Parce qu'apparemment je ne fais pas assez de lemon ! Voilà toute ma flamme sur papier ! (ou alors peut-être juste une étincelle...)
Remerciez Lighty-kun si ça vous plaît.
Ps: c'est un recueil de fics avec comme thème principal la nuit.
XXX
Contre l'écorce d'un chêne
Il devait être onze heures du soir. Le soleil était couché depuis longtemps sur le camp des nordistes installé en pleine Caroline du Nord sous la tutelle du général Alexander dirigeant ses troupes en bon père, tentant à chaque charge de faire le moins de victimes, tant du côté des soldats que du côté des civils pleurant la mort de proches tombés au combat.
La nuit était douce et sans lune, plongeant les tentes dans un noir d'encre à glacer le sang des moins hardis mais aussi à ravir les cœurs des plus téméraires. Mais malgré ces deux catégories d'hommes, ils étaient tous endormis, récupérant avec plaisir de la dernière charge qui n'avait pas trop causé de dommages, grâce au clairon ayant rapidement sonné la retraite à l'arrivée de l'artillerie ennemie.
Mais, même si les pertes étaient minimes, le 22e de cavalerie allait attendre encore un long moment avant de se reconstruire, de un parce que la plupart des cavaliers n'étaient pas revenus et de deux parce que Stark était complètement abruti par un coup de canon ayant explosé à quelques pas de lui, prodiguant ainsi repos aux quelques survivants dont faisaient partie Blutch et Chesterfield.
D'ailleurs ces deux-là étaient les deux seuls à ne pas dormir. Ou plutôt l'un avait emmené l'autre avec lui, l'empêchant de dormir.
C'est ainsi que s'était retrouvé le caporal Blutch plaqué contre un arbre loin du campement, pris en sandwich entre l'écorce dure d'un chêne et le corps brûlant du sergent Chesterfield jouant avec plaisir avec chaque partie de son anatomie déjà chauffée à blanc par la main titillant avec insolence l'intimité du cadet et la deuxième caressant fébrilement son membre dressé, lui arrachant des gémissements incontrôlés tandis que le roux se frottait toujours un peu plus fort contre lui en lui chuchotant à l'oreille, celle qu'il avait déjà mordue bien plus d'une fois:
-Tu n'aimerais pas un peu la douleur par hasard Blutch ?
Ce dernier répondit entre deux râles d'une voix faible et aiguë:
-N- Non ! Je ne- Ahhh ! N- Ah. Stop. Arrête. Mmph…
Chesterfield s'amusait à toucher chaque partie du corps de son amant, jouant avec ses tétons, caressant son membre dressé, mordant son cou et se frottant allègrement contre ses fesses fermes qu'il adorait tripoter.
Pendant ce temps, Blutch subissait en gémissant, en poussant des râles de plaisir et quelques uns de douleur, chaque fois en se plaquant un peu plus contre l'arbre tandis que ses jambes se dérobaient sous lui, en proie à une lasciveté qu'il ne pouvait pas contenir tant il appréciait ce que lui prodiguait les tripotements de son sergent favori dont il était fou amoureux mais à qui il ne disait jamais ça, amour-propre oblige.
Ainsi, dans la nuit silencieuse se détachait une respiration bruyante, sifflante et ponctuée de gémissements incontrôlés de la part d'un caporal trop excité pour se retenir et quelques chuchotements discrets attisant à chaque fois un peu plus le plaisir du cadet frottant ses fesses contre le membre du sergent ne pouvant plus se retenir.
-Nnnhh… Cornélius… Aaahhh… Je- Je n'en peux plus… Ahn !
Apparemment le roux avait touché un endroit sensible rendant le cadet complètement muet, se retenant de jouir dans les mains de son amant, tandis que quelques doigts s'immisçaient tranquillement et insolemment dans son intimité trempée.
Le sergent s'approcha alors de son oreille et lui glissa avec sensualité tandis qu'il enfonçait un autre doigt dans le cul:
-Je n'ai pas compris Blutch. Tu peux répéter ?
Un petit cri s'échappa de la gorge du passif qui demanda au bout de quelques minutes, pantelant et tremblant:
-S'il- Ahn ! S'il…, s'il te plaît… Cornélius…
Et il se tut une nouvelle fois pour reprendre son souffle tandis que Chesterfield resserrait son emprise sur la taille de Blutch en lui suçant le lobe d'oreille en retirant rapidement son pantalon pour se frotter un peu plus contre le caporal gémissant un peu plus et un peu plus fort.
Puis il ne se retint plus et s'introduit d'un coup dans l'intimité du cadet lâchant un autre cri attisant ses sens et commença à faire de violents va-et-vient prodiguant un plaisir incommensurable à Blutch en demandant toujours plus, toujours plus fort.
Il se répandit finalement dans les main du sergent continuant de frapper sa prostate, ne tardant pas à jouir lui aussi à l'intérieur des fesses du caporal ne tenant plus sur ses jambes et perdant son équilibre lorsqu'il se retira finalement de son intimité, le faisant rapidement rattraper Blutch qui partait déjà au pays des songes, submergé par la lasciveté de l'acte.
Il en profita donc pour l'embrasser et lui susurrer au coin de l'oreille qu'il l'aimait plus que tout au monde tandis que le caporal riait tranquillement en répondant à ses doux baisers, se blottissant un peu plus contre son torse puissant, tandis qu'il le ramenait silencieusement vers les tentes en le portant.
Il le déposa finalement dans son lit, juste à côté du sien en posant une dernière fois ses lèvres sur son front et se glissant à son tour dans son sac de couchage pour rapidement s'endormir en même temps que son amant lui tenant discrètement la main.
XXX
Soyez indulgent je l'ai écrit en une heure seulement. Il peut y avoir encore des coquilles.
Une petite review sinon ?...
