Un petit truc qui m'est passé par la tête. Bonne lecture !


L'objet du désir. De mon désir. Il était là, se dressant fièrement juste devant moi.

J'avais dû me battre pour l'avoir. Une bataille que j'avais gagné à force de patience et d'ingéniosité. J'avais été plus malin que lui, il fallait bien le reconnaître. J'avais pris le dessus, pris le contrôle. Je l'avais maîtrisé. Je l'avais dominé comme jamais personne auparavant. Il avait été surpris par ma fougue et je m'étais étonné moi-même. Je n'avais jamais soupçonné cette force en moi. Pouvoir le faire plier avait été mon plus grand fantasme. C'était chose faite.

.

La première fois que je l'avais vu, j'avais su. Su que je le voulais. J'avais été prêt à tout pour l'avoir. Et même si au début, il s'était montré revêche, je n'avais pas lâché. J'avais persévéré. Je peux être têtu quand je veux et il s'en était bien rendu compte. Je m'étais acharné comme si ma vie en dépendait. A n'importe quel moment j'aurais pu abandonner. Mais renoncer n'était pas envisageable cette fois-ci. Je devais me prouver à moi même que j'en étais capable. Capable de lui tenir tête. Il ne m'avait par rendu la tâche facile. Loin de là. Il avait tout fait pour me mettre des bâtons dans les roues, pour me faire céder. Mais j'avais gagné. Il avait abdiqué.

.

A présent, il se tenait là devant moi. Les papillons de mon ventre ne cessaient de s'agiter. Encore plus que lorsque je l'avais vu. Il était encore plus beau maintenant qu'il était à moi. A moi tout entier. Il était tellement élégant. Un brin séducteur. J'avais les jambes comme du coton et les mains tremblantes. Ma respiration était hachée et mon ventre serré. Et tout ça par sa faute. Je n'avais qu'une envie, y goûter. Poser mes lèvres et découvrir si cette bataille acharnée en avait valu la peine. J'hésitais, je doutais. Céder à la tentation ici et maintenant était-il le bon choix ? Je voulais faire durer le plaisir. Pour ça il me fallait attendre. Toutefois, la chose était plus facile à dire qu'à faire. J'avais l'impression qu'il me regardait, qu'il me suppliait de lui jeter un sort, de mettre fin à cette attente interminable. Mais ce qu'il ne comprenait pas, c'est que je vivais cette même torture. Attendre était insoutenable. J'approchais donc ma ma main avec délicatesse …...quand une voix me sortit de ma torpeur.

─ Stiles, tu attends quoi pour manger ton Kinder Bueno© ? Tu en baves.

J'avais mené ma croisade contre le distributeur. Cette saloperie de machine m'avait fait languir, retenant contre son gré mon Kinder Bueno©. Le dernier. Mais j'avais réussi à le dompter. Ma gourmandise avait été la plus forte.


Vous avez tous les droits de penser que je suis folle ^^ Juste pour info, je ne suis pas tombée sur la tête avant d'écrire ceci, tout ça n'est que le fruit de mon imagination débordante.

La review ne mord pas.