris qu'il m'avait fait un môme, nous n'avons plus vraiment eu de rapports autrement que pour le boulot...
Rodney se mit à rougir et Carson pensa aussitôt qu'il lui mentait.
-Mais... vous étiez pourtant... comment dire... euh... consentant ? Demanda t-il quand même.
Rodney ouvrit et ferma la bouche plusieurs fois sans qu'aucun son ne sorte.
Dire qu'avant, il trouvait les anciens fascinant. Mais là…
Décidément, ceux-là, ils en avaient fait des conneries...
oOoOo
A suivre...
oOoOo
Et voilàààà !
Bon alors, quel est le verdict ?
J'attends avec impatience de savoir si j'ai bien fait de me torturer le cerveau à essayer de ne pas bâcler cette histoire commencée il y a trois ans maintenant !
En attendant, je vous souhaite à tous et à toutes une excellente semaine !
Bizzzz
Et merci de me lire...
Vous avez aimé ma fic ? J'en suis ravie !
Alors si vous ne voulez pas mettre une review, c'est tout à fait votre droit, je le reconnais. Mais ne mettez pas ma fic dans votre liste des fics favorites !
