Titre : Pauvre Petit Corbeau

Rating : On va mettre T mais je sais pas trop ^^

Disclaimer : Les personnages viennent de Yana Toboso du manga « Black Butler » ou « Kuroshitsuji »

Note : première fic...J'accepte les critiques (sa pourra me servir pour plus tard). ça part d'un rêve que j'ai fais, à vous de juger.


Pauvre Petit Corbeau

Pleurant tout seul.

Il avait jadis essayé de comprendre les humains, Ils étaient si étrange pour Lui.

Ils voyaient les humains comme des êtres trop sur d'eux, s'attirant tout les regards juste pour se sentir puissant et surtout pour être heureux. Mais quand Il les voyaient tomber de haut, Il riait mais son sourire sonnait faux. Il aurait voulu être comme eux, où au moins avoir la chance de partager sa vie comme les humains le font si bien, mais personne ne le voulait, à cause de sa couleur sombre.

Personne ne veut de toi,

Tu apportes mauvais présages.

Quand Il voyait les être de son espèce, voyageaient en groupe, se trouvant un endroit tranquille. Alors que Lui, seul, c'était choisit l'église, il y avait du bruit, mais au moins Il pouvait étudier les humains. Ah, que cette race le fascinait. Mais c'était avant ce jour, où Il comprit la vraie nature des hommes.

On te fui comme la peste,

Car tu es le messager des Ténèbres.

La messe était fini, les enfants en habit du dimanche sortirent en courant sous le regard des parents pour s'amuser avant le repas. Il vit les petits êtres qui étaient allés derrière l'importante bâtisse, vers là où les humains y entre mais ne ressortent jamais. Il décida de les suivre, de toute façon, Il n'avait rien d'autre a faire. Mais avait-il fait le bon choix ? Il le regrettera surement trop tard.

Il se percha sur la première pierre tombale qu'Il trouva, le groupe d'enfant étaient accroupis dans l'herbe grasse, les garçons ricanaient, les filles réconfortaient l'une des leurs qui gémissait :

- Il faut pas faire ça ! Il ne vous a rien fait ! Dit-elle entre deux sanglots.

Personne ne l'écouta, Il regarda dans la même direction que les enfants et vit un chat.

- Stupide animal ! Dit un garçon en brandissant un lance-pierre, Il ne sait même pas rendu compte qu'il a été visé !

Mon Pauvre Petit Corbeau

La mort est-elle ton seul ami ?

Regrettes-tu Si vite La vie ?

Les garçons ricanèrent, Lui non. Il aimait bien ces animaux, Il les trouvaient intelligent et indépendant contrairement au chiens qui avait toujours besoins d'aide des humains. Le garçon arma son arme et visa. La petite fille regarda un instant avant de pleurer encore plus, Lui retient juste son souffle. Le tireur tira et le visé tomba. Les garçons crièrent de joie, le chat miaula de douleur, sa patte arrière blessé l'empêchera pendant un petit moments de bouger. Lui ne trouva pas ça rigolo et décida qu'Il en avait suffisamment vu et décida de partir.

De tes ailes souillées,

Tu traverses ces villes d'où tu es bannis.

Il s'envola sans regarder derrière Lui, Il entendit les enfants chuchoter et rires mais Il décida de ne pas y faire attention. Il pensa que le chat aller surement bientôt s'échapper et les enfants ne pourront plus lui faire de mal. Soudain, un douleur lui traversa le membre gauche. Il tomba a terre et ne compris pas de suite. Le choc lui engourdit le corps et Il tourna la tête pour voir son membre blessé, un filet de sang s'échappant déjà de ses plumes. Il se demanda pourquoi ils l'avaient été visé ? Il n'avait rien fait de mal pourtant ?

-Je l'ai eu ! Je l'ai eu ! On va le tuer, cette oiseau de malheur !

Il regarda ses tortionnaires s'approcher de Lui, tout doucement, de vilains sourires enlaidirent leurs visages qu'Il trouva moins beau. Tout compte fait, Il ne voulait pas leurs rassembler. Les humains n'étaient pas si enviable si ils étaient tous comme ça. Un des enfants sorti un couteau de sa poche lui planta dans l'autre aile, tortilla le couteau et l'enfonça dans l'abdomen.

-Comme ça, je suis sûr qu'il ne partira pas !

Il voulu crier mais rien ne sortit a par du sang.

Oh, mon Pauvre Ami Solitaire

Ton péché est l'envi, Tu n'atteindras jamais le paradis.

Il les regarda rigoler, la petite fille, elle, ne pleurait plus. On ne faisait plus de mal au petit chat après tout, il avait réussit a s'enfuir. Lui par contre ne pouvait plus bouger, la haine remplit avidement son cœur solitaire.

Les parents appelèrent leurs rejetons, ils partirent tous, regrettant de n'avoir pas pus regarder la mort attraper son animal de compagnie. Il se retrouva finalement seul. De sombres nuages emplirent l'air et en quelques secondes, une triste pluie se forma et tomba sur sa tête. Il ne pouvait plus bouger, juste regarder ce ciel aussi gris que ses pensées. Il avait tellement eu envi d'être comme les humains. Il regrettait d'avoir passé sa courte existence à les suivre, les observer, les aimer. Il ferma les yeux, mais cela pour combien de temps ?

L'enfer sera ton seul abris,

Et cela jusqu'au restant de ta douloureuse vie.