TITRE: Ses silences me tuent

CATEGORIE: romance/angst (-un peu d'humour)

COUPLE (s): Andre/Oscar

REVIEWS: Avec plaisir, bonnes et mauvaises mais pour les mauvaises soyez construtifs, toutes reviews bêtement méchante et gratuite sera supprimée.

RATING: adolescent.

DISCLAIMER: Lady Oscar ( la rose de Versailles) appartient à son seul auteur Riyoko Ikeda et TMS .Je n'en ai pas les droits. Ceci est une fiction écrite par un fan pour les fans qui n'a aucune autre intention que de distraire et n'en retire aucun bénéfice. : .

NOTES DE L'AUTEUR :L'histoire se situes après le masque noir et juste avant que Fersen ne vienne voir oscar et lui dire qu'il sait qu'Oscar était la jeune femme du bal, pour début et va continuer avec ça.

Chapitre 1

C'était au petit matin, Oscar prenait avec Grand-mère et André son petit déjeuner. Le silence régnait à table contrairement aux jours glorieux ou les rires fusaient. Grand-mère soupirait. Les deux jeunes gens ne s'étaient adressés la parole qu'une seule fois, et le simple « passe moi le beurre » d'André à Oscar avait failli tourner au pugilat si Grand-mère n'était pas intervenue.
Des mois que la situation se dégrader entre eux, doucement mais surement. Grand-mère s'en inquiétait vivement.
Oscar venait de se lever de table.
« Je n'ai pas besoin de toi aujourd'hui, je vais aller me promener seule » affirma t'elle d'un ton peu généreux.
Elle jeta un rapide coup d'œil à André qui continuait de boire son café.
Il délaissa sa tasse quelque secondes pour dire un pénible

« Comme tu voudras Oscar ».

La jeune femme sorti d'un pas rapide et décidé. Le regard d'André put alors échapper quelques signes de tristesse .

Grand-mère claqua son couteau contre la table.

« Allez –vous me dire ce qui se passe ? Vous êtes disputés ? Je ne supporte plus cette ambiance qu'il y a depuis des mois. Je pensais que cela aller s'arranger mais plus les jours passent plus la situation dégénère. »

André se leva de sa chaise pour poser sa tasse dans l'évier.

« Vas tu me répondre André ? Tes silences m'insupportent mon enfant ! »

« Il ne se passe rien Grand-mère, je t'assure, nous ne nous sommes pas disputés. Je te le jure »

« Alors expliques moi ? »

« Que veux tu on ne peut pas rester toute sa vie des gamins insouciants. C'est la vie et ses obligations qui prend le dessus »

« André, je vais te dire une chose, la vie ne sépare pas les gens que si il la laisse faire. C'est une excuse lamentable de ta part. Je ne t'ai pas éduquer ainsi, et la petite Oscar non plus d'ailleurs »

André ne l'écoutait déjà plus. Il prit sa veste qu'il enfila et s'en alla d'un pas lourd et fatigué.

« Tu m'écoutes André ? »

« Oui, oui » fit' il « Les cheveux m'attendent »

Grand-mère le regarda partir impuissante.

A l'écurie André brossait son cheval avec attention et concentration. Les questions de Grand-mère résonnait dans sa tête.

« Non, Grand mère, je ne t'ai pas menti, Il n y a pas eu de dispute. Mais plus rien ne peut plus être comme avant. Je souffre le martyre depuis qu'Oscar n'a d'yeux que pour Fersen. Depuis qu'elle ne pense qu'à lui nuit et jour et comme si ma peine n'était pas assez grande encore voila que le destin s'est acharné sur moi en me prenant une partie de ma vue. Je suis obligé de cacher mon œil blessé sous mes cheveux et Oscar , oscar qu'elle mouche la pique donc, elle ne cesse de me parler sèchement, froidement, sans compter ses provocations incessantes et stupide pour la plus part du temps. Qu'il a-t-il donc Oscar, ton beau suédois ne voit que sa reine alors tu passes tes nerfs sur moi. ? C'est ça ? Pour 

l'instant je joue l'indifférence Oscar met prend garde a ne pas aller trop loin car je bouillonne à l'intérieur ».

Le temps s'écoulait rapidement et lorsqu'Oscar entra dans l'écurie telle une tornade. Elle vit André nettoyer les sabots de son cheval. Elle attacha son cheval. Il lui sourit comme si de rien n'était et d'un ton enjoué lui demanda

« As-tu passé une bonne journée Oscar »

Elle le regarda froidement. Le cœur d'André se serra mais il ne le montra pas.

« Certainement plus agréable que la tienne, c'est incroyable que tu sois encore à l écurie à cette heure ! C'est la compagnie de ces chers chevaux que tu adores tant dont tu ne peux te passer ou bien tu es simplement lent au travail ? »

Oscar n'attendit pas sa réponse pour sortir d'un pas rageur de l'écurie. Quelques minutes s'écoulèrent. André vidait le petit seau d'eau sale dans la cour lorsqu'il l'entendit : Le son du piano et cette musique qui sonnait pour lui comme un requiem. Oscar ces derniers temps ne cessait de jouer cette mélodie empreinte du fureur et de mélancolie. Oscar pensait à Fersen. Fersen, encore et toujours lui. André serra les poings tout en regardant en direction de la chambre de son amie d'enfance. Il haïssait cette musique, tout comme sa partition elle l'emplissait de colère et d'une immense tristesse.

Après le dîner , alors que tous étaient dans leur appartement, Grand-mère vint déranger Oscar pour lui dire que le comte Axel deFersen l'attendait dans le salon.

A ces mot le cœur d'Oscar s'emballa. Avant de descendre, elle jeta un rapide coup d'œil dans le miroir pour voir si elle était présentable. Dans le couloir elle croisa André qui revenait d'apporter du vin au comte. Leur regard se croisa mais aucun des deux ne laissa transparaître une quelque conque émotions. Ils passèrent l'un à coté de l'autre comme deux étrangers.

Lorsqu'Oscar entra dans la pièce. Fersen se leva.

Les minutes passaient et ils avaient discutés de tout et de rien . Oscar ne se sentait pas à l'aise malgré tous les efforts qu'elle fournissait. Son cœur était battant, elle sentait que quelque chose aller se passer et son mauvais pressentiment pris forme lorsque Fersen lui saisit le bras et la démasqua

Oscar qui n'avait pourtant pas l'habitude de fuir, fut prise de panique devant le fait et sorti de la pièce en larmes. Elle se sentait humiliée honteuse, découverte et fragile. André qui avait assisté à toute scène était pâle comme un linge, ainsi le comte venait de tout découvrir. Il était pétrifié d'horreur à l'idée de ce qui allait se passer maintenant. Il aurait aimé intervenir mais ne pouvait strictement rien faire pour aider son amie. Pendant ce temps Oscar dehors avait été rejoint par Fersen.

« Allez-vous en, je vous en prie » implora Oscar en larmes.
« Je ne partirai pas Oscar, pas sans être venu ce que je voulais vous dire, Oscar je vous demande de bien réfléchir à ma question »

« Fersen partez, ne voyez –vous pas dans quel embarras je me trouve »

« Oscar épousez –moi, devenez ma femme »

Les yeux d'Oscar s'écarquillèrent sous le choc de la demande. Elle se retourna face à Fersen tel un automate. Fersen lui saisit la main et la baisa chastement.

« Réfléchissez-y Oscar , je ne veux aucune réponse de votre part maintenant »

Fersen la salua et prit congés d'elle. Oscar restait là muette au fur et mesure qu'il s'éloignait.